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(32 réponses, dans Cuisine)

Binouz™ a écrit:

Est-ce que ça se vomit bien au moins?

Avec assez de bourgogne blanc en accompagnement ça doit donner une cuite à la gougère tout à fait correcte.


Vak a écrit:

Bon, je prends des cours de dessins, et je dessine "Gougère Love ".

Est-ce que j'aurais le droit de mettre des catgirls de 11 ans ?

Ah, je vois déjà une catgirl surgir d'une gougère géante...


wtia a écrit:

On peut parler du Québec, pays d'artiste de qualité, tels que Lynda Lemay ou Garou. Enfin, si tu veux.

Sur le quebec, je leur en veux pour Garou, mais on leur devait quelque chose: ils nous avaient envoyé Charlebois, quand même.

5 952

(32 réponses, dans Cuisine)

jean a écrit:
thedarkdreamer a écrit:
Vak a écrit:

Le message le plus insignifiant de toute l'histoire de l'Internet.

Dès que je met la main sur du Hentaï avec des gougères je t'envoie un mp

Je crois qu'il parlait de mon "=)"

A sa décharge je n'ai pas non plus compris le sens de ton smiley.

Celà dit Vak, c'était une offre à saisir, et elle tient toujours! Je crains cependant que les gougères ne soient pas considérées comme un sujet de hentaï très porteur par les japonais.
Pas assez de tentacules sans doute. Ceux-ci seraient pourtant avantageusement remplacés par les fils de fromage fondus.... Ils ne savent pas ce qui est bon.

5 953

(32 réponses, dans Cuisine)

Vak a écrit:

Le message le plus insignifiant de toute l'histoire de l'Internet.

Dès que je met la main sur du Hentaï avec des gougères je t'envoie un mp

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(32 réponses, dans Cuisine)

Soulwax a écrit:

Le tube Karoke Gougere song bientot disponible en DVD ! Mail me @ [email protected]

[sur l’air de « in the navy »]


Gonflez!   Soufflez!    Soufflez gonflez!


Toi qui veut faire des gougères ne fais pas les erreurs les plus élémentaires
Car tu veux qu’elles soient gonflées et bien dorées
D’une saveur à tomber par terre.

Tu seras fier de leur taille de leur grosseur, de leur forme et de leur hauteur
Et tourner la pâte à choux à la cuiller
Te donnera des bras de lutteur


Refrain

Faire des gougères !
C’est un défi de tous les jours
Faire des gougères !
C’est encore mieux que faire l’amour !
Faire des gougères !
N’ouvre pas la porte du four
Pour tes gougères ! Pour tes gougères !

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(9 réponses, dans Questions / Réponses)

ElGato a écrit:

Sinon, j'ai trouvé beaucoup plus simple: je travaille pas.

Branleur.

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(32 réponses, dans Cuisine)

jean a écrit:

J'aurais bien vu une ou deux photos parce que :
- ça donne faim les photos
- Je sais pas ce qu'est une gougère (oui ok la honte)

Allez, il n'y a pas de honte...
Les gougères c'est un peu comme des chouquettes, mais en salé.
Pour la photo, comme je n'ai pas d'appareil numérique, je vous renvoie à celle-ci (une recherche sur google image vous en donnera plein d'autres).
http://elfique.canalblog.com/images/t-gougere1.jpg

A mon humble avis celles-là méritent d'être un poil plus dorées, mais elles sont relativement bien gonflées, et elles sont au beaufort.

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(32 réponses, dans Cuisine)

Les gougères, c’est mystique. La plupart du temps, cuisiner se résume à préparer un certain nombre d’ingrédients (on coupe les légumes et la viande, on hache les herbes), et à les mélanger avant ou après une éventuelle cuisson. Les gougères, c’est différent.

Il y a des plats qui semblent compliqués à préparer et qui en fait sont relativement simples : les nems et les sushi par exemple. Pas difficile, juste un tour de main qui prend du temps. Les gougères c’est l’inverse.
Les gougères, c’est l’entrée de plain pied dans un monde où cuisiner, c’est transformer les ingrédients. C’est un monde de magie.
Pas besoin de pentacles (mais si ça rate vous pourrez invoquer les démons), juste une casserole et un four.
Quand aux ingrédients, difficile de trouver plus banal : œufs, farine, beurre, sel, fromage. Quoique faites quand même un effort sur le fromage, il est essentiel. Prenez un morceau de fromage plutôt que du déjà râpé et préférez comté ou beaufort à l’emmental.


