*générique d'Urgence*

- Thread en état critique, attaque de hors sujet grave

- Les causes?

- Mal-comprenance généralisée et mauvais esprit

- Aïe.

- Attention! Pertinence baisse! 23%

- Préparez une intervention!

- 18... 15... 13...

- Il me faut un Hellsing sur le champ!

- Tout de suite!

http://be.img.v4.skyrock.com/be7/h-alucard-h/pics/246000170_small.jpg

Celes Victoria

En plus d'être affublée d'un nom sur lequel je ne m'étendrai pas, cette fille ne sert à rien. A RIEN! Elle est une sorte de princesse Daisy en actes, avec la déception supplémentaire qu'on attendait autre chose d'elle, comme par exemple qu'elle soit un minimum utile à son maître.

Chaque fois qu'elle se fait écraser par un monstre minable, on espère, d'autant que lui a l'air de s'en foutre. Et là, négligemment, il la sauve.

Déception, encore.

Ska a écrit:

http://www.tvblabla.net/mt_320/mt-stati … Lignac.jpg

J'ai failli l'oublier celui là, j'aimerais lui défoncer ce petit sourire de merde à grands coups rangers.

Je ne comprend pas non plus comment les gens peuvent supporter l'expression crispée de son visage.

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(19 réponses, dans Le coin du spoiler)

aliocha a écrit:

Les Anglais sont à part, définitivement.

Première tentative de hors sujet grave: j'ai une série anglaise fétiche, et c'est "The New Statesman". Une série satirique sur les conservateurs sous Tatcher. Ca n'a pas la profondeur de Twin Peaks, mais c'est cynique et réjouissant.

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(64 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Receswind a écrit:

C'est vrai que le divorce chez un mange merde d'avocat, c'est vachement plus romantique.

D'une part, parler du "romantisme" du divorce, c'est toujours délicat.

D'autre part, ce qui compte n'est pas l'mange merde d'avocat où l'enculé de enculé de notaire, mais le fait que ça se fasse devant un juge. Obliger les gens à passer devant un juge pour se séparer, ça signifie quelque chose. Le mariage ne peut être rompu par simple mutuus dissensus, comme pourrait l'être un contrat synallagmatique ordinaire.

Le passage devant l'enculé de enculé de notaire a sa symbolique, mais il suggère moins que la faculté de rompre le mariage n'appartient pas complètement aux parties, que le mariage est plus qu'un simple contrat, à savoir une institution juridique.

aliocha a écrit:

Un vrai divorce ça se fait à coups de pelle-à-tarte dans la gueule, et pour la garde des mômes aujourd'hui on a des congélos.

Très bon, le coup de la garde et des congélos, je le replacerai.

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(39 réponses, dans Questions / Réponses)

Bic orange jetables pour ma part.

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(185 réponses, dans Questions / Réponses)

Moron a écrit:

Waaaaai. Chez Pluuuume.

EDIT : on reserve le mm lit. et pis je peux aider pour la cuisine encore.

Pour la cuisine, je verrai ce que je peux faire. Si j'ai du temps, ce dont je doute, on pourra complexifier un brin.

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(11 réponses, dans La une)

Solilok a écrit:
thedarkdreamer a écrit:

Le jambonneau est un cadeau des dieux.

Fais gaffe à la condamnation par fatwa interposée.

M'en fous, le temps qu'ils arrivent, j'aurai récupéré l'os, et ce sera bien pour se défendre façon néandertal.

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(64 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

yoother a écrit:

quel romantisme

A partir du moment où on divorce devant enculé de notaire, ce qui est envisagé à l'heure actuelle, le mariage n'est qu'une affaire de gros sous. Pourquoi la traiter différemment des autres affaires?

reblochon a écrit:

Dans tous les cas, ne pas oublier de la jardiner une derniere fois la veille.

"Allez, on se marie demain, quoi."

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(11 réponses, dans La une)

Raah, j'ai goûté aux lentilles que j'ai fait cuire avec mon jambonneau de mercredi, quelle merveille!

Le jambonneau est un cadeau des dieux.

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(64 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Sous cet angle, pas besoin de changer le calendrier, nul ne peux t'obliger à te marier.

