5 401

(8 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Conrad a écrit:

L'influence de Traque sur Internet sur les jeunes générations reste inquiétante.

Où as-tu vu Sandra Bullock dans ce texte?

5 402

(18 réponses, dans Le coin du spoiler)

Plume a écrit:

Chirac retourne sur Mars.

Qui a payé le billet?

5 403

(5 réponses, dans Jeux)

Je me rappelle de nethack. Parfois c'étaient les rats qui te tuaient. Le bonheur.

5 404

(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Je me permet un petit ajout suite à une discussion que j’ai eu chezwat sur cette affaire. En effet on m’a opposé plusieurs arguments « de bon sens » auxquels je peux opposer une réponse technique.

« L’état n’a pas à intervenir comme ça dans la vie privée des gens »
Cette objection n’a de sens qu’aujourd’hui alors que les incursions du droit pénal dans la vie privée sont minimes et que chacun peut revendiquer le bénéfice de la protection juridique de sa vie privée.
Avant le code pénal révolutionnaire, nombre d’actes qui semblent relever aujourd’hui de la sphère privée étaient interdits et punis par la loi. Ainsi la sodomie ou le suicide étaient des délits d’origine religieuse, mais que la justice de l’ancien régime punissait sévèrement.
C’est parce que le droit pénal s’est en grande partie retiré de ces domaines que la question de la légitimité de son intervention peut être posée.
Personnellement la justification qui m’a le plus convaincu est celle qu’emploie la CEDH dans l’arrêt de 1997 que j’ai évoqué plus haut. Je ne résiste pas au plaisir de vous le citer ici.

43.     La Cour estime que l'un des rôles incontestablement dévolu à
l'Etat est la régulation, par le jeu du droit pénal, des pratiques qui
entraînent des dommages corporels.  Que ces actes soient commis dans
un cadre sexuel ou autre n'y change rien.

44.     Le choix du niveau de dommage que la loi doit tolérer lorsque
la victime est consentante revient en premier lieu à l'Etat concerné
car l'enjeu est lié, d'une part, à des considérations de santé́ publique
et à l'effet dissuasif du droit pénal en général et, d'autre part, au
libre arbitre de l'individu.

La cour estime ensuite qu’il s’agit ici plus que de simples actes sexuels entre adultes consentants et que les états sont fondés à prendre en compte non seulement les dommages effectifs mais encore les dommages potentiels.

« Mais pourtant les clubs de SM ont pignon sur rue »
C’est vrai mais cela n’invalide en rien la démonstration. Si ils ont un brin de jugeote, les propriétaires de ces clubs veillent à maintenir les activités de leurs membres dans certaines limites. De leur coté, les autorités judiciaires et policières ont généralement des choses plus importantes à faire que d’empêcher des gens habillés de cuir de se flageller gentiment. Ils n’interviennent que lorsqu’ils estiment être confrontés à des faits graves ou dangereux pour la santé des personnes.
Cependant ce retrait de fait du droit pénal ne diminue en rien sa vocation à s’appliquer. C’est une des forces du droit : il peut rester effacé jusqu’à ce qu’on l’ait oublié, mais il est toujours capable de resurgir avec toute sa rigueur. Un exemple : vous pouvez garer votre voiture à un emplacement interdit pendant des années sans qu’on vous mette de contravention, mais si vous en retrouvez une sur votre pare-brise, vous ne pourrez pas prétendre que la tolérance dont vous avez bénéficié vous met à l’abri. Personne ne peut revendiquer un droit acquis à la non-application de la loi pénale.

5 405

(41 réponses, dans La déconne)

BaKouneT a écrit:

Beau, à Paris?

Hahaha.

Notre pluie est plus belle que votre soleil. Woody Allen ne disait-il pas "si vous n'avez jamais été embrassé à Paris pendant une après-midi pluvieuse, vous n'avez jamais été embrassé"?

5 406

(10 réponses, dans Cuisine)

Vak a écrit:

Oui, c'est très interessant, mais tes morceaux, tu les coupes d'à peu près quelle taille ?