Bon, le début est relativement classique : avec le beurre, la farine et le sel vous faites une pâte à choux. Ensuite vous ajoutez les œufs un par un , et enfin le fromage. Ensuite vous mettez des cuillers de pâte dans un plat à four beurré que vous enfournez.

Tout ça c’est consensuel, le reste a été l’objet d’innombrables guerres de religion. Pourquoi ? Parce que chacun se déchire sur ce qu’il y a à faire à chacune de ces étapes, car chacun a en tête ce que ça doit donner au final : des choux au fromage dorés et bien gonflés.

Un élément essentiel de la théologie catholique c’est l’ascension. Pour les gougères c’est pareil. Je suis prêt à sacrifier des aurochs par centaines si ça peut les faire monter un peu plus. Parce qu’une fois la porte du four refermée, la seule question que vous vous poserez c’est « est-ce qu’elle monte ? ». Et vous savez, d’avance, que si la gougère ne monte pas, vous aurez droit à ces discours plus blessants que consolants « c’était bon quand même », « ne t’inquiètes pas, ça arrive même aux meilleurs ». De votre côté, avec vos « je ne comprends pas, c’est la première fois que ça m’arrive » et vos « excusez-moi, c’est la première fois pour moi »(spécial débutants en gougères), vous atteindrez des sommets dans le pitoyable.

Si par contre la gougère monte, vous pourrez lancer d’un air fier votre « alors, heureux(se) ? » .
Donc faut que la gougère monte. Et pour ça tous les moyens sont bons. Certes les dernières études scientifiques ont révélé qu’exécuter la « danse de la gougère » n’avait aucun impact. Mais les gens sont prêts à tout. Un individu abject (qui se disait mon ami )m’a avoué utiliser des préparations pour gougères achetées en supermarché. Je l’ai balancé dans la Seine les pieds coulés dans du gouda. Il y a des choses qui méritent la mort.

Je ne peux prétendre à 100% de réussite (je serai plutôt autour de 80%) mais je peux vous aider à crever de chaud (parce qu’au moment où j’écris ça il fait 30° et faire marcher son four aggrave les choses) en vous donnant ma recette et quelques trucs.

Les ingrédients

Il vous faut

100 à 125 g de Beurre
180 à 200 g de Farine
4 Œufs
100 g de Fromage

D’abord il faut faire une pâte à choux.
Faites préchauffer le four à 200-210°
Pour la pate à choux, vous versez ¼ de litre d’eau dans une casserole et vous ajoutez une pincée de sel. Ensuite il faut ajouter le beurre en petits morceaux. Le beurre doit être très froid (personnellement je le met au congélo quelques minutes)
C’est parti, vous faites chauffer la casserole à bloc ( sans doute difficile avec des plaques, j’ai jamais essayé, peut-être en les faisant préchauffer). Dès que ça bout vous comptez 20-30 s et vous ôtez la casserole du feu. Tout de suite, ajoutez toute la farine et remuez avec une cuiller en bois. Ca doit donner une pâte épaisse, relativement homogène qui ne colle pas aux bords de la casserole. Si la pâte est trop collante, remettez-la un peu sur le feu en remuant pour la dessécher.
Ensuite vous laissez refroidir un peu et vous ajoutez les œufs un par un en remuant après chaque œuf pour incorporer entièrement l’œuf au mélange.
Enfin vous ajoutez le fromage.
Une fois que vous avez votre préparation, vous formez des boulettes de pâtes, mettez-les dans un plat beurré allant au four en les  espaçant.
Vous enfournez à mi hauteur pour 40 minutes environ (+ ou – 5 minutes selon taille des boulettes, puissance du four, configuration des astres)
Théoriquement des gougères gonflées devraient en ressortir.

Cependant ce n’est là qu’une théorie, et plusieurs points font débat.

1)    A quel moment retirer la casserole du feu ?
Personnellement, je la retire quand ça bout, que le beurre a en partie fondu, mais qu’il reste quelques morceaux.


2)    4 oeufs ?
Allez, si ça rend votre pâte trop liquide, vous pouvez descendre à 3

Sinon il y a une secte qui ajoute à la pâte les jaunes et qui bat les blancs en neige pour les rajouter juste avant la cuisson.


