Se servir des médias ou de sa queue, il faut choisir.

Maintenant on sait pourquoi il s'est octroyé une augmentation : par amour.

reblochon a écrit:

Pfffff, après ça se dit socialiste sur ce forum !

Quoi ??? C'est socialiste ici ?!?

Ah nan, c'était une blague... Faut savoir s'auto-censurer parfois.

thedarkdreamer a écrit:

Ah, le droit des successions, ça c'est jouissif.

Tu as trouvé un intérêt dans le droit des successions toi ? Après le droit des obligations et le droit des contrats, nous le coller en droit civil, j'ai trouvé ça lamentable. C'était le plus ennuyeux des cours de droit civil (ne parlons pas du droit administratif où de pseudo-juristes ânonnent des arrêts appris comme on apprend des verbes irréguliers en anglais).

Quand je pense aux milliers d'abrutis qui ont du mal à diviser un nombre par trois - voire par un - ou qui n'arrivent pas à calculer la moitié d'un tiers, et qui après trente calculs sont tout heureux d'avoir enfin la solution et se sentent grands juristes... Je préfère mille fois les arrêts sur le coq Renato en première année à n'importe quelle simili réflexion en droit des libéralités. Quand on pense qu'on étudie le régime juridique de l'abus de droit trois ans avant, alors que là, il y a matière à réflexion.

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(40 réponses, dans Informatique)

C'est seulement pour les portables de merde.

Alors, je l'ai gagné ce concours ?

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

thedarkdreamer a écrit:
Railt a écrit:

Sinon, j'ai donné aussi des arguments qui allaient dans ton sens.

Scandale! On est dans un débat doctrinal, bordel! Mauvaise foi et sous-entendus plus ou moins appuyés sur la compétence du discutant sont de rigueur.

Bon, j'avoue ne pas avoir voulu inonder ce forum de notre querelle plus idéologique (surtout de ton point de vue) que doctrinale. J'ai simplement repris les points qui t'étaient favorables avant de les balayer afin d'éviter que tu puisses mettre en avant des idées très secondaires en fin de débat. Ni toi ni moi n'aurions été dupe de ce procédé, mais les lecteurs non avertis (je doute qu'ils lisent encore à ce stade, mais sait-on jamais ) auraient pris pour argent comptant de piètres arguments sous prétexte qu'ils soient avancés les derniers, et qu'ils mettent en avant de nouvelles perspectives.



thedarkdreamer a écrit:

Sinon, je vois des arguments de défense plus consistants pour le cas d'un téléchargeur compulsif. Vu qu'on lui reprochera une contrefaçon, dénier au film pornographique la qualification d'oeuvre de l'esprit en s'appuyant sur l'absence d'originalité des oeuvres téléchargées, par exemple. Se battre sur l'évaluation du préjudice subi, aussi.

Oeuvre de chair, oeuvre de l'esprit ? C'est ma question de départ. Par contre, sur l'évaluation, il s'agirait d'un subsidiaire, ne pouvant amener qu'à une semi-victoire.


thedarkdreamer a écrit:

Pas d'accord, là encore. Tu me parles d'illicéité de l'objet et de la cause du contrat, et tu considères que la licéité de l'activité (puisque organisée par la loi) n'est pas un argument pertinent?

Tu oublies que j'ai mis l'accent sur les libertés fondamentales de l'individu, et que dans ce cadre notre pauvre petit système normatif et ses arrangements peuvent s'effacer. Je parle d'illicéité de la cause, parce qu'il s'agit là du premier grand principe contractuel (juges et manges merde d'avocat l'oublient souvent) qui permet de faire annuler une convention, et que c'est dans cette faille de la liberté contractuelle que peut se glisser le pied de biche de moult arguties juridiques.

Il ne me semble pas que tu apportes de nouveaux éléments qui mettent à mal ma démonstration.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

Tu achètes un ordi, on te le vole. Puis tu l'utilises dans les gares, hôtels et autres macdo où il y a un réseau wifi gratos... Mais plus jamais chez toi !!! Avec clef usb tu récupères et le tour est joué. Il doit exister des portables pas trop chers que tu peux affecter à cet effet.

Enfin, voilà ce que je ne te conseille pas de faire, ça serait illégal.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

Ah non, ne te documente pas, inutile, ce n'est pas du tout mon domaine. Sur le proxénétisme et la prostitution, je reprends simplement les définitions juridiques communément admises. Sur la prestation des acteurs du cinéma pornographique, je continue de penser qu'elle entre dans le domaine de la prostitution. Même si les acteurs sont sous contrat de travail. Le reste en découle. Il s'agissait surtout d'un exercice de style, et je le plaiderais comme ça si j'avais à défendre un téléchargeur compulsif. Avec conclusions écrites pour obliger le juge à motiver. Sinon, j'ai donné aussi des arguments qui allaient dans ton sens.

