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(83 réponses, dans Cuisine)

aliocha a écrit:

le caviar va coûter de moins en moins cher grâce à l'élevage (qui a déjà dépassé en production les quotats limités d'importation...)
tant mieux, quand tout le monde pourra en tartiner partout, les gens se rendront enfin compte que c'est dégueulasse...

Des goûts et des couleurs on ne dispute point... Mais j'avoue être en désaccord avec toi sur ce point. D'autant qu'il y a caviar et caviar, et que la fraîcheur du produit joue beaucoup. L'idéal en fait, c'est d'avoir une taupe en russie qui t'en achete au marché de moscouet te le ramène dans une glacière. Mais c'est exceptionnel.

@Stany

Parler de droite pâté n'a pas de sens, parce que l'absence d'aisance matérielle n'est en rien contradictoire avec le fait d'avoir des opinions de droite. Il y a dans l'expression de "gauche caviar" un reproche discret, celui d'une contradiction flagrante entre la situation de celui qui professe des idées de gauche et ces idées. Mais c'est en réalité absurde: ça revient à dire que le confort matériel s'oppose à ce qu'on souhaite que d'autres en bénéficient. Droite pâté et gauche caviar se rejoignent donc dans une égale absurdité.

Mes affinités pour Ségolène Royal vous auront révélé mon appartenance à la gauche caviar mythique, celle qui discute de la misère du prolétariat ouzbek à la Closerie des Lilas, se plaint de l’attitude de Bush sur le protocole de Kyoto pendant un vol vers le Maroc, et n’admet pas que bismuth mette des flics partout tout en payant des sociétés de gardiennage privées.

Même s’il est évident que cette histoire de "gauche caviar" est un débat pourri, pavé de mauvaise foi lancé en son temps par l’extrême droite dans la mare aux canards politique(il n’est pour s’en convaincre qu’à tenter d’en trouver un équivalent à droite), il faut avouer que l’appartenance à cette catégorie honnie a un avantage : on y mange du caviar. Et c’est bon.

Or le caviar est le met par excellence qui est associé à l’idée de luxe. Ce qui s’explique par le fait qu’il coûte l’épiderme fessier de qui en achète. Ce côté luxueux est donc une arme fatale, parce que celle à qui vous en servez sait que vous avez fait une folie(et que vous vous êtes mis la banque de France à dos). Or les femmes aiment qu’on fasse des folies pour elles.

Je vous ai déjà narré par le menu les difficultés qu’il y a à proposer un plat à la gent féminine. La difficulté à choisir le plat qu’on servira nous incline à nous réfugier dans les valeurs sûres. Les pâtes au saumon en sont une. Simplicité rapidité, qualité diététiques, image luxueuse forment un problème presque insoluble. Mais les données en sont relatives. Car même la mannequin lettonne anorexique acceptera de manger quelque chose pour peu qu’elle soit convaincue que ça vous a coûté assez cher.
Donc, si vous avez bien suivi mon raisonnement, l’avantage de ma version des pâtes au saumon, c’est que vous allez pouvoir, pour une fois, vous lâcher sur la crème fraîche. N’abusez cependant pas, à moins qu’entendre dans un état de frustration avancé les ronflements béats de l’être aimé soit votre conception d’une nuit d’amour réussie.

Il vous faut : (quantité pour deux personnes, je suis coincé dans une conception bourgeoise de la relation amoureuse, en bon social traître qui se goinfre tandis que d’autre se saignent pour construire le communisme dont, Lénine l’a assez dit, l’avenir sera radieux)

250g de vermicelles (soit un demi-paquet ordinaire)
20cl de crème fraîche (soit un petit pot, ou deux bonnes cuillers à soupe)
1 à 2 échalotes (selon votre goût)
1à 2 pincées de paprika (selon votre goût)
70g de saumon fumé coupé en lanières(mais doublez sans hésitez si ça vous dit)
et, le truc qui ne pardonne pas, 1 cuiller à café de caviar par personne. C’est facultatif, vous pouvez vous en passer, ou le remplacer par des œufs de saumon ou de truite(je déconseille par contre les œufs de lump, qui sont trop salés à mon goût)

La réalisation est simple.