Là c'est toi qui voit selon ton goût. Moi j'oscillle entre deux options 1) j'utilise un hachoir mécanique avec la grosse grille 2) je hache tout en petit cubes de moins de 0.5 cm d'arête.

Pour la présentation, si tu veux faire quelque chose de joli, le verre c'est bien mais je ne le fais pas trop, je trouve ça peu pratique. Le mieux à mon sens c'est de faire un service à l'assiette où tu le sers avec un peu de salade à côté quelques tranches de pain toasté et des brins d'aneth pour décorer. Tu en fais une sorte de flan au milieu de l'assiette et le tour est joué.

Autant le preux chevalier qui donne le temps d’une soirée à une demoiselle en détresse, que l’ignoble pervers qui attire dans son antre une innocente jeune fille, tous deux voient se poser à eux un délicat problème : que manger ce soir là ?

Celui qui veut éviter le restaurant et les  plats tout cuisinés, et qui choisit de cuisiner rencontre plusieurs difficultés. D’abord, cuisiner est toujours un risque : contrairement à la nourriture toute prête, on peut rater un plat  et ce d’autant plus qu’on n’a  pas l’habitude de cuisiner ou qu’on est nerveux (l’idée qu’une fille vient dîner peut rendre nerveux). La recette doit donc être simple. Ensuite,  cuisiner prend du temps et ce temps n’est pas toujours disponible, et certains préfèrent ne pas passer huit heures devant les casseroles. La recette doit donc être rapide à réaliser. Enfin les filles ont tendance à faire attention à leur ligne et rechigneront à la vue trop lourd ou trop consistant. Un tel plat ne pourra de toute façon qu’influer négativement sur le réjouissances d’après repas. La recette doit donc être (relativement) légère.

De plus, pour des questions de prestige personnel, le plat devra 1) renvoyer une image de luxe (pour votre prestige auprès de la gent féminine), 2) ne pas coûter trop cher (pour votre prestige auprès de votre banquier).

Il existe un plat qui répond à tous ces critères, et c’est le tartare de saumon.
La recette en est simple, elle ne nécessite ni cuisson, ni tour de main particulier. En effet il suffit de hacher tous les ingrédients et d’être attentif à l’assaisonnement(seul point délicat).
La recette est rapide à réaliser, vous la préparerez en une vingtaine de minutes maximum si vous disposez déjà de tous les ingrédients. Ceux-ci sont faciles à trouver. Une fois réalisée, le tartare peut se conserver au frigo, vous laissant être aux petits soins pour votre invitée.
Enfin la recette est (relativement) légère, souvent appréciée du deuxième sexe, et d’un prix restant modéré (elle vous coûtera une petite dizaine d’euros maximum).

Les ingrédients

A l’origine, le tartare de saumon c’est simplement du saumon haché avec des fines herbes et quelques épices et condiments. Mais cette base vous permet de nombreuses variations.

Le saumon
Il vous en faut à peu près 200g pour deux (doublez les quantité si vous en faites le plat principal)
L’alternative c’est saumon cru ou saumon fumé, ou un mélange des deux. Le saumon cru a un goût de poisson plus prononcé que le fumé, et il se trouve un poil plus difficilement, mais certains amateurs ne jurent que par lui. Le saumon fumé se trouve facilement (tout le monde en vend) et son goût est plus standard. Optez pour lui si vous avez un doute sur vos goûts ou ceux de votre invité. Personnellement j’utilise un mélange 1/3 cru et 2/3 fumé.

Les fines herbes
Vous avez l’embarras du choix mais je recommande sans hésitation l’aneth (un bouquet). Le cerfeuil a ses partisans et il apporte quelque chose. La ciboulette est déjà une innovation, mais elle peut se justifier (attention à ne pas en abuser)

Les épices et condiment
Sur ce point il y a des querelles d’experts. Et c’est le seul endroit où vous pouvez tout faire rater. Seule solution : goûtez, et prenez garde à ne pas avoir la main trop lourde. Pour certains l’ajout de citron est une trahison ; ce n’est pas mon avis. Sur le citron, les puristes vous chanteront les louanges du citron vert (un ou deux selon votre goût), tandis que d’autres avoueront utiliser des citrons jaunes (pas plus d’un, d’après moi).
Le Tabasco est une solution radicale, mais en quantité modérée (pas plus de qautre à cinq gouttes !)il est à même de relever un peu le tartare.
Le gingembre est très nouvelle cuisine et le mythe de ses effets aphrodisiaques le rendent attirant. C’est d’après moi une erreur d’en rajouter, surtout si on n’a pas l’habitude d’en utiliser, il vous ratiboise le plat comme rien. Une cuiller à soupe pour les téméraires.