Tu la laisses organiser la cérémonie, et...

a) tu n'y vas pas

b) tu y vas et tu quand on te pose la question, tu réponds "NON"

c) tu y vas et tu quand on te pose la question, tu réponds "NON", puis tu dis à ta copine "au fait, je te quitte"

d) tu y vas et tu quand on te pose la question, tu réponds "NON", puis tu dis à ta copine "au fait, je te quitte", puis tu dis aux invités "mais le vin d'honneur et le banquet ont bien lieu, hein, on n'a pas fait venir le traiteur pour rien"

Bon, il y a un risque juridique qu'on juge la rupture un peu brutale (la manière correcte est de rompre les fiançailles un peu à l'avance, de ne pas laisser les préparatifs trop s'engager, etc...).

Mais on ne peux te marier sans ton accord.

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(5 631 réponses, dans Culture & médias)

Bourvil - c'est l'piston

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(64 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Tout n'est pas perdu. Tu n'es que fiancé, et s'il y a un principe avec les fiançailles, c'est que tu peux les rompre quand tu le souhaites.

Mais je ne pense pas que ce soit forcément ce que tu souhaites. le mariage n'est pas une chose horrible, c'est juste une institution juridique qui encadre la famille, et qui coûte bonbon si tu essaie d'en sortir de ton vivant.

A ma connaissance, il y a des asiléens mariés qui ont survécu, et le vivent plutôt bien.

JuB a écrit:

J'ai donc testé cette recette hier soir avec des criques fait maison, ça m'a valu des fors bons compliments mais une nuit tres pieuse avec ma petite amie à cause de la digestion.

Merci darky!!! MERCI!!

Par curiosité, tu as fait quelle version?

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(185 réponses, dans Questions / Réponses)

Napalm a écrit:
donspliff a écrit:

Un lieu privé est souhaitable.

Ouais mais y'a pas de la bouffe thai à volonté.

Sauf si on fait ça chez moi un début de mois.

Hélas 1) c'est un peu petit et 2) je doute d'avoir assez de temps pour cuisiner autant dans les mois qui viennent.

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(14 réponses, dans Culture & médias)

jagermeister a écrit:
aliocha a écrit:

ce n'est pas sur les accents circonflexes que les Français font le plus de fautes mais sur les doubles lettres, les accords, les homonymies, la syntaxe et, surtout, les participes passés qui sont un cauchemar, y compris avec l'auxiliaire "être".

Sans oublier les erreurs de conjugaison. tu peux d'ailleurs citer une faute que 9 internautes sur 10 font :  confondre, à la 1ère personne du singulier, le futur simple de l'indicatif avec le présent du conditionnel pour les verbes du 1er groupe. (cf. 1er post)

Grossière méprise, que je te pardonne bien volontiers. Tout le monde, à part toi, aura compris que quand je dis "et j'aimerai avoir votre avis", j'annonce ma future satisfaction quant au développement d'un thread par moi initié, qui apportera à mes questions des réponses.

Celui qui se hasarderait à évoquer ma mauvaise foi révèlerait sa nature de médisant.

reblochon a écrit:

Pour les grands-meres je rajouterais:

Nous sommes entièrement d'accord.

L'ordinateur que j'utilise intègre firefox avec son correcteur intégré, et j'avoue être assez destabilisé par son sectarisme en matière d'accents circonflexes.

A ma connaissance, la réforme de 93 n'avait pas tranché, et l'on restait libre d'écrire fraîcheur plutôt que fraicheur, coût substitué à cout, et caetera

Je sais qu'il y a du linguiste et du philologue dans le coin, et j'aimerai avoir votre avis. Comment faites-vous? Vous suivez le correcteur? Vous vous en défiez comme de la peste?

JuB a écrit:

Et comme accompagnement tu me conseillerais quoi?
Je vais peut être la tester ce soir.

Une purée, du riz, des pâtes...

Railt a écrit:

La nouvelle cuisine, je ne sais pas. Bien sûr, l'art français de la table s'ouvre à de nouveaux horizons, mais tant qu'il y aura des grands-mères, il y aura des raisons d'espérer. Perso je suis assez eclectique et je suis sûr d'une chose : les anciens savaient déjà utiliser les échalotes. Je pense toutefois que le mélange pommes échalotes menthe n'a rien de délicat, et ressemble plutôt à la grosse bertha du salé sucré. L'adjonction du curry dans le poulet n'est pas non plus une nouveauté.
Après, ta deuxième recette est bien, mais elle doit nourrir moins de personnes.
La nouvelle cuisine se justifie autant par les nouveaux aspects d'une société de consommation (de celle qui ne veut pas voir un poulet entier ni le préparer, et encore moins le tuer, le plumer et le vider) et par les contraintes de temps que par la volonté de créer des mets aux accords plus subtils.