Dans une poêle, faites chauffer la crème et l’échalote hachée jusqu’à ébullition. Ajoutez alors le paprika. Laissez cuire à feu très doux 5 minutes en remuant de temps en temps. Pendant ce temps faites cuire les vermicelles selon les instructions du paquet. Quand les 5 minutes sont écoulées, ajoutez la moitié du saumon, mélangez, versez la sauce sur les pâtes, mélangez et servez dans les assiettes en ajoutant au dernier moment caviar ou œufs de saumon/truite et le reste du saumon.

Bon, en parler c’est bien, mais il faut que j’aille les préparer, moi.

edit: bon, les recettes évoluent toujours dans la pratique, j'ai donc remplacé les "cuillers" de paprika par des "pincées", je n'ajoute la moitié du saumon à la sauce à la crème qu'au terme des  minutes, le reste étant ajouté au pâtes à la toute fin des opérations.

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(30 réponses, dans Cuisine)

Beonelo a écrit:

Et sinon vous mangez quoi demain soir?

Pour le nouvel an, je suis traditionnellement plus gourmand que gourmet. Ma pratique, qui date de mes années d'adolescence, consiste à réunir une poignée d'amis et à se gaver de viande grillée. C'était au début une sorte d'anti-réveillon. Avec les années foie gras et  champagne ont fait leur apparition, donc l'alibi ne tient plus. Ca reste, celà dit, un menu suffisamment barbare pour qu'un zeste de subversion demeure derrière l'esprit réveillon.

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(30 réponses, dans Cuisine)

Fruits frais: oranges, citrons et pamplemousse à cru, avec un sirop de sucre à la vanille fait maison.

C'était pas mal, mais celle qui l'avait fait avait un peu trop appuyé sur le pamplemousse (au delà de son dosage légèrement excessif du gingembre).

Je me suis vengé sur les macarons qui accompagnaient le café.

STANYMALL a écrit:

un type sur europ1 proposait de la cuisine aléatoire...  il passe de ville en ville et chacun apporte des ingrédients  (chacun un type d'ingédient) et le type fait differente recette avec,  tous ensemble   il a l'air bon

Bon, eh bien il se révèle que je suis un peu Mr Jourdain, je fais de la cuisine aléatoire, j'appelle ça le "fouzytou". On devrait se faire ça dans le cadre d'une asilecon quand il fera plus chaud. Par exemple le sandwich aléatoire. Chacun apporte un pain(ou un truc comestible à même de former l'enveloppe du sandwich), une garniture principale, deux garnitures secondaires et une sauce. Et ensuite on tente des combinaisons.

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(30 réponses, dans Cuisine)

Une salade de fruits aux zestes d'agrumes et au gingembre (un peu trop de gingembre à mon goût d'ailleurs).

Pourquoi cette horreur de la volaille, celà dit?

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(30 réponses, dans Cuisine)

C'était la guerre.
En bon soldat, je m'attendais à une rude bataille. J'avais préparé le terrain.
Deux heures durant, j'avais fait de la muscu dans la matinée, puis j'avais sauté le déjeuner en me contentant d'un verre  de bannane mixée avec du lait, un moceau de chocolat et un demi-cookie.
Les choses s'annonçaient favorablement, puisque la réception n'a commencé que tard. J'ai su reconnaître les biscuits apéritifs pour ce qu'ils étaient: des opérations de guerrilla cherchant à m'épuiser inutilement. Je ne me suis donc pas laissé distraire, j'ai grignoté quelques cacahouettes, une ou deux olives et une chips histoire de montrer que j'étais présent.
Puis nous sommes passés à table. Et les opérations proprement dites ont commencé.
L'ennemi connaissait mes faiblesses, parce qu'en guise de préparation d'artillerie, il a commencé par me mettre sous le nez un plateau rempli d'oeufs mimosa et de crevettes, accompagné d'un bol de mayonnaise maison (pourtant interdite par la convention de Meugève sur les armes diététiques). J'ai tenu bon sans faiblir tandis que les lipides éclataient tout autour de moi.
Cependant, je dois à l'histoire une chose: j'avais oublié le foie gras. Je sais qu'il vient toujours en deuxième, et pourtant, son annonce m'a saisi comme l'aurait fait le son d'une alerte aérienne. Et c'est presque en piqué qu'il aterrit dans mon assiette.
Du coup, quand le chapon est arrivé, mon moral était ébranlé. Quand je l'ai vu, massif, tel un carré de fantassins anglais, l'idée de waterloo m'a effleuré l'esprit. J'ai soutenu le choc, sans pouvoir dire néanmoins qu'il ne m'a en rien coûté. Tout était folie autour de moi, et je n'attendais plus qu'une chose: le dessert. Je l'attendais comme le voyageur assoiffé devine le puit par delà les dunes.
A ce moment on a apporté la suite: Dessert? C'était le fromage.
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme, etc.