Les fioritures
Les riches ont la possibilité de frimer en ajoutant des œufs de saumon. C’est classe mais cher et pas indispensable.
Ceux qui veulent augmenter le volume du tartare sans trop augmenter son prix peuvent y ajouter des légumes hachés (tomate, mange merde d'avocat, poivron jaune) ou encore du fromage blanc (pas plus de trois cuiller à soupe). Ca dénature un peu le plat (est-ce encore du tartare de saumon ?) mais c’est possible, l’inconvénient étant que ça  a tendance à affadir, ce qui pousse à mettre plus de condiments, donc à prendre des risques.

La préparation
Elle est simple : vous hachez le saumon ou bien vous le coupez en petits cubes, vous hachez et ciselez les fines herbes, vous mélangez le tout et vous ajoutez les condiments juste avant de servir (surtout si vous mettez du citron). Mélangez, c’est prêt.

5 408

(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

ffiixx a écrit:
thedarkdreamer a écrit:

je pourrais me décrire comme un juriste relativement généraliste, tendance droit privé avec un accent sur les procédures et le pénal, en ajoutant une spécialisation en sociologie du droit et une petite affinité avec la criminologie et la science criminelle.

Oserais-je te demander ce que tu penses de la tendance casse couille avec un accent sur le pète plus haut que son cul ?

J'y participe avec la dernière énergie.

5 409

(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Receswind a écrit:

Tu es quel genre de juriste (sans indiscrétion évidemmement, loin de moi l'idée de porter atteinte à ton droit à la vie privée)?

Je ne saisis peut-être pas le sens exact de ta question mais je pourrais me décrire comme un juriste relativement généraliste, tendance droit privé avec un accent sur les procédures et le pénal, en ajoutant une spécialisation en sociologie du droit et une petite affinité avec la criminologie et la science criminelle.

5 410

(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Napalm a écrit:

Y'a pire comme tortures (fer rouge et compagnie), c'est surtout que la victime à du porter plainte car ils ne se sont pas arrêtés quand elle l'a demandé. Mais bon, je la trouve quand même un peu conne pour avoir fait confiance à des bourreaux bourrés.

Après s'être fait virer de tous les clubs sm de bruxelles vu que leurs pratiques étaient trop trash, ils avaient loué et aménagé un local pour torturer la femme (pour moi c'est le mot à employer quand tu fais perdre conscience aux gens avec des chocs électriques). Et les faits mentionnent des marquages au fer rouge. On est donc ici plus loin que la simple base du s.m ou les clubs ne les auraient pas foutus dehors. L'affaire est arrivée devant les tribunaux belges parce qu'ils avaient tourné une cassette de leurs exploits dans leur local spécial, sur laquelle la police a mis la main, à ma connaissance la victime n'a jamais porté plainte (l'un des deux mecs était son mari).