3)    et le fromage, dans quel état ?
J’ai longtemps fait partie de l’école de la râpe argentée. Vous pouvez faire comme moi. Mais des fanatiques bourguignons ont piégé ma boite aux lettres et j’ai échappé de peu à la mort. Leur communiqué de revendication précise que le fromage doit être ajouté en petits cubes de 0,35 mm de côté.


4)    Qu’ajouter  d’autre à ma pâte ?
Des herbes hachées (ciboulette rulez), de la noix de muscade, mais tout ceci est facultatif.

[b]5)    le four à 205° alors ?
Vous pouvez. Mais après avoir lutté avec un colosse, celui-ci s’est révélé être cuisinier dans un restaurant céleste (je veux dire étoilé). Interrogé sur les gougères, il a tout d’abord refusé de parler. Mais les clefs de bras délient les langues. D’après lui l’idéal est d’enfourner à four très chaud (250-260°) et d’attendre quelques minutes le temps que les gougères prennent leur forme, puis vous entrouvrez le four quelques secondes et vous baissez à 180° pour la suite de la cuisson.
A ce propos n’ouvrez jamais le four en cour de cuisson en dehors de cette hypothèse, ou ça retombe et là, c’est dramatique.

Que dire de plus ? Servez chaud dès que c’est prêt avec une salade verte et un bourgogne blanc et si elles n’ont pas monté, vous pourrez vous en prendre à moi…

Bonne chance et que l’ascension soit avec vous.

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(45 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Ah l'amitié et ses valeurs, l'honnêteté, la franchise, le partage.
C'est beau.

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(6 223 réponses, dans Culture & médias)

Allez les bleus - Gronibard

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(10 réponses, dans Informatique)

Salutations, noble assemblée.
J'ose soumettre à votre sagacité la question qui me tient à trefle.
Je cherche un logiciel (freeware de préférence) capable de créer des diaporamas de photos et qui ne s'intègre pas à l'interface windows (je suis sous xp).

Des fonds charia? quelle importance? Qui de toute façon serait prêt à investir dans une enjeanrise qui n'a pas intégré la lapidation des femmes à sa charte des bonnes pratiques?

Plus sérieusement je ne pense pas que ces dernières recommandations (lapidation et mutilation ) auront une portée pratique importante, sauf si fonds charia signifie investir dans des mines de caillous et des fabriques de couperêts. Il faudrait savoir ce que HSBC entend par "placements conformes à la charia" mais je doute qu'il s'agisse d'investissements qui nuiraient à son image dans le monde occidental. Ce genre d'annonce doit à mon avis être rapproché des "fonds éthiques" et autres joyeusetés.

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(16 réponses, dans Jeux)

Pourtant le monde serait plus propre si les démons de Khorne étaient équippés d'un pot catalytique.

Celà dit j'ai toujours trouvé que le chaos dans warhammer était cantonné à un rôle extrêmement bourrin. C'était en tout cas le cas dans Warhammer Batailles, ça l'est peut-être moins dans le 40.000. J'admet préférer des troupes légères, mobiles et motivées à l'infanterie et à la cavalerie lourde.
Donnez-moi des eldars et je dévorerai vos cervelles!

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(8 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Conrad a écrit:

L'influence de Traque sur Internet sur les jeunes générations reste inquiétante.

Où as-tu vu Sandra Bullock dans ce texte?

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(18 réponses, dans Le coin du spoiler)

Plume a écrit:

Chirac retourne sur Mars.

Qui a payé le billet?

5 965

(5 réponses, dans Jeux)

Je me rappelle de nethack. Parfois c'étaient les rats qui te tuaient. Le bonheur.

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(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Je me permet un petit ajout suite à une discussion que j’ai eu chezwat sur cette affaire. En effet on m’a opposé plusieurs arguments « de bon sens » auxquels je peux opposer une réponse technique.