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(23 réponses, dans La une)

Oui, les Hot dogs froids c'est ignoble, même par un jour normal. En même temps, ça m'aurait presque arrangé, j'aurai dit "non merci, pas de hot dog", j'aurai jeûné et je ne serai pas en train de chercher désespérément à diggérer mon repas d'hier soir.

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(22 réponses, dans Cuisine)

Il y a des erreurs dans la vie qu'il ne faudrait jamais commettre. Hélas, cher Sephirot, même si le blame en revient surtout à tes parents, dans ton cas c'est déjà fait. Ne pourrais-tu pas, du moins,  donner l'impression que le monde est un peu moins laid en feignant de ne pas exister?

Je pourrais déconstruire ton post comme certains ici décuisent tartes et cake, mais tu n'en vaux même pas la peine.

Je te suggère donc de disparaître rapidement avant que je ne me mette en tête de servir tes rognons flambés en amuse-gueule.

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(72 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

STANYMALL a écrit:

en 2017 on aura dépassé les 100% de votants... depuis le temps qu'on est a ce même niveau

Tu veux dire quand nous aurons élu un corse à la tête de l'Etat?

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(72 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

JiHeM a écrit:

On a surtout compris que, pour toi, 47 + 49 + 2 = 100.

Oui, je sais, c'est pour ça que j'ai fait du droit. Vous aurez donc corrigé de vous-même mon erreur et lu 4% de blancs (ce qui est généreux).

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(72 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Receswind a écrit:
thedarkdreamer a écrit:

Donc je résume: compter les votes blancs, plutôt crever!

Désolé pour la réponse tardive (Alice, enculée!)

Alors d'abord merci d'avoir pris le temps d'argumenter ta réponse.
Ensuite, même si tu apportes des arguments intéressants, je rejoins assez la réponse de Reblochon.
S'abstenir parce-qu'on préfère faire autre chose, c'est le mal.
Voter nul, ça sert à rien à part exprimer un message ambigu, comme tu l'as brillamment souligné.
Mais traîner son cul jusqu'au bureau de vote pour voter blanc, c'est un message plutôt clair: "je suis prêt à (1) m'inscrire (2) me traîner jusqu'à l'école de mon quartier un dimanche et (3) faire la queue, pour vous dire que franchement, personne ne me convainc".

C'est un message fort.
Dire que s'il y a plus de votes blancs que de votes pour un candidat, personne n'est élu, c'est révolutionnaire. Ça implique des problèmes que je ne prétends pas ignorer. Mais c'est une façon démocratique de faire passer le message. Plus claire que voter Le Pen ou un(e) autre extrémiste. Plus clair que de manifester à tout va sur des peccadilles.

[3615 ma vie] Personnellement, si le second tour est, comme prévu, Ségo/Sarko, mon projet d'expatriation prendra définitivement forme. A 19 ans, envisager de m'expatrier ne m'enchante pas plus que ça. Mais je pense que notre démocratie devrait m'offrir un moyen de dire, non pas "je veux faire chier le monde est être mon propre chef", mais "je ne pense pas que l'un de vous soit moins pire que l'autre"[/3615 ma vie].

Après, comme tu l'as souligné, le chemin est long entre 5% de blancs et 33% ou plus. Même si je suis persuadé que plus de gens iraient voter si leur vote blanc avait plus de valeur que leur partie de pêche (pour respecter l'image d'Epinal), je ne pense pas que soudainement des torrents de contestataires inonderaient nos bureaux de votes. Mais ce serait déjà une amélioration que d'avoir les vrais résultats d'élection. Non pas en prenant en compte les abstentionistes et nuls qui s'excluent eux-mêmes du suffrage, mais les gens qui votent blanc et qui expriment un suffrage.