Quant aux lois autorisant ou n'autorisant pas ceci ou cela, elles n'ont rien à voir avec une saine discussion sur un sujet. Elles ne sont que des occurrences.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

Je n’ai aucun ouvrage à ma disposition, ce qui ne justifie pas mon manque de rigueur. Je reviens donc sur ma remarque : Je dis simplement que la qualification de contrat de travail ne suffit pas à donner à la prestation un caractère légal : en effet, seules les choses qui sont dans le commerce peuvent faire l’objet de conventions. Avant même de qualifier la nature de la convention (y compris le contrat de travail) il convient de s’assurer  qu’elle porte sur une chose qui soit dans le commerce.

La prestation est effectuée à titre onéreux, en cas de procès, les juges feront une application stricte de l’article 1128, qui contrairement à ce que tu affirmes, fait directement entrer la morale dans notre droit. (Je parlais indifféremment d’éthique ou de morale, parce qu’effectivement les notions sont très proches).

Ce principe de la bonne moralité des conventions est énoncé distinctement dans les articles 1131 et 1133 du code civil qui disposent que "l’obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet", et que "la cause est illicite, quand elle est prohibée par la loi, quand elle est contraire aux bonnes mœurs ou à l’ordre public"

Enfin, nous pouvons revenir aux articles 16 et suivants du code civil : article 16-1 principalement : Chacun a droit au respect de son corps.
Le corps humain est inviolable.
Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial. »
Article 16-5 ensuite : Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles.

L’ensemble de ces élément peuvent à mon sens influencer le juge et emporter sa conviction qu’il ne peut y avoir de convention qui ne soit frappée de nullité lorsqu’elles concernent le paiement de faveurs sexuelles. Je ne sais pas ce que ça donnerait en cassation. Mais je réitère que c’est plaidable, et je ne partage pas ton point de vue à ce sujet. (en fait si je sais, je suis de mauvaise foi, la cour de cassation estime qu'il ne peut y avoir de réglementations ayant pour copnséquence l'impossibilité d'exercer le plus vieux métier du monde).

Bien sûr, le droit à disposer de son corps et le droit au respect de la vie privée viennent tout mettre en l’air, et s’appliquent en matière de prostitution. La loi de 46 sur la fermeture des maisons de tolérances, les lois fiscales concernant les revenus de la prostitution bnc) montrent la position de l’Etat en la matière. Cependant, tout ceci reste bien délicat. Et puis ce n’est pas ton argumentation :-) .

Les textes sur le racolage et le proxénétisme viennent par ailleurs montrer que la prostitution est possible. Cependant, l’absence de loi pénale concernant la prostitution ne signifie en rien que les conventions portant sur le consentement à un rapport sexuel soit valables.

Mais ici, intervient le proxénétisme, qui se définit par l’exploitation de la prostitution par un tiers. Il y a prostitution, puisqu’il y a rapport sexuel contre rémunération, et il y a proxénétisme, puisque cette prostitution est exploitée par un tiers.

Or, pour en revenir aux articles 1131 et 1133, la cause du contrat (exploitation de la prostitution) est illicite, car prohibée par la loi. Les contrats sont nuls ainsi que ceux qui concernent l’exploitation de la prostitution et par voie de conséquence donc la vente des droits qui n’existent pas.

Il me semble difficile partant de là de pouvoir exiger un paiement qui ferait directement entrer dans la catégorie des proxénètes le demandeur.

Le cul doit donc être gratuit. Et rien n’oblige à payer pour le voir.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

thedarkdreamer a écrit:
Railt a écrit:

L'oeuvre de chair doit elle être considérée comme une oeuvre de l'esprit ?

Bref, les films de cul seront-ils aussi protégés ?
Au delà du jeu de mots, la question juridique mérite d'être posée : répondre que ces vidéos seraient protégées reviendrait à accepter le caractère moral de la vente de faveurs sexuelles, et donc à accepter la réification du corps humain. A mon sens, ce genre de films ne peut être objet que de dons au nom de la dignité de la personne humaine.
Pour aller plus loin, il me semble juste d'affirmer que la soustraction frauduleuse d'un dvd pornographique ne saurait être qualifiée de vol, la chose étant hors commerce.

Telle n'était pas l'opinion de Denis Mazeaud quand je l'avais interrogé sur la question (à savoir, la réification du corps humain portée par le contrat de l'acteur de film pornographique).
Sa réponse, qui date de quelques années, s'appuyait sur l'idée qu'un tel contrat pouvait au moins partiellement s'analyser en un contrat de travail, et non en un contrat de vente.