On parle de qualité des ingrédients, et du fait qu'une sauce trop lourde vient souvent cacher leur médiocrité. Je ne suis pas d'accord. M'étonnerait que tu connaisses la race du poulet qui te donne ses ailes et ses pattes (ah ! le goût d'un la flèche ! La Sumatra ! ! la Houdan et la Gauloise). Et quid du blanc, moins goûteux mais qui apprend à nos têtes blondes à apprécier la viande ? Et quid des sot-l'y-laisse, puisqu'on parle de saveur ? sur ton blanc de poulet et sur tes ailes, qui proviennent dans la majorité des cas d'une poule de ponte, tu te régales mais tu ne sais pas ce qu'est un vrai poulet. Enfin, pas forcément toi, mais la plupart des personnes qui font ce genre de recette.

En fait, acheter ainsi son poulet, c'est comme faire un tournedos Rossini avec un steak haché un foie gras honnête.

Oh, je ne suis pas exempt d'un certain scepticisme au sujet de la nouvelle cuisine, et c'est pourquoi je met les deux recettes en regard. Et bien sûr, on utilisait les échalotes avant.
Ton évocation du terroir rejoint ce mouvement de retour aux sources qui a été une des réactions critiques à la nouvelle cuisine, mais qui en intègre certaines composantes aussi.

Sur la sauce qui vient cacher la médiocrité, je ne fais que reprendre en la simplifiant adressée par les tenants de la nouvelle cuisine à l'ancienne. A savoir, "avec vos sauces riches et vos préparations compliquées, on oublie l'ingrédient originel".
Certes, selon qu'on utilise un poulet classe A élevé en cage, et un bon poulet fermier, le plat change. Mais je maintiens que le changement sera davantage perceptible avec la seconde recette qu'avec la première. Et en ce sens, la nouvelle cuisine nécessite d'être plus riche que l'ancienne, parce qu'elle pardonne beaucoup moins un manque de fraîcheur ou de qualité de l'ingrédient. Parce que le propos de la nouvelle cuisine est précisément un respect plus grand de sa saveur première. Ça ne signifie pas qu'elle y parvienne nécessairement, et qu'elle ne puisse pas manquer parfois de finesse.

Les recettes de grand-mère ont pour elles l'expérience (et en cuisine, peu de choses sont plus importantes), et le fait d'utiliser des ingrédients peu coûteux. Parce que je vois autour de moi une surenchère dans la recherche de l'ingrédient parfait, et si j'admets être moi-même quelque peu snob sur certains points, je trouve que ça va trop loin. Oui, un poulet de supermarché n'est pas l'ingrédient idéal. Mais précisément, tu peux en faire quelque chose de mieux que ce qu'il était à l'origine, en le cuisinant. On peut cuisiner du poulet sans avoir dans le Gers ou les Landes son producteur attitré qui engraisse la volaille au maïs bio de son champ et la décapite de façon traditionnelle après une séance rituelle de chatouilles pour attendrir la viande.

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(23 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Receswind a écrit:
leo a écrit:

oué, comment il vont payer le procès que va leur faire meetic ?

Un procès sur quel fondement?

Parasitisme commercial? Le nom est proche, la charte graphique aussi, mais mes rudiments de droit commercial datent, donc ma réponse est plus hasardeuse que sérieuse.

Hoegarden a écrit:

Ce genre de recettes, c'est bien pour faire plaisir à ta chérie l'été, mais l'hiver, il faut de la bouffe bien grasse qui colle au bide avec de la sauce épaisse qui déborde de l'assiette.

Style le boeuf bourguignon que j'ai mangé la semaine dernière?

Cette semaine, je me fais un jambonneau.

Ariankh a écrit:

La seule chose qui me dérange, c'est le sucré/salé. Non pas que ca soit mauvais, mais pour certains ca passe pas, et tous les plats "branchés" (ou ce qui me semble l'être du fond de ma campagne) en ont...

Et la menthe aussi, mais c'est personnel. Y a rien a faire, la cuisine traditionnelle a beau peser sur le ventre, elle n'en reste pas moins universelle : tout le monde aime. Alors qu'il y aura toujours des chieurs contre les pommes, le curry ou l'assiette a moitié vide.