Bon, je maudis Alice avec toi, mais te remercie de m'apporter, au milieu de la lecture d'une thèse particulièrement aride, la joie d'un débat doctrinal. Même si ça ressort plus du droit public en général et du droit constitutionnel en particulier, je vais faire ce que je peux.

D'abord pour répondre à reblochon, le vote blanc n'est pas confondu avec l'abstention. Il y a un taux d'abstention qui comptabilise l'abstention et un décompte des bulletins blancs et nuls. Les règles électorales actuelles ne confondent donc pas abstention et vote blanc.

Maintenant il est vrai que l'abstention, comme le vote blanc, sont privées d'effet direct sur le résultat des élections(leur effet indirect est en effet de renforcer le poids des suffrages exprimés).

Ensuite, pour répondre à Beonelo, la question de la reconnaissance du vote blanc est régulièrement l'objet d'une proposition de loi déposée à l'une ou l'autre des deux assemblées. On est donc loin d'avoir un véritable consensus politique sur cette question.

Ces remarques préliminaires évacuées, passons au fond de la question.

L'état actuel du droit, c'est que le vote blanc n'est pas considéré comme un suffrage exprimé et ne participe pas au résultat de l'élection. Au contraire, il est assimilé au bulletin nul. Ce qui donne des résultats électoraux sous la forme:

-Suffrages exprimés au second tour de la présidentielle de 2017
Tatemorpion=49%
Durdaureille=51%

-Blancs et nuls=7562
-abstention=21%

La disposition qui assimile bulletins blancs et bulletins nuls est aujourd'hui l'article L66 du code électoral. Mais la règle en elle-même est beaucoup plus ancienne: elle a plus de 140 ans.

Périodiquement, cette non-reconnaissance du vote blanc est remise en cause, particulièrement depuis une trentaine d'années avec la montée de l'abstention et du vote en faveur des extrêmes considéré comme "vote protestataire".

A chaque fois, les mêmes arguments sont avancés: l'opinion y est favorable (cite un sondage), ce serait un moyen pour les gens d'exprimer leur mécontentement sans passer par le vote extrême ou de leur faire retrouver le chemin des urnes.

Cependant cette reconnaissance pose à mon sens un certain nombre de problèmes.

Je passe sur l'argument de principe, qui dépend fortement de ta vision de la démocratie. Pour moi l'élection demande à l'électeur d'opérer un choix, de désigner ceux qui le représenteront. Le vote blanc est le refus de ce choix(aucun des candidats ne me convient), et il ne me semble pas illogique de ne pas accorder de valeur à ce non-choix.

Si donc on passe sur cet argument de principe, on voit que la reconnaissance peut passer par trois nuances

1)La plus faible, c'est de ne pas considérer le bulletin blanc comme un suffrage exprimé, mais d'en faire un décompte distinct de celui des bulletins nuls. Ce qui donne un résultat sous la forme

-Suffrages exprimés au second tour de la présidentielle de 2017
Tatemorpion=49%
Durdaureille=51%

-Blancs=3456
-Nuls=4106
-abstention=21%

2)La seconde consiste à reconnaître le vote blanc comme un suffrage exprimé et donc d'intégrer le vote blanc dans le résultat de l'élection. Le résultat se présenterait alors ainsi:

-Suffrages exprimés au second tour de la présidentielle de 2017
Tatemorpion=47%
Durdaureille=49%
Blancs=2%

-Nuls=4106
-abstention=21%

Cette solution pose à mon sens plusieurs problèmes graves. D'abord l'intention de celui qui vote blanc est de ne favoriser aucun candidat. Or reconnaitre le vote blanc comme un suffrage exprimé le ferait sortir de cette neutralité. Prenons une élection où on doit élire un représentant, par exemple une élection législative dans une circonscription. La reconnaissance du vote blanc rend plus difficile d'être élu au premier tour