5 411

(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Le malaise du juriste

Faire du droit c’est être un bourrin, là dessus nous sommes tous d’accord. La fréquentation de matières où le chauffeur du bus qui a fauché un piéton demande des dommages/intérêts pour les dégâts sur son pare-choc (joies du droit civil) ou dans lesquelles le type explique que « oui elle était nue, oui elle était recroquevillée dans un coin de la pièce mais je bandais pas alors je l’ai pas violée : je suis innocent » (joie du droit pénal), tout ça vous blinde assez vite. Et assister à des audiences de cour d’assise vous convainc assez vite que les méchants de cinéma seraient presque des gentils : eux comprennent au moins la nature de leurs actes. Franchement une journée de cour d’assise et vous pourrez regarder Saw comme une bluette sentimentale et lire Stephen King pour vous détendre.
Sauf que le blindage n’est pas absolu. Et que vous tombez parfois sur des trucs si monstrueux que votre quatre heure remonte à très grande vitesse admirer le monde extérieur.
J’ai lu Sade. Et j’ai lu Sacher Masoch. J’ai bien aimé American Psycho de Ellis. Mais ce sont des fictions. Je sais que les hentaï ultra hard existent et que des gens fantasment dessus : ce ne sont que des dessins animés. La beauté maléfique du droit c’est qu’il vous fait toucher le phénomène qu’il concerne et que vous savez qu’il est réel.
Le pénal est le réceptacle de la noirceur humaine, enfin de la part de celle-ci qui est concernée par les tribunaux. Et ici ce qui est en cause c’est le sado-masochisme.
Je me permets de vous donner quelques explications. En droit pénal français il faut, pour prononcer la culpabilité de l’accusé que l’infraction soit constituée. Pour constituer l’infraction, il faut réunir trois éléments : un élément légal (le comportement est puni par la loi), un élément matériel (un comportement, un résultat et un lien de causalité entre eux) et un élément moral (la volonté d’accomplir l’infraction). Que la victime soit consentante ou non est indifférent. Si untel vous demande de lui mettre une baffe et que vous le faîtes, vous commettez un délit de violences volontaires : exercer des violences sur autrui est interdit par la loi (élément légal), vous avez frappé quelqu’un (élément matériel) et vous vouliez votre comportement (élément moral).
D’où la mauvaise situation pénale des pratiquants du SM : ce qu’ils font équivaut à un délit et on peut les poursuivre devant les tribunaux pour ça. Peut-être vous dites-vous : mais si ça se passe entre personnes adultes et consentantes où est le mal? Petits malins, si vous étiez des juristes, vous auriez invoqué la vie privée familiale protégée par l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme. Et si les tribunaux de votre pays vous donnent tort, vous allez devant la cour européenne des droits de l’homme qui veille au respect de cette convention.
La position de la cour est que poursuivre des pratiques sadomasochistes constitue une ingérence dans la vie privée (dont les pratiques sexuelles font partie) mais que celle-ci est proportionnée (on ne vous envoie pas en taule parce que vous menottez votre copine) et justifiée par des intérêts supérieurs. Autrement dit, on protège les gens contre eux. La solution contraire serait particulière puisqu’on pourrait s’abriter derrière la vie privée et le consentement de la victime pour justifier le meurtre et la torture (« oui je l’ai découpé vivant, tué et mangé, mais il était d’accord et c’était chez moi, on dérangeait personne! ».)
Or donc j’apprends que la position de la cour a légèrement changé, je vais donc voir l’arrêt sur son site (http://www.echr.coe.int/echr) et là je suis pris du malaise du juriste. Parce que parfois les faits ne sont pas digérables comme ça. Or la cour européenne des droits de l’homme a une particularité que j’aime bien : par rapport aux tribunaux français, elle détaille beaucoup plus les faits et les raisons de son jugement.
Dans ce cas précis j’ai presque regretté la précision des faits. Regret passager : il faut au contraire être conscient que ça existe, que des gens sont prêts à torturer pour de vrai leur semblables pour en tirer du plaisir sexuel.
Bon, je vous ai ennuyé et avertis : âmes sensibles, interrompez ici votre lecture, voici les faits tels qu’ils sont rapportés par la cour.