Il me semble, sauf son respect, qu'il élude la question fondamentale. La question éthique ne dépend pas de la qualification du contrat, mais au contraire la possible qualification du contrat dépend de la question morale qui lui est préliminaire. Bref, sa réponse était celle d'un positiviste de bas étage et n'était, selon moi, qu'une pirouette dont nous ne saurions être la dupe.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

Il y a vente, même si l'acheteur et le bénéficiaire direct de la prestation ne sont pas la même personne.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

L'oeuvre de chair doit elle être considérée comme une oeuvre de l'esprit ?

Bref, les films de cul seront-ils aussi protégés ?
Au delà du jeu de mots, la question juridique mérite d'être posée : répondre que ces vidéos seraient protégées reviendrait à accepter le caractère moral de la vente de faveurs sexuelles, et donc à accepter la réification du corps humain. A mon sens, ce genre de films ne peut être objet que de dons au nom de la dignité de la personne humaine.
Pour aller plus loin, il me semble juste d'affirmer que la soustraction frauduleuse d'un dvd pornographique ne saurait être qualifiée de vol, la chose étant hors commerce.

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(209 réponses, dans Questions / Réponses)

Et acheter les droits n'est pas une option envisageable ?

Michel"Squo"Field a écrit:
Railt a écrit:
Michel"Squo"Field a écrit:

Bonjour smile

Ah bon ? c'est la branhe Gay de l'UMP ici ?
Ben je savais qu'ils en avaient une. Je me suis
trompé, désolé.

Au revoir.

C'est un remake de Brice de Nice ou tu rentres de l'école ?
Il ne faut pas laisser ta petite colère parce que tu n'es pas content que des noirs ou des auvergnats deviennent manges merde d'avocat abîmer ainsi ta prose. La tempérance est une vertu cardinale, ne l'oublie pas.

Le fait est que... j'en suis un moi-même.
Donc tu t'auto-encules gentillement, sans bruit, et ton coming-out au bout de 5 minutes d'inscription fera...

C'est pas une raison.

91

(39 réponses, dans Ask Hohun !)

C'est bien ce que je disais.

Michel"Squo"Field a écrit:

Bonjour smile

Ah bon ? c'est la branhe Gay de l'UMP ici ?
Ben je savais qu'ils en avaient une. Je me suis
trompé, désolé.

Au revoir.

C'est un remake de Brice de Nice ou tu rentres de l'école ?
Il ne faut pas laisser ta petite colère parce que tu n'es pas content que des noirs ou des auvergnats deviennent manges merde d'avocat abîmer ainsi ta prose. La tempérance est une vertu cardinale, ne l'oublie pas.

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(39 réponses, dans Ask Hohun !)

Ton proprio jardine pour toi ???

http://pix.nofrag.com/1/2/7/21504951c71ec48efa92ae76a3f4f.jpg

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(39 réponses, dans Ask Hohun !)

Non mais vous n'avez pas honte de vouloir toujours faire chier votre proprio tout ça parce que de stupides lois vous donnent raison ? Vous devriez lui être reconnaissant d'avoir l'amabilité de vous louer pour une bouchée de pain un local, parce que sans lui vous seriez à la rue. Alors au lieu de l'emmerder, la prochaine fois que vous lui donnez le loyer (lui au moins ne s'offusquera pas si les billets sont un peu sales) mouillez de larmes ses pieds en le remerciant.

Quand on n'a pas les moyens de vivre dans sa propre maison, et qu'on squatte celle des autres, on s'écrase.

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(15 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Un très gros pétard dans le cul d'un chat, que tu envoies se balader par une fenêtre ouverte dans sa maison, c'est rigoureusement interdit, et c'est passible de lourdes sanctions pénales. Donc à ne pas faire.

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(15 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Hum, tout ceci étant susceptible de sanctions pénales, vous devriez plutôt écrire :

"Tu ne dois pas rayer le capot de la voiture de sa femme en écrivant "SALOPE" ni sur son capot à lui écrire "COCU""

Ceci n'est qu'un exemple, mais vous devriez pouvoir transposer.

J'aimerais bien trouver un truc spirituel à dire pour compenser mon incompréhension totale de la blague. Manquerait plus que je fasse une faute d'orthographe.

99

(141 réponses, dans La une)

Brel a écrit:

Salut à toi, Dame Bêtise
Mais dis moi: "Comment fais-tu
Pour que point l'on ne voit
Le sourire entendu
Qui fera de vous et moi
De très nobles cocus
Pour me faire oublier
Que les putains les vraies
Sont celles qui font payer
Pas avant mais après

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(141 réponses, dans La une)

Les vieux conseillent souvent de pas mettre sa bite là ou ils ne mettraient même pas leur canne.