« L’état n’a pas à intervenir comme ça dans la vie privée des gens »
Cette objection n’a de sens qu’aujourd’hui alors que les incursions du droit pénal dans la vie privée sont minimes et que chacun peut revendiquer le bénéfice de la protection juridique de sa vie privée.
Avant le code pénal révolutionnaire, nombre d’actes qui semblent relever aujourd’hui de la sphère privée étaient interdits et punis par la loi. Ainsi la sodomie ou le suicide étaient des délits d’origine religieuse, mais que la justice de l’ancien régime punissait sévèrement.
C’est parce que le droit pénal s’est en grande partie retiré de ces domaines que la question de la légitimité de son intervention peut être posée.
Personnellement la justification qui m’a le plus convaincu est celle qu’emploie la CEDH dans l’arrêt de 1997 que j’ai évoqué plus haut. Je ne résiste pas au plaisir de vous le citer ici.

43.     La Cour estime que l'un des rôles incontestablement dévolu à
l'Etat est la régulation, par le jeu du droit pénal, des pratiques qui
entraînent des dommages corporels.  Que ces actes soient commis dans
un cadre sexuel ou autre n'y change rien.

44.     Le choix du niveau de dommage que la loi doit tolérer lorsque
la victime est consentante revient en premier lieu à l'Etat concerné
car l'enjeu est lié, d'une part, à des considérations de santé́ publique
et à l'effet dissuasif du droit pénal en général et, d'autre part, au
libre arbitre de l'individu.

La cour estime ensuite qu’il s’agit ici plus que de simples actes sexuels entre adultes consentants et que les états sont fondés à prendre en compte non seulement les dommages effectifs mais encore les dommages potentiels.

« Mais pourtant les clubs de SM ont pignon sur rue »
C’est vrai mais cela n’invalide en rien la démonstration. Si ils ont un brin de jugeote, les propriétaires de ces clubs veillent à maintenir les activités de leurs membres dans certaines limites. De leur coté, les autorités judiciaires et policières ont généralement des choses plus importantes à faire que d’empêcher des gens habillés de cuir de se flageller gentiment. Ils n’interviennent que lorsqu’ils estiment être confrontés à des faits graves ou dangereux pour la santé des personnes.
Cependant ce retrait de fait du droit pénal ne diminue en rien sa vocation à s’appliquer. C’est une des forces du droit : il peut rester effacé jusqu’à ce qu’on l’ait oublié, mais il est toujours capable de resurgir avec toute sa rigueur. Un exemple : vous pouvez garer votre voiture à un emplacement interdit pendant des années sans qu’on vous mette de contravention, mais si vous en retrouvez une sur votre pare-brise, vous ne pourrez pas prétendre que la tolérance dont vous avez bénéficié vous met à l’abri. Personne ne peut revendiquer un droit acquis à la non-application de la loi pénale.

5 967

(41 réponses, dans La déconne)

BaKouneT a écrit:

Beau, à Paris?

Hahaha.

Notre pluie est plus belle que votre soleil. Woody Allen ne disait-il pas "si vous n'avez jamais été embrassé à Paris pendant une après-midi pluvieuse, vous n'avez jamais été embrassé"?

5 968

(10 réponses, dans Cuisine)

Vak a écrit:

Oui, c'est très interessant, mais tes morceaux, tu les coupes d'à peu près quelle taille ?

Là c'est toi qui voit selon ton goût. Moi j'oscillle entre deux options 1) j'utilise un hachoir mécanique avec la grosse grille 2) je hache tout en petit cubes de moins de 0.5 cm d'arête.

Pour la présentation, si tu veux faire quelque chose de joli, le verre c'est bien mais je ne le fais pas trop, je trouve ça peu pratique. Le mieux à mon sens c'est de faire un service à l'assiette où tu le sers avec un peu de salade à côté quelques tranches de pain toasté et des brins d'aneth pour décorer. Tu en fais une sorte de flan au milieu de l'assiette et le tour est joué.

Autant le preux chevalier qui donne le temps d’une soirée à une demoiselle en détresse, que l’ignoble pervers qui attire dans son antre une innocente jeune fille, tous deux voient se poser à eux un délicat problème : que manger ce soir là ?

Celui qui veut éviter le restaurant et les  plats tout cuisinés, et qui choisit de cuisiner rencontre plusieurs difficultés. D’abord, cuisiner est toujours un risque : contrairement à la nourriture toute prête, on peut rater un plat  et ce d’autant plus qu’on n’a  pas l’habitude de cuisiner ou qu’on est nerveux (l’idée qu’une fille vient dîner peut rendre nerveux). La recette doit donc être simple. Ensuite,  cuisiner prend du temps et ce temps n’est pas toujours disponible, et certains préfèrent ne pas passer huit heures devant les casseroles. La recette doit donc être rapide à réaliser. Enfin les filles ont tendance à faire attention à leur ligne et rechigneront à la vue trop lourd ou trop consistant. Un tel plat ne pourra de toute façon qu’influer négativement sur le réjouissances d’après repas. La recette doit donc être (relativement) légère.