9.  Les requérants sont nés respectivement en 1945 et 1949. Le premier était magistrat et réside à Duffel (Belgique). Le second est médecin et réside à Herne (Belgique).
10.  De 1990 à 1996, les requérants fréquentèrent un club sadomasochiste dont les propriétaires firent l’objet d’une enquête judiciaire qui fut étendue aux requérants. Ceux-ci se virent alors renvoyés devant la cour d’appel d’Anvers par application du privilège de juridiction visé à l’article 479 du code d’instruction criminelle, le premier requérant étant juge au tribunal de première instance de Malines.
11.  Le 30 septembre 1997, la cour d’appel d’Anvers reconnut les requérants, avec trois autres personnes, coupables de coups et blessures volontaires (articles 392 et 398 du code pénal) et, en ce qui concerne le premier requérant, d’incitation à la débauche ou à la prostitution (article 380bis, § 1 ancien du code pénal). Le premier requérant fut condamné à un an d’emprisonnement et 100 000 francs belges (BEF) (2 478 euros (EUR)) d’amende avec sursis, assorti notamment de l’interdiction d’exercer pendant cinq ans toute fonction, emploi ou office public (article 31, 1o, 3o, 4o et 5o du code pénal). Le second requérant fut condamné à un mois d’emprisonnement et 7 500 BEF (185 EUR) d’amende avec sursis.
12.  S’agissant des coups et blessures, la cour d’appel constata une escalade des pratiques sadomasochistes du premier requérant avec son épouse et distingua quatre phases dans cette évolution. Alors que le couple s’y était adonné d’abord de manière inoffensive, au domicile conjugal (première phase), il se mit, après un certain temps, à fréquenter un club (deuxième phase), puis un autre (troisième phase), où les pratiques étaient plus violentes, pour finalement se livrer à des pratiques d’une extrême violence dans des locaux spécialement loués et aménagés à cet effet par les intéressés (quatrième phase), le règlement des clubs précédemment fréquentés interdisant celles-ci. La cour d’appel considéra que les pratiques constitutives de la première phase étaient beaucoup moins graves et eurent lieu dans des circonstances n’appelant pas l’intervention du juge pénal. Quant aux pratiques qui eurent lieu lors des deuxième et troisième phases, le dossier ne contenait pas de données précises au sujet du comportement du premier requérant à cette occasion, si bien qu’aucune condamnation n’était à prononcer de ce chef.
13.  En revanche, la nature des pratiques lors de la quatrième phase, elle, était connue, car ces pratiques avaient été enregistrées sur des cassettes vidéo qui avaient été saisies lors de l’instruction. On y voyait les prévenus utiliser des aiguilles et de la cire brûlante, frapper violemment la victime, introduire une barre creuse dans son anus en y versant de la bière pour la faire déféquer, la hisser suspendue aux seins puis par une corde entre les jambes, lui infliger des chocs électriques, des brûlures et des entailles, lui coudre les lèvres vulvaires et lui introduire, dans le vagin et l’anus, des vibrateurs, leur main, leur poing, des pinces et des poids.
14.  Ainsi par exemple, certaines scènes enregistrées en vidéo montrent-elles la victime hurlant de douleur pendant que les prévenus continuaient de la hisser par les seins au moyen d’une poulie, la fouettent puis lui attachent encore des poids aux seins. Lors d’une autre scène, la victime se voit hisser par une corde et les prévenus lui attachent des pinces aux mamelons et aux lèvres vulvaires, pour ensuite lui administrer pendant plusieurs secondes des chocs électriques, suite à quoi la victime perd conscience et s’effondre. Une autre fois, la victime subit des marquages au fer rouge.
15.  La cour d’appel nota aussi que plusieurs fois, les prévenus ont tout simplement ignoré que la victime criait « pitié ! », le mot par lequel il aurait été convenu entre les intéressés que la victime pouvait immédiatement mettre fin aux opérations en cours. Ainsi par exemple quand la victime, suspendue, se voyait planter des aiguilles dans les seins (au moins sept aiguilles dans chaque sein), les mamelons, le ventre et le vagin, elle se voyait ensuite introduire une bougie dans le vagin, puis fouetter les mamelons. Quant elle hurlait de douleur et criait « pitié ! » en pleurant, les prévenus continuaient de lui planter d’autres aiguilles dans les seins et dans les cuisses, au point qu’un des seins se mit à saigner. Peu après, la victime, qui était alors suspendue par les pieds, se voyait administrer cinquante coups de fouet, pendant qu’on lui faisait couler de la cire brûlante sur la vulve puis qu’on lui introduisait des aiguilles dans les seins et les lèvres vulvaires.
16.  Même si ces faits n’ont pas laissé de séquelles durables, à part quelques cicatrices, ils étaient, de l’avis de la cour d’appel, d’une particulière gravité et susceptibles de provoquer des blessures et lésions sérieuses, en raison de la violence utilisée à cette occasion ainsi que de la douleur, de l’angoisse et de l’humiliation infligées à la victime.
17.  La cour d’appel releva en outre que pendant leurs ébats, et contrairement à la norme dans ce domaine, les requérants buvaient toujours de grandes quantités d’alcool, ce qui leur faisait rapidement perdre tout contrôle de la situation.

