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Dans les années 1830, l'esprit des Saint-Simoniens soufflait sur la France et la Monarchie de Juillet. Les journaux possédés par ce groupe d'économistes, d'industriels et d'intellectuels étaient remplis d'idées de progrès, ou d'information techniques et scientifiques. En particuliers, certains articles étaient dédiés au chemin de fer et aux progrès qu'il apporterait.
C'était alors l'Angleterre, plus avancée dans la Révolution Industrielle, qui servait alors d'exemple, car elle avait la première vue un réseau de chemin de fer. En effet, dans le pays de Galles, deux forges étaient reliées entres elles par un réseau de rails en bois (mais dans le principe, c'est compté comme étant un chemin de fer).

Les  frères Emile et Isaac Pereire étaient en relation avec les milieux Saint-Simoniens.Selon eux, , les chemins de fer permetteraient de donner plus de force à l'expansionnisme industriel Français. C'est ainsi qu'ils lancèrent dès 1832 une campagne de promotion du système ferroviaire à travers le Globe, journal acheté par les saint-Simoniens. Et après trois années de démarches et de débats avec les opposants au projet, ils obtinrent gain de cause. En effet, la loi du 9 juillet 1835 concéda pour 99 ans la concession de la ligne Paris-Saint Germain à Emile Pereire, à ses frais, risques et périls.

La gare fut installé à Saint-Lazare, un tunnel percé, et deux ponts montés au dessus de la Seine. En seulement 2 ans, le chantier fût achevé. La plupart des problêmes techniques furent résolus grâce aux deux ingénieurs Emile Clapeyron et Eugène Flachat. Seulement, le trajet se terminait au Pecq, car la pente pour rejoindre St-Germain était alors trop forte pour une locomotive, un omnibus à cheval se chargeant d'emmener les voyageurs jusqu'à St-Germain.

C'est donc le 24 août 1837 que la Reine Amélie inaugura cette ligne, accompagnée de ses fils. En effet, les Chambres s'étaient opposées à ce que le Roi Louis-Philippe risque sa vie dans ce voyage. Ce premier convoi fût composé de sept voitures, ou s'entassèrent 600 personnes. Toute la presse fit l'écho de ce voyage, ce qui fit que le surlendemain, le 26, l'ouverture publique fût un énorme succès. En effet, les premières semaines, près de 20000 personnes par jours furent transportées. Au bout d'à peine deux mois d'exploitation, la recette s'élevait à 440 216,95 francs. Les deux villes étaient reliées en moins de 30 minutes, contre 4 heures pour des voitures à cheval. C'était un succès total.

Et c'est se succès retentissant qui permettra la création d'un vaste réseau de chemins de fers en France. En effet, cette ligne relativement courte (>20km), allait servir de « vitrine » technologique du chemin de fer en France. Comme dit avant, la vitesse de l'ouvrage avait eu de quoi impressionner  les plus réticents. Mais surtout, là où les frères Pereire avaient particulièrement bien joué leur coup, c'était dans le choix de l'emplacement de la ligne. En effet, ils avaient créée une ligne qui permettait aux parisiens aisés de la bourgeoisie ou de la noblesse (le ticket de train était en effet relativement cher, pour un ouvrier s'entend) d'aller à leur lieu de promenade préférée, Saint-Germain. Après, tout est logique, cette « élite » fascinée par les avantages de rapidité et de fiabilité (les diligences, à l'époque, étaient des cauchemars en termes d'accidents) des chemins de fers va soit fournir des fonds (investir des capitaux dans leurs enjeanrise, par exemple), soit être une clientèle fidelisée.

De plus, ce court tronçon de chemin de fer allait servir de chemin de fer test, un peu comme une sorte d'école du métier. En effet, les ingénieurs qui allaient plus tard créer les plans du reste du réseau ont étés formés sur la ligne Saint-Lazare/Saint-Germain, certains ouvriers avant de travailler sur d'autres projets de lignes avaient peut-être eux aussi participé à la création de la première ligne en France. Aussi, plus généralement, les techniques ont  aussi étés apprises dans ce premier chantier (chercher les plus grands angles possibles pour tourner, les terrains les plus stables etc...).

La ligne de chemin de fer qui reliait Paris à Saint-germain à donc été une étape importante dans la généralisation des chemins de fers en France.

Alors, c'est à chier ou c'est correct ?
Et puis, plus important, j'ai décidé de prendre un nouvel avatar, donc si vous avez des domo-kuns qui dansent ou des trucs encore plus débile, je susi preneur (mais je vais aussi demander à /g/).