De plus, pour des questions de prestige personnel, le plat devra 1) renvoyer une image de luxe (pour votre prestige auprès de la gent féminine), 2) ne pas coûter trop cher (pour votre prestige auprès de votre banquier).

Il existe un plat qui répond à tous ces critères, et c’est le tartare de saumon.
La recette en est simple, elle ne nécessite ni cuisson, ni tour de main particulier. En effet il suffit de hacher tous les ingrédients et d’être attentif à l’assaisonnement(seul point délicat).
La recette est rapide à réaliser, vous la préparerez en une vingtaine de minutes maximum si vous disposez déjà de tous les ingrédients. Ceux-ci sont faciles à trouver. Une fois réalisée, le tartare peut se conserver au frigo, vous laissant être aux petits soins pour votre invitée.
Enfin la recette est (relativement) légère, souvent appréciée du deuxième sexe, et d’un prix restant modéré (elle vous coûtera une petite dizaine d’euros maximum).

Les ingrédients

A l’origine, le tartare de saumon c’est simplement du saumon haché avec des fines herbes et quelques épices et condiments. Mais cette base vous permet de nombreuses variations.

Le saumon
Il vous en faut à peu près 200g pour deux (doublez les quantité si vous en faites le plat principal)
L’alternative c’est saumon cru ou saumon fumé, ou un mélange des deux. Le saumon cru a un goût de poisson plus prononcé que le fumé, et il se trouve un poil plus difficilement, mais certains amateurs ne jurent que par lui. Le saumon fumé se trouve facilement (tout le monde en vend) et son goût est plus standard. Optez pour lui si vous avez un doute sur vos goûts ou ceux de votre invité. Personnellement j’utilise un mélange 1/3 cru et 2/3 fumé.

Les fines herbes
Vous avez l’embarras du choix mais je recommande sans hésitation l’aneth (un bouquet). Le cerfeuil a ses partisans et il apporte quelque chose. La ciboulette est déjà une innovation, mais elle peut se justifier (attention à ne pas en abuser)

Les épices et condiment
Sur ce point il y a des querelles d’experts. Et c’est le seul endroit où vous pouvez tout faire rater. Seule solution : goûtez, et prenez garde à ne pas avoir la main trop lourde. Pour certains l’ajout de citron est une trahison ; ce n’est pas mon avis. Sur le citron, les puristes vous chanteront les louanges du citron vert (un ou deux selon votre goût), tandis que d’autres avoueront utiliser des citrons jaunes (pas plus d’un, d’après moi).
Le Tabasco est une solution radicale, mais en quantité modérée (pas plus de qautre à cinq gouttes !)il est à même de relever un peu le tartare.
Le gingembre est très nouvelle cuisine et le mythe de ses effets aphrodisiaques le rendent attirant. C’est d’après moi une erreur d’en rajouter, surtout si on n’a pas l’habitude d’en utiliser, il vous ratiboise le plat comme rien. Une cuiller à soupe pour les téméraires.

Les fioritures
Les riches ont la possibilité de frimer en ajoutant des œufs de saumon. C’est classe mais cher et pas indispensable.
Ceux qui veulent augmenter le volume du tartare sans trop augmenter son prix peuvent y ajouter des légumes hachés (tomate, mange merde d'avocat, poivron jaune) ou encore du fromage blanc (pas plus de trois cuiller à soupe). Ca dénature un peu le plat (est-ce encore du tartare de saumon ?) mais c’est possible, l’inconvénient étant que ça  a tendance à affadir, ce qui pousse à mettre plus de condiments, donc à prendre des risques.

La préparation
Elle est simple : vous hachez le saumon ou bien vous le coupez en petits cubes, vous hachez et ciselez les fines herbes, vous mélangez le tout et vous ajoutez les condiments juste avant de servir (surtout si vous mettez du citron). Mélangez, c’est prêt.