Bref l’horreur. Alors comme je suis juriste, je vous fais partager mon malaise. La cour a estimé que la répression de faits relevant de la vie privée ne constituait pas ici une violation de l’article 8 protégeant celle-ci. Mais dans cet arrêt, elle laisse entendre que c’est le défaut de consentement de la victime qui justifie cette répression.

85.  En l’espèce, en raison de la nature des faits incriminés, l’ingérence que constituent les condamnations prononcées n’apparaît pas disproportionnée. Si une personne peut revendiquer le droit d’exercer des pratiques sexuelles le plus librement possible, une limite qui doit trouver application est celle du respect de la volonté de la « victime » de ces pratiques, dont le propre droit au libre choix quant aux modalités d’exercice de sa sexualité doit aussi être garanti. Ceci implique que les pratiques se déroulent dans des conditions qui permettent un tel respect, ce qui ne fut pas le cas.

Maladresse de rédaction visant à justifier une atteinte au droit à la vie privée en insistant ici sur le défaut de consentement ? Ou bien la cour a-t-elle implicitement affirmé qu’on peut torturer dans sa cuisine pour peu que la victime soit consentante ?
Malheureusement j’ai un doute, et c’est sans doute pour ça que je ne me sens pas très à l’aise…

5 412

(8 réponses, dans Jeux)

Un Akuma, même bien joué, ne peut rien contre un bon shoryuken en X-ism....
Allez, venez... (j'avais un petit niveau sur psx moi)

5 413

(7 réponses, dans Questions / Réponses)

mmm, ça me fait penser qu'il faudrait que je théorise le tartare de saumon (simple, léger et classe), idéal pour un diner amoureux. Mais je réalise que c'est un peu tard pour ton diner.

5 414

(31 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

7Wo_Orld a écrit:
ceacy a écrit:
7Wo_Orld a écrit:

Il bluffe.

Il bluffe pas.

BAH SI §§§

Bon, alors on vote, et je dis 'y bluffe pas.

5 415

(7 réponses, dans Culture & médias)

Il est un lieu maudit, où la folie est reine,
Et où le crime est roi. Matons friands de plugs,
Amateur de dauphins, Napalmiseurs de bugs,
A coup de trolls velus n’épargnent pas leur peine.

Chaos, c’est ta demeure, ton temple qu’on érige,
C’est pour toi que des vierges on arrache le cœur,
Après avoir joui d’elles sans prendre leur honneur,
Et chaque fou sait bien pourquoi tu nous diriges.

L’hospice voulait sur nous refermer ses murailles,
Imposer son hygiène mentale à nos esprits,
Mais libres nous étions, le droit nous l’avons pris,
Et nous nous sommes enfuis emportant leurs entrailles.

Et là, près d’un surfer rêvant d’Honolulu,
Et d’un fromage voulant pasteuriser la terre,
Nous portons la vertu et la décence en terre,
Regardant de la mer émerger Cthulhu.

5 416

(22 réponses, dans Cuisine)

Napalm a écrit:

Pas encore gouté. J'aime bien le supreme cheese chez quick.

Bine d'accord avec toi, c'est le sandwich de chez quick qui se rapproche le plus d'un véritable hamburger( je vous filerai une recette quand j'aurai le temps).