ex:Durdaureille=49%
Tatemorpion=27%
Dèlmatin=20%
Blancs=2%

Durdaureille n'est pas élu au premier tour, il y en aura donc un second tour. Mais on voit bien que seul la comptabilisation du vote blanc provoque ce second tour, et que les chances que le résultat de l'élection en soit modifié sont minimes puisque même une alliance des deux autres candidats n'atteint pas le score du candidat en tête. Le vote blanc rend donc plus difficile la victoire au premier tour du candidat en tête. Le vote blanc n'est donc plus neutre, il a un effet autre que le simple refus de tous les candidats présents. Il en avantage certains au détriment d'autres.
L'effet est magnifié dans le cas d'un référendum.
Par exemple: reprendrez-vous des endives en salade?
Oui=36%
Non=13%
Blanc=51%(en fait ils voulaient des endives braisées, ou en gratin, allez savoir...)
Bon, et là, on fait comment? Est-ce qu'on dit que la majorité de oui parmi les suffrages exprimés signifie la victoire du oui? Mais alors la reconnaissance du vote blanc ne vaut rien. Est-ce qu'au contraire la majorité de vote blanc entraine le rejet de la proposition soumise à référendum? Alors les adversaires des endives en salade, bien que largement minoritaires l'auront emporté.

Donc compter le vote blanc comme un suffrage exprimé pose, selon moi de grosses difficultés parce que la neutralité de principe du vote blanc vis à vis des candidats ne se traduira pas dans la pratique. Et je trouve anormal qu'un non-choix influence autant l'élection.

3) Ce qui nous amène à la troisième voie, la plus radicale: si les votes blancs atteignent un certain score, on fait annuler l'élection et une nouvelle élection est tenue.
Là encore de nombreux problèmes pratiques: quel taux? et le risque de blocage démocratique?

Vous aurez donc compris que pour moi, seule la position 1 est plus ou moins envisageable.

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(72 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Receswind a écrit:

Non. L'abstention est comptabilisée. Les votes blancs et nuls sont comptabilisés dans la même catégorie. Ne sont pris en compte pour les résultats que les suffrages exprimés (votes non-blancs, non-nuls).

D'ailleurs c'est une honte. Les votes blancs devraient être comptabilisés et la règle devrait être que s'il y a plus de votes blancs que de votes pour un candidat, on recommence jusqu'à qu'un de ces énarques / manges merde d'avocat nous convainquent.

Au moins, ça motiverait les adeptes du 'tous pourris' et Stany à aller voter blanc et on aurait enfin un vrai moyen de protestation contre notre classe politique en général (autre que voter le Pen).

Euh, non. D'abord parce que même sur les éléctions où la proportion de votes blancs a été forte, elle dépasse rarement les 5%. Et je ne vois pas aller dire aux 95% des gens qui ont exprimé un suffrage: "Eh bien, recommençons"

Ensuite parce que ne compter que les suffrages exprimés est logique: le vote blanc, comme l'abstention, sont des messages trop ambivalents pour qu'on puisse leur attribuer un sens. Idem pour les votes nuls. Une fois, j'ai dépouillé dans mon quartier (ah, la délinquance de la jeunesse dorée) et j'ai vu passer un certain nombre de bulletins violemment raturés. Par exemple un bulletin udf raturé : quelle est sa signification profonde? "je souhaite que bayrou soit plus indécis"? "j'aime raturer le bulletin des curetons?" "si bayrou chante l'internationale au 20h, la prochaine fois je ne rature pas"? Et encore on a un point de départ.

Avec les votes blancs, le message général est "je ne veux d'aucun des candidats pour me représenter". Oui, mais selon la personne qui l'envoie, ça peut vouloir dire énormément de choses. Et certains n'accepteraient d'être représentés que par eux-même. Bon, eh bien on ne va pas attendre qu'ils se décident à fonder un parti, réunir des militants, coller des affiches, tenir des meetings, serrer des mains pour élire nos représentants.

Parce que la démocratie représentative consiste à élire des représentants. Avec ces temps d'élections qui reviennent, j'entends sans arrêt les gens dire "il n'y a personne qui me corresponde". Surprise! c'est normal. Parce que pour que quelqu'un te corresponde, faudrait que ce soit toi sur le bulletin. Si ça te dit inscris-toi dans un parti, lève-toi à 6h du mat pour distribuer des tracts sur les marchés alors qu'il gèle, tiens la permanence du député local, participe brillament aux réunions de section et dans quelques années, tu as tes chances de figurer sur une liste électorale quelqconque si tu as suffisamment copiné. Si tu n'es pas prêt à faire ça(c'est mon cas), ne te plains pas et choisis le moins pire. La démocratie représentative, c'est un mécanisme assez abstrait qui au final peut aboutir à ce que tu sois représenté par quelqu'un avec qui tu n'es pas d'accord.