C'est un des points sur lesquels la nouvelle cuisine triomphante a été amendée. Le retour de la cuisine "terroir" a été portée par des chefs comme Bocuse, notamment. Effectivement, chez certains, la nouvelle cuisine, ça ne passait pas.

Maintenant, il ne faut pas mettre le mélange sucré-salé sur le dos de la nouvelle cuisine. Le canard à l'orange existait avant la nouvelle cuisine, pour autant que je sache.

reblochon a écrit:

La seule chose qui me dérange, c'est le sucré/salé. Non pas que ca soit mauvais, mais je trouve ca degueulasse. Et le gout de menthe avec ma viande ... ca me rappelle asterix chez les bretons !

Attend un peu que je poste ma prochaine recette, celle que je fais dimanche prochain: le boeuf à la guiness.

Le principe d’une victoire idéologique, c’est d’être invisible. L’idéologie victorieuse a disparu du champ de vision : elle est dans le regard de chacun. Au point qu’il est difficile d’imaginer l’avant. Comment pensait-on le psychisme avant Freud ? Le lien entre politique et économique avant Marx ? Dur à dire.

En cuisine française, on sort tout juste d’un affrontement de grande ampleur entre haute cuisine et nouvelle cuisine. Avec une victoire écrasante de la nouvelle cuisine. Le poulet au cidre, c’est l’occasion de comprendre les raisons de cette victoire.

La haute cuisine française s’appuyait sur des sauces chaudes délicates à réaliser, sur des garnitures riches, sur des plats mijotés longtemps. Les variantes de béarnaise ou de béchamel se comptent par dizaines dans les manuels de cuisine de l’époque. Que la cuisson d’un plat puisse durer des heures relève de l’évidence.

Au début des années 70, les critiques s’intensifient : trop complexe, la haute cuisine produit des plats lourds et difficiles à digérer, avec des sauces qui cachent parfois la piètre qualité de l’ingrédient principal, lui-même trop souvent surcuit.
A la place est promu un nouveau modèle, la nouvelle cuisine, qui promeut la fraicheur et la qualité des produits, la légèreté voire l’absence des sauces, des cuissons courtes, et la fin des garnitures trop riches, remplacée par des portions plus réduites mais mieux présentées.

Cette année, j’ai réalisé, à peu de temps d’intervalle, les versions nouvelle et ancienne cuisine du même plat : le poulet au cidre. Ma faveur va sans conteste à la nouvelle cuisine : je suis un enfant de mon époque.

Le poulet au cidre ancienne version

C’est un plat mijoté, qui ne nécessite pas des ingrédients chers ou de saison. Il donne un poulet en sauce tout à fait acceptable.

Il vous faut :

1 poulet
1 bouteille de cidre
2 oignons
250g de champignons de Paris
3 cuillers à soupe d’huile
3 cuillers à soupe de farine
1 bouillon cube
Sel et poivre

Vous coupez le poulet en morceaux. En clair, récupérez les pilons, les cuisses, les blancs, les ailes, et les gros bouts de blancs détachables de la carcasse. La carcasse elle-même, vous l’utiliserez pour faire un bouillon, ou vous contenterez de la cuire à l’eau pour ensuite récupérer la chair de poulet cuite. La quantité récupérée en moyenne est idéale pour garnir une salade, ou pour faire des croquetas de pollo y jamon.
Epluchez les oignons et coupez les grossièrement. Otez le pied des champignons, lavez-les et coupez-les en lamelles.

Dans une cocotte minute, vous faites dorer dans l’huile le poulet, les oignons et les champignons. Quand une partie des morceaux a doré, retirez les : il ne doit rester au fond de la poêle que l’huile restante additionnée des sucs de cuisson. Baissez le feu au minimum.

Saupoudrez la farine au fond de la cocotte, rajoutez deux verres de cidre en mélangeant bien : ça va vous donner un mélange un peu épais, le fond de sauce. Quand il est homogène, rajoutez le reste du cidre, le poulet, les oignons et les champignons, le sel, le poivre et le bouillon-cube. Faites cuire à la cocotte minute 20 minutes (à partir du début du sifflement) à feu très doux.

Le résultat sera un plat en sauce, avec une sauce au cidre épaisse, à base de farine

Le poulet au cidre nouvelle cuisine

Oubliez les sauces à base de farine, et l’absence de produits frais. Dites bonjour aux fruits et aux herbes.