5 417

(22 réponses, dans Cuisine)

Mon dieu qu'il est mauvais! Je dois avoir été victime de la pub pour avoir osé le choisir.
Déjà que je n'aimais pas cauet, mon estime pour lui baisse encore.
Bon passons à la description. Le sandwiche est de forme oblongue, avec un bout plus large que l'autre: oh que c'est fin! oh le joli symbole!
Il réussit l'exploit d'être à la fois bourré de mayonnaise (ou d'une sauce grasse qui ne s'en distingue que peu) et étouffant. Le pain est abondant et sec, la tomate est en tranches entières (bon point) mais hélas trop rare, pas d'oignon et quelques lambeaux de salade. Pas assez de verdure pour humidifier le tout. Quant à la viande elle est plus que décevante. Il y a certes trois steaks, mais ils sont ridiculement fins et vraiment trop cuits (qui a parlé de semelle?).
Au total une vraie déception. Je veux bien déshonorer la gastronomie française en fréquentant les fast food mais qu'au moins on me serve des hamburgers potables!

5 418

(17 réponses, dans Liens à la con)

Ariankh a écrit:

region : The land of Asyleum, pass : bidou

Je viens de te rejoindre:la paresse vaincra

5 419

(1 réponses, dans Le coin du spoiler)

A la fin pocahontas meurt, son fils et son mari retournent en amérique, quand à colin farrell (l'homme à la tête de chien battu), il est paumé, une constante dans le film.
Avec une dernière image d'un arbre sur le thème: "toi aussi grandis jusqu'à atteindre la lumière"

5 420

(15 réponses, dans Cuisine)

Bref tu montes ton chocolat chaud comme une mayonnaise.

Y a-t-il un réel inconvénient à trop touiller lors du premier ajout?

Et sinon, je suppose que le lait que tu ajoutes est chaud, ou tu utilises du lait froid pour faire ensuite chauffer l'ensemble?

5 421

(8 réponses, dans Questions / Réponses)

Non, le film de baffie n'est pas drole, mais en doutais-tu vraiment?

5 422

(8 réponses, dans Cuisine)

Que veux-tu dire quand tu parles de coques? Si tu parles de la petite peau blanchâtre qu'on peut enlever au choix après le trempage ou après la cuisson, j'en dit un mot quand j'explique avoir une fois pelé les pois chiches.
Je crois qu'il existe un moyen spécifique qui évite d'avoir à le faire à la main: après les avoir cuits, tu agites tes pois chiches dans une grande quantité d'eau glacée, et la majorité des peaux partiront, dit la légende. Je n'ai jamais essayé ça et je m'en étais tenu à l'épluchage à la main comme toi. Ca m'a semblé très long et sans intérêt quand au goût ou à la texture, mais le débat est ouvert.
Si tu parles d'autre chose, alors je dois reconnaître que tu es allé encore plus loin que moi dans la quête du produit originel. Personnellement je me suis arrêté aux pois chiches secs vendus en épicerie.

Pour ceux qui évitent soigneusement les cocktails mondains et les soirées anniversaires chez wat, le hommos, c’est une purée de pois chiche assaisonnée mixée avec de l’huile d’olive.

Ô rage, ô désespoir, ô hommos ennemi ! Comme je l’ai dit dans un précédent post, le hommos fut pour moi une cause de désillusion. Comme vous le savez sans doute, cette recette est à base de pois chiches cuits. Or il existe deux moyens d’obtenir ces pois chiches cuits.
Le premier est d’aller au supermarché du coin acheter une boite de pois chiches, et d’ouvrir cette boite. Simple, non ?
Trop simple, me dis-je quand il y a quatre ou cinq ans, j’ai commencé à pratiquer cette recette. Solution de facilité, qui de plus me sembla inauthentique. J’ai donc choisi d’utiliser la seconde méthode.
Celle-ci consiste à faire tremper une nuit (environ douze heures) les pois chiches dans de l’eau, puis à faire cuire ceux-ci une heure dans un grand volume d’eau. C’est long, c’est ennuyeux (étapes sans grand intérêt) mais c’est le prix de l’authenticité, me disais-je.
Sauf que même si mon hommos m’a toujours attiré les meilleurs compliments, je restais insatisfait sur un point : la texture. Ca peut sembler accessoire, mais dans le hommos, la texture a une importance toute particulière. Or le mien, malgré son bon goût, restait indéniablement trop pâteux, et pas assez crémeux.
J’ai cherché. J’ai mixé puis passé au chinois. J’ai ajouté du bicarbonate de soude à mon eau de trempage, puis à mon eau de cuisson. Une fois j’ai même pelé les pois chiches, c’est vous dire à quel point j’étais désespéré. Rien n’y faisait, mon hommos restait moins crémeux que celui que j’achetais chez les traiteurs. « Traîtres traiteurs », me disais-je, ils doivent disposer de connaissances ancestrales transmises aux seuls initiés. Me faudrait-il rejoindre une cellule clandestine libanaise pour approcher ces secrets ?
Et puis, il y a quelques jours, après avoir réalisé mon couscous en moins d’un quart d’heure, je me retrouve avec une grosse boite de pois chiches à peine entamée. Pourquoi ne pas l’utiliser pour faire du hommos ? Je ne disposais ni des herbes nécessaires pour faire des falafels, ni de la quantité d’huile pour faire des pois chiches frits.
Donc je réalise la recette, et là, surprise : le hommos est crémeux juste comme il faut. D’où la conclusion qui s’impose : trahison ! Peuple, on te ment, on te trompe, on te spolie ! les traiteurs utilisent des pois chiches en conserve ! Ces fils de chacal renient les traditions héritées de leurs ancêtres ! Comment croire à l’avènement d’une société multiculturelle dans ces conditions ?