Parfois, je suis déçu par ce que font mes représentants(surtout quand je lis certaines lois récentes). Et j'estime que la place de chirac serait plus celle de mis en examen dans un cabinet de juge d'instruction que celle de président de la république. Mais il est mon président, et les députés ump sont mes députés que j'aie voté ou non pour eux. Et ça peut paraître bizarre, mais c'est rassurant. Traitez-moi de mouton si vous voulez mais je préfère vivre dans un système où le vainqueur de l'élection nous représente tous, ceux qui ont voté pour lui, contre lui, blanc, nul ou se sont abstenus. Parce que l'alternative est plutôt effrayante.

Donc je résume: compter les votes blancs, plutôt crever!

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(33 réponses, dans Cuisine)

Napalm a écrit:

Un point Godwin en parlant cuisine, c'est possible.

Merci pour la recette de daube en tout cas. Il y a une loi de godwin, mais il y a une loi de la daube: plus une discussion sur la daube se prolonge, plus la probabilité d'arriver à un nombre de recettes égal au nombre de participants tend vers 1.

Je ne connaissais pas le coup de la "daubière" (faut que je me remette à faire les brocantes). Sinon, à ma connaissance, la dénomination de "bas morceaux" n'est pas un jugement sur la qualité ou la tendresse mais signifie que ces morceaux proviennent du bas de l'animal.

Bon, je ne fais pas durer le suspens plus longtemps: ma réponse est que la différence entre daube et boeuf bourguignon est minime. On peut tout à fait utiliser des morceaux identiques, le plat cuit dans du vin et du bouillon avec des ingrédients similaires.
Il y a cependant au moins deux différences sensibles:

1° les morceaux de viande pour la daube sont entrelardés

2° il y a un poil plus de farine dans la sauce du boeuf bourgugnon

C'est du moins la conclusion à laquelle je suis arrivé.

@choobaka
Une fois en fouillant un grenier, je suis tombé sur des livres de cuisine publiés en 43, c'était terrifiant, tu sentais que les habitants des villes devaient avoir un mal de chien à trouver de quoi se nourrir. Un des livres s'appelait "la cuisine des miettes de pain". Celà dit, j'ai entendu dire que les habitants des campagnes avaient beaucoup moins connu les privations alimentaires.

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(33 réponses, dans Cuisine)

STANYMALL a écrit:

Pour la daube, le secret est de ne pas noyer la viande dans la marinade : différence notoire d'avec le boeuf bourguignon . La cuisson se fera par additions parcimonieuses de viande , carottes , champignons issus de la marinade. On prendra bien soin de ne procéder à une nouvelle addition que lorsque la précédente sera presque complètement réduite. Cela exige une attention soutenue.

Tiens, je ne connaissais pas cette réponse là. En même temps c'est logique, vu qu'il y a une recette de daube par foyer. Mais Stany, je suis au regret de te dire que coffe n'est pas dans ton sens. Same player shoot again.

5 740

(940 réponses, dans La déconne)

Receswind a écrit:

Satan éclate de rire et répond:
"Ah oui? Et dis-moi ou est-ce que TOI tu vas trouver un mange merde d'avocat"?

Pas mal. Dans ce style là, j'en ai une ou deux...

Une vieille femme vient voir son mange merde d'avocat car elle doit lui payer une note d'honoraires de 500 FF. Elle lui remet un billet de 500 FF, mais ne se rend pas compte qu'un autre billet du même montant est resté collé au premier.
Le soir même, l'mange merde d'avocat se rend compte de l'existence de ce second billet, et est alors tourmenté par une très grave question éthique: "Dois-je en informer mon associé ? "...