Il va vous falloir

2 cuisses et 2 blancs de poulet avec la peau
1/3l de cidre
250g d’échalotes
2 pommes
1 cuiller à soupe d’huile
1 brin de menthe
½ cuiller à café de curry

Sans huile, faites dorer les morceaux de poulet dans une sauteuse, en commençant par le côté peau. 5 minutes de chaque côté devraient suffire. Enlevez-les de la sauteuse et égouttez-les, il pourrait demeurer sur eux quelques gouttes de graisse animale honnie.

Pelez les échalotes et les pommes pendant la cuisson du poulet. Coupez les pommes en dés.
Une fois le poulet cuit, faites blondir les échalotes dans la sauteuse avec l’huile. Ajoutez les pommes et le curry. Remuez quelques minutes (dans heroes of might and magic 3, ça veut dire pas plus de trois).
Remettez le poulet, rajoutez le cidre, la menthe ciselée, le sel et le poivre. Portez à ébullition 5 minutes, puis couvrez, et laissez mijoter un quart d’heure. C’est prêt.

Vous l’aurez constaté, dans la version nouvelle cuisine, on diminue salement les quantités (et les ailes du poulet ? et le reste du cidre ?), on utilise des ingrédients plus fins, qui se conservent moins (échalotes plutôt qu’oignons), des produits frais (les pommes). La sauce n’est plus à base de farine et d’huile, huile dont la quantité est au passage divisée par trois.

Et malgré cela, je préfère la version nouvelle cuisine. Elle est moins lourde, plus savoureuse, elle mélange davantage les saveurs et les textures…

Victoire idéologique totale, quoi.

4 623

(81 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

J'ai des soucis.

Comme j'ai des soucis, je ne dors pas; comme je ne dors pas, je fais la cuisine.

Mes nuits sont devenues des voyages culinaires. Je mesure le temps qui passe avec les plats prêts les uns après les autres. Aux aurores, je m'écroule épuisé sur mon lit, tandis que ma cuisine regorge de victuailles, et exhale des senteurs à réveiller un mort.

Du coup, j'accumule les heures de sommeil en retard; en journée, mes chances d'être confondu avec un zombie augmentent. Par surcroit, ma couche de graisse protectrice prend dans ma morphologie une place prépondérante.

Cependant, il est inutile de s'appesantir sur l'aspect positif des choses. Tout celà ne doit pas occulter que je prends du retard dans mes lectures. Et ça c'est grave.

C'est pourquoi j'ai décidé de prendre cette année les bonne résolutions suivantes:

1) Parler moins de l'homme qui murmurait à l'oreille des mannequins.

2) Lire et écrire davantage.

3) Refaire de la lutte en club.

4) Perdre 10 kilos.

5) Jardiner davantage.

6) Poster plus de recettes sur un site de cuisine.

7) Concomitamment à la bonne résolution n°6, perdre moins de temps sur internet.

8) En respectant mes résolutions 6 et 7, informatiser davantage mes méthodes de travail (avec mes classeurs de fiche bristol, j'ai le sentiment d'être un dinosaure).

9) Enfin apprendre à surligner efficacement.

10) Etre parfaitement à jour du droit positif en droit pénal, droit civil, et droit administratif (oui c'est un voeu pieux)

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(20 réponses, dans Culture & médias)

TroyMcLure a écrit:

Faut vraiment que je le lise ou y a une adaptation ciné prévue ?

Ah, je n'oblige personne, mais c'est du très beau français, et on sent le professeur possédé par son sujet (comme souvent avec lui), ce qui se voit dans l'ovation que lui font les étudiants à la fin (il y a parfois des applaudissements polis, mais rarement de telles manifestations d'enthousiasme)

Ma réponse serait que l'adaptation vidéo existe déjà, elle est en lien dans le premier message du thread.

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(20 réponses, dans Culture & médias)

aliocha a écrit:

On va encore t'accuser de faire de l'anti-sarkozisme primaire.

Je pourrais dire que ce sont les risques du métier, mais je vais plutôt choisir d'alimenter ces critiques en citant ici Rachida Dati:

"La légitimité suprême, c'est celle des Français qui ont élu (Paul Bismuth NDLR) pour restaurer l'autorité. Les magistrats rendent la justice au nom de cette légitimité suprême"