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(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

ffiixx a écrit:
thedarkdreamer a écrit:

je pourrais me décrire comme un juriste relativement généraliste, tendance droit privé avec un accent sur les procédures et le pénal, en ajoutant une spécialisation en sociologie du droit et une petite affinité avec la criminologie et la science criminelle.

Oserais-je te demander ce que tu penses de la tendance casse couille avec un accent sur le pète plus haut que son cul ?

J'y participe avec la dernière énergie.

5 971

(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Receswind a écrit:

Tu es quel genre de juriste (sans indiscrétion évidemmement, loin de moi l'idée de porter atteinte à ton droit à la vie privée)?

Je ne saisis peut-être pas le sens exact de ta question mais je pourrais me décrire comme un juriste relativement généraliste, tendance droit privé avec un accent sur les procédures et le pénal, en ajoutant une spécialisation en sociologie du droit et une petite affinité avec la criminologie et la science criminelle.

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(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Napalm a écrit:

Y'a pire comme tortures (fer rouge et compagnie), c'est surtout que la victime à du porter plainte car ils ne se sont pas arrêtés quand elle l'a demandé. Mais bon, je la trouve quand même un peu conne pour avoir fait confiance à des bourreaux bourrés.

Après s'être fait virer de tous les clubs sm de bruxelles vu que leurs pratiques étaient trop trash, ils avaient loué et aménagé un local pour torturer la femme (pour moi c'est le mot à employer quand tu fais perdre conscience aux gens avec des chocs électriques). Et les faits mentionnent des marquages au fer rouge. On est donc ici plus loin que la simple base du s.m ou les clubs ne les auraient pas foutus dehors. L'affaire est arrivée devant les tribunaux belges parce qu'ils avaient tourné une cassette de leurs exploits dans leur local spécial, sur laquelle la police a mis la main, à ma connaissance la victime n'a jamais porté plainte (l'un des deux mecs était son mari).

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(25 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Le malaise du juriste

Faire du droit c’est être un bourrin, là dessus nous sommes tous d’accord. La fréquentation de matières où le chauffeur du bus qui a fauché un piéton demande des dommages/intérêts pour les dégâts sur son pare-choc (joies du droit civil) ou dans lesquelles le type explique que « oui elle était nue, oui elle était recroquevillée dans un coin de la pièce mais je bandais pas alors je l’ai pas violée : je suis innocent » (joie du droit pénal), tout ça vous blinde assez vite. Et assister à des audiences de cour d’assise vous convainc assez vite que les méchants de cinéma seraient presque des gentils : eux comprennent au moins la nature de leurs actes. Franchement une journée de cour d’assise et vous pourrez regarder Saw comme une bluette sentimentale et lire Stephen King pour vous détendre.
Sauf que le blindage n’est pas absolu. Et que vous tombez parfois sur des trucs si monstrueux que votre quatre heure remonte à très grande vitesse admirer le monde extérieur.
J’ai lu Sade. Et j’ai lu Sacher Masoch. J’ai bien aimé American Psycho de Ellis. Mais ce sont des fictions. Je sais que les hentaï ultra hard existent et que des gens fantasment dessus : ce ne sont que des dessins animés. La beauté maléfique du droit c’est qu’il vous fait toucher le phénomène qu’il concerne et que vous savez qu’il est réel.
Le pénal est le réceptacle de la noirceur humaine, enfin de la part de celle-ci qui est concernée par les tribunaux. Et ici ce qui est en cause c’est le sado-masochisme.
Je me permets de vous donner quelques explications. En droit pénal français il faut, pour prononcer la culpabilité de l’accusé que l’infraction soit constituée. Pour constituer l’infraction, il faut réunir trois éléments : un élément légal (le comportement est puni par la loi), un élément matériel (un comportement, un résultat et un lien de causalité entre eux) et un élément moral (la volonté d’accomplir l’infraction). Que la victime soit consentante ou non est indifférent. Si untel vous demande de lui mettre une baffe et que vous le faîtes, vous commettez un délit de violences volontaires : exercer des violences sur autrui est interdit par la loi (élément légal), vous avez frappé quelqu’un (élément matériel) et vous vouliez votre comportement (élément moral).
D’où la mauvaise situation pénale des pratiquants du SM : ce qu’ils font équivaut à un délit et on peut les poursuivre devant les tribunaux pour ça. Peut-être vous dites-vous : mais si ça se passe entre personnes adultes et consentantes où est le mal? Petits malins, si vous étiez des juristes, vous auriez invoqué la vie privée familiale protégée par l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme. Et si les tribunaux de votre pays vous donnent tort, vous allez devant la cour européenne des droits de l’homme qui veille au respect de cette convention.
La position de la cour est que poursuivre des pratiques sadomasochistes constitue une ingérence dans la vie privée (dont les pratiques sexuelles font partie) mais que celle-ci est proportionnée (on ne vous envoie pas en taule parce que vous menottez votre copine) et justifiée par des intérêts supérieurs. Autrement dit, on protège les gens contre eux. La solution contraire serait particulière puisqu’on pourrait s’abriter derrière la vie privée et le consentement de la victime pour justifier le meurtre et la torture (« oui je l’ai découpé vivant, tué et mangé, mais il était d’accord et c’était chez moi, on dérangeait personne! ».)
Or donc j’apprends que la position de la cour a légèrement changé, je vais donc voir l’arrêt sur son site (http://www.echr.coe.int/echr) et là je suis pris du malaise du juriste. Parce que parfois les faits ne sont pas digérables comme ça. Or la cour européenne des droits de l’homme a une particularité que j’aime bien : par rapport aux tribunaux français, elle détaille beaucoup plus les faits et les raisons de son jugement.
Dans ce cas précis j’ai presque regretté la précision des faits. Regret passager : il faut au contraire être conscient que ça existe, que des gens sont prêts à torturer pour de vrai leur semblables pour en tirer du plaisir sexuel.
Bon, je vous ai ennuyé et avertis : âmes sensibles, interrompez ici votre lecture, voici les faits tels qu’ils sont rapportés par la cour.