Une autre


La NASA passe en revue 3 personnes ayant réussi les tests physiques pour séjourner dans l'espace, et qui pourraient bientôt être envoyées sur Mars.
Le voyage sera long, très long, et il se pourrait même que les astronautes ne rejoignent jamais la terre.
Ces 3 personnes ont des métiers différents:
Le premier est un ingénieur. On lui demande combien il désire pour partir vers Mars.
Celui-ci répond: 5 millions de francs. Ce sera pour faire un don à la recherche sur la fusion nucléaire.
Le second est un médecin. On lui demande combien il désire pour partir vers Mars.
Celui-ci répond: 10 millions de francs. Ce sera pour donner la moitié à ma famille et l'autre moitié pour faire un don à la recherche sur le cancer.
Le troisième est un mange merde d'avocat. On lui demande combien il désire pour partir vers Mars.
Celui-ci se penche à l'oreille de l'interviewer et lui souffle: "15 millions de francs"
- Pourquoi autant? Vous en demandez beaucoup plus que les deux autres, répond l'interviewer...
L'mange merde d'avocat répond: "Si vous me donnez 15 millions, je vous donne 5 millions, je garde 5 millions, et on envoie l'ingénieur..."

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(33 réponses, dans Cuisine)

aliocha a écrit:

le pinard ? y en a un où tu mets un bourgogne et l'autre un côte de quelque chose ?

Non, les deux plats comportent du vin rouge dans la sauce.

Je n'en attendais pas moins de toi, mon fiffiixx.

5 742

(33 réponses, dans Cuisine)

Cette variante culinaire de l'enculage de mouches. Mardi soir, j'ai fait du boeuf bourguignon (je vous donnerai la recette si vous employez le mot magique) parce que comme je n'ai pas encore de four à ma nouvelle adresse, je travaille mes ragoûts. Eh oui, ma vie est passionnante.

Bref, vendredi matin, je me réveille avec la chronique culinaire de Jean-pierre Coffe sur France-Inter , il donne la recette de la daube de boeuf, et là je me pose la question suivante:

" quelle est la différence entre la daube et le boeuf bourguignon?"

Eh bien, mine de rien, ça m'a procuré plusieurs heures de discussion avec une amie/un ami/ma gran-mère/ma mère. Je sais, j'ai des conversations passionnantes.

Donc cette question, je vous la pose.

(j'ai trouvé la réponse, la connaissez-vous?)

STANYMALL a écrit:

comme je l'avais expliqué dans le sujet sur le pain rassis, j'habite un quartier chaud, populaire, avec un hard discount comme concurent direct à 50 centimes la baguette ....
Donc je peux difficilement escroquer les Rmistes, 62 centimes la baguettent et 82 centimes la grosse baguettent. Compare à ton boulanger et tu verras que je ne suis pas un voleur.

Tu m'étonnes, mon nouveau boulanger vend sa seule baguette correcte 1 EURO 10!!!

Ce n'est pas du vol mais une politique de prix aggressive, voir carrément psychopate.

C'est ça aussi le seizième, au delà de dizaines de jouvencelles en blouse bleue qui traversent la rue en se tenant par la main et en se racontant comment elles se sont fait bourrer le fion dans les toilettes du dernier rallye(parce que le préservatif c'est MAL).

Imax a écrit:

Cette mode des sondages c'est un peu dégueulasse quand même.

C'est ça la période préélectorale, baby!

STANYMALL a écrit:
jean a écrit:

Tu vas avoir plein d'amis de plus de 70 ans. Cheers !

oui mais si il est honnète envers lui et malin, il pourra s'attribuer une quantité invraisemblable de détournement d'héritages en cotoyant tous ces vieux. Aaaaah! démasqué par un boulanger....

Hélas, ils ont de trop bons manges merde d'avocat. L'esprit du droit du patrimoine est que la richesse va à ta famille à ton décès, que tu sois d'accord ou non. Par contre, je me motive pour arrêter de la vioque faisant défèquer son chien sur le trottoir et les traîner au commisariat pour faire constater la contravention (j'adore la maxime "Chacun est sherif en terre de France"). Je pressens déjà que ce sera mon passe-temps du dimanche.