Donc comme promis, la recette.

Vous aurez besoin de :
-Pois chiches cuits (soit en 1 grosse boite, soit 500 g de poids chiches secs que vous faites tremper et cuire)
-Huile d’olive (250 ml )
-1 à 2 gousses d’Ail
-1 Oignon
-Cumin
-Sel, poivre
et les ingrédients facultatifs, mais bienvenus
-Tahiné (ou purée de graines de sésames)
-Paprika
-Persil frais haché

Bon, une fois que vous avez les pois chiches cuits et égouttés (et rincés si vous utilisez des pois chiches en boite), la recette est simple.

1° Faites revenir 1 à 2 minutes les pois chiches avec l’oignon et deux cuillères à café de cumin moulu.

2° Vous ajoutez l’huile d’olive.

3° Si vous voulez la jouer traditionnel, vous utilisez un mortier pour réduire le tout en purée. Personnellement j’utilise un mixer, ça marche aussi bien. Rajoutez de l’ail haché (Une à deux gousses). Salez, poivrez selon votre goût.

4° Arrive l’instant d’ajouter ou non les ingrédients facultatifs. Le débat est ouvert.
a)    Le tahiné (ou purée de graines de sésames) : je suis pour, car tout ce qui peut contribuer au crémeux du hommos est à mon humble avis bienvenu. Une à deux cuillères à soupe suffisent.
b)    Le paprika : ce n’est pas un ingrédient très traditionnel, il change la couleur du plat (le hommos devient plus jaune), il ajoute à mon sens un plus, mais on peut faire sans. Pas plus d’une cuiller à café à mon sens.
c)    Le persil frais : pas traditionnel mais il ajoute une touche de fraîcheur. Si vous aimez les herbes fraîches, c’est à essayer. Une à deux cuillères à soupe d’herbes hachées suffisent.

Si vous voulez un hommos plus light, diminuez la dose d’huile d’olive, si vous le voulez plus liquide on peut l’allonger d’un peu d’eau.
Le hommos est relativement facile à réaliser, vous pouvez le garder environ quatre jours au frigo à condition de l’avoir recouvert d’huile d’olive.
C’est une des nombreuses manières d’utiliser les pois chiches. Un jour je vous raconterai comment j’ai carbonisé un mixer en voulant faire des falafels.

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(386 réponses, dans La déconne)

Napalm a écrit:

C'est un peu comme un jeu d'éveil votre jeu?
Faut trouver la forme qui rentre bien.

Détendez-vous, tout va bien se passer

http://stovebend.us/fark/conething.jpg

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(9 réponses, dans Cuisine)

ceacy a écrit:
thedarkdreamer a écrit:

-Que faire des poids chiches qui me restent ?
Si tu es sage je t’expliquerai comment faire du hommos.

J'avais d'autres idées.

Ca, c'est pour si tu n'es pas sage.