9.  Les requérants sont nés respectivement en 1945 et 1949. Le premier était magistrat et réside à Duffel (Belgique). Le second est médecin et réside à Herne (Belgique).
10.  De 1990 à 1996, les requérants fréquentèrent un club sadomasochiste dont les propriétaires firent l’objet d’une enquête judiciaire qui fut étendue aux requérants. Ceux-ci se virent alors renvoyés devant la cour d’appel d’Anvers par application du privilège de juridiction visé à l’article 479 du code d’instruction criminelle, le premier requérant étant juge au tribunal de première instance de Malines.
11.  Le 30 septembre 1997, la cour d’appel d’Anvers reconnut les requérants, avec trois autres personnes, coupables de coups et blessures volontaires (articles 392 et 398 du code pénal) et, en ce qui concerne le premier requérant, d’incitation à la débauche ou à la prostitution (article 380bis, § 1 ancien du code pénal). Le premier requérant fut condamné à un an d’emprisonnement et 100 000 francs belges (BEF) (2 478 euros (EUR)) d’amende avec sursis, assorti notamment de l’interdiction d’exercer pendant cinq ans toute fonction, emploi ou office public (article 31, 1o, 3o, 4o et 5o du code pénal). Le second requérant fut condamné à un mois d’emprisonnement et 7 500 BEF (185 EUR) d’amende avec sursis.
12.  S’agissant des coups et blessures, la cour d’appel constata une escalade des pratiques sadomasochistes du premier requérant avec son épouse et distingua quatre phases dans cette évolution. Alors que le couple s’y était adonné d’abord de manière inoffensive, au domicile conjugal (première phase), il se mit, après un certain temps, à fréquenter un club (deuxième phase), puis un autre (troisième phase), où les pratiques étaient plus violentes, pour finalement se livrer à des pratiques d’une extrême violence dans des locaux spécialement loués et aménagés à cet effet par les intéressés (quatrième phase), le règlement des clubs précédemment fréquentés interdisant celles-ci. La cour d’appel considéra que les pratiques constitutives de la première phase étaient beaucoup moins graves et eurent lieu dans des circonstances n’appelant pas l’intervention du juge pénal. Quant aux pratiques qui eurent lieu lors des deuxième et troisième phases, le dossier ne contenait pas de données précises au sujet du comportement du premier requérant à cette occasion, si bien qu’aucune condamnation n’était à prononcer de ce chef.
13.  En revanche, la nature des pratiques lors de la quatrième phase, elle, était connue, car ces pratiques avaient été enregistrées sur des cassettes vidéo qui avaient été saisies lors de l’instruction. On y voyait les prévenus utiliser des aiguilles et de la cire brûlante, frapper violemment la victime, introduire une barre creuse dans son anus en y versant de la bière pour la faire déféquer, la hisser suspendue aux seins puis par une corde entre les jambes, lui infliger des chocs électriques, des brûlures et des entailles, lui coudre les lèvres vulvaires et lui introduire, dans le vagin et l’anus, des vibrateurs, leur main, leur poing, des pinces et des poids.
14.  Ainsi par exemple, certaines scènes enregistrées en vidéo montrent-elles la victime hurlant de douleur pendant que les prévenus continuaient de la hisser par les seins au moyen d’une poulie, la fouettent puis lui attachent encore des poids aux seins. Lors d’une autre scène, la victime se voit hisser par une corde et les prévenus lui attachent des pinces aux mamelons et aux lèvres vulvaires, pour ensuite lui administrer pendant plusieurs secondes des chocs électriques, suite à quoi la victime perd conscience et s’effondre. Une autre fois, la victime subit des marquages au fer rouge.
15.  La cour d’appel nota aussi que plusieurs fois, les prévenus ont tout simplement ignoré que la victime criait « pitié ! », le mot par lequel il aurait été convenu entre les intéressés que la victime pouvait immédiatement mettre fin aux opérations en cours. Ainsi par exemple quand la victime, suspendue, se voyait planter des aiguilles dans les seins (au moins sept aiguilles dans chaque sein), les mamelons, le ventre et le vagin, elle se voyait ensuite introduire une bougie dans le vagin, puis fouetter les mamelons. Quant elle hurlait de douleur et criait « pitié ! » en pleurant, les prévenus continuaient de lui planter d’autres aiguilles dans les seins et dans les cuisses, au point qu’un des seins se mit à saigner. Peu après, la victime, qui était alors suspendue par les pieds, se voyait administrer cinquante coups de fouet, pendant qu’on lui faisait couler de la cire brûlante sur la vulve puis qu’on lui introduisait des aiguilles dans les seins et les lèvres vulvaires.
16.  Même si ces faits n’ont pas laissé de séquelles durables, à part quelques cicatrices, ils étaient, de l’avis de la cour d’appel, d’une particulière gravité et susceptibles de provoquer des blessures et lésions sérieuses, en raison de la violence utilisée à cette occasion ainsi que de la douleur, de l’angoisse et de l’humiliation infligées à la victime.
17.  La cour d’appel releva en outre que pendant leurs ébats, et contrairement à la norme dans ce domaine, les requérants buvaient toujours de grandes quantités d’alcool, ce qui leur faisait rapidement perdre tout contrôle de la situation.

Bref l’horreur. Alors comme je suis juriste, je vous fais partager mon malaise. La cour a estimé que la répression de faits relevant de la vie privée ne constituait pas ici une violation de l’article 8 protégeant celle-ci. Mais dans cet arrêt, elle laisse entendre que c’est le défaut de consentement de la victime qui justifie cette répression.

85.  En l’espèce, en raison de la nature des faits incriminés, l’ingérence que constituent les condamnations prononcées n’apparaît pas disproportionnée. Si une personne peut revendiquer le droit d’exercer des pratiques sexuelles le plus librement possible, une limite qui doit trouver application est celle du respect de la volonté de la « victime » de ces pratiques, dont le propre droit au libre choix quant aux modalités d’exercice de sa sexualité doit aussi être garanti. Ceci implique que les pratiques se déroulent dans des conditions qui permettent un tel respect, ce qui ne fut pas le cas.

Maladresse de rédaction visant à justifier une atteinte au droit à la vie privée en insistant ici sur le défaut de consentement ? Ou bien la cour a-t-elle implicitement affirmé qu’on peut torturer dans sa cuisine pour peu que la victime soit consentante ?
Malheureusement j’ai un doute, et c’est sans doute pour ça que je ne me sens pas très à l’aise…

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(8 réponses, dans Jeux)

Un Akuma, même bien joué, ne peut rien contre un bon shoryuken en X-ism....
Allez, venez... (j'avais un petit niveau sur psx moi)

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(7 réponses, dans Questions / Réponses)

mmm, ça me fait penser qu'il faudrait que je théorise le tartare de saumon (simple, léger et classe), idéal pour un diner amoureux. Mais je réalise que c'est un peu tard pour ton diner.