5 745

(8 réponses, dans Jeux)

Deuxième edit pour étoffer une section véhicule encore inexistante. Sentez-vous libre de critiquer mes assertions, elle ne sont que les appréciations d'un joueur débutant qui se prend branlée sur branlée.

aliocha a écrit:

bastille crade ? c'est encore plus cher que le XVIème, alors tu peux pas dormir tellement les éboueurs ils passent toutes les 10 minutes... en plus le XVIème, c'est le quartier des vieux... y a que des vieilles baronnes... c'est super riche, mais à cet âge-là, ça se bave et se chie dessus dans des draps en soie...

quelle idée d'aller dans le XVIème... tu devrais aller dans le vrai paris, la rive gauche...

La rive gauche? Cet endroit où quand tu demandes un thé vert, on te répond "sencha ou yencha?"

Il y a quand même des limites au boboïsme.

5 747

(225 réponses, dans Jouer sur le net ou IRL)

disease a écrit:
thedarkdreamer a écrit:

Cependant, mes usines, qui tournent à plein, me fournissent une nouvelle force d'assaut, composée de manière identique. Elles fondent sur la base de Disease sans rencontrer de résistance. Son commandeur tente de refaire le même coup, mais ce coup-ci, je le détruis. En explosant il élimine la quasi totalité de mes troupes. Victoire à la Pyrrhus cependant car ma troisième vague rasera sa base.

Mon com a crevé parce que je l'ai fait dgunner une unité au corps à corps, autant dire qu'il s'est dgunné (en plus c'est pas la première fois que je fais cette boulette)

Ah bon, le commadeur subit les effets de son D-gun? Je ne savais pas que c'était à effet de zone, j'ai cru que c'étaient mes troupes qui te l'avaient dégommé, moi.

Sinon, de retour de ma soirée mondaine de ce soir, je ferai peut-être une petite partie si je ne suis pas trop fatigué.

"Moi, je les préfère dans le Seizième
Les petites jeunes filles de bonne famille
Qui rougissent quand on les déshabille
Qui crient: " Maman ", au bon moment
Les saintes nitouches, les couventines
Qui font d'aussi bonnes concubines
Chaque soir je recommence
La même expérience
Et je ne m'en porte pas mal du tout !"

Les petites jeunes filles de bonne famille
by Nino Ferrer

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(225 réponses, dans Jouer sur le net ou IRL)

Bon, alors résumé de la partie opposant moi, odan, disease et zepilot sur Azure_ramparts

Moi, odan et zepilot jouiont arm, tandis que disease jouait core. Nous avions convenu de 10 minutes de paix.

Dans les débuts, les choix stratégiques sont faits. Odan va chercher à mettre en place une économie qui lui permettra de construire un bantha, Zepilot s'enterre en comptant agir par l'aviation et les tirs plasma longue portée, Disease se prépare à submerger ses adversaires par des kbots légers tandis que je prépare une force terrestre de niveau 1 mêlant kbots mi-lourds, tanks légers et artillerie mobile légère.

Au terme des 10 minutes, les troupes de Disease s'élancent sur ma base et submergent  les deux malheureuses tourelles placées à l'extérieur. Mais ses kbot légers tombent sur mon armée qui montait à l'assaut. Les tirs de mes lance-roquette les balaient. Et je lance ma contre-attaque. Pendant ce temps, Odan et Zepilot s'enterrent. Zepilot cherche à jouer un peu avec les bombardiers, mais la carte s'y prête peu.

Mon armée remonte sans trop d'encombre et anéantit la seconde vague de Disease. Il envoie alors son commandeur qui annihile mes unités une par une au D-gun. Je suis à deux doigts de l'éliminer mais il remporte la seconde manche.

Cependant, mes usines, qui tournent à plein, me fournissent une nouvelle force d'assaut, composée de manière identique. Elles fondent sur la base de Disease sans rencontrer de résistance. Son commandeur tente de refaire le même coup, mais ce coup-ci, je le détruis. En explosant il élimine la quasi totalité de mes troupes. Victoire à la Pyrrhus cependant car ma troisième vague rasera sa base.

J'envoie alors mon commandeur en prendre possession,  tandis que mes troupes se préparent à investir le camp d'Odan. Là encore, mon artillerie fait merveille et fait taire ses tourelles, mais je me heurte à un mur de dents de dragon. C'est là que je fais une légère erreur. Plutôt que de ramener de ma base principale un kbot de construction, je charge mon commandeur de le détruire.
Celui-ci est aussitôt pris pour cible par les tourelles restantes d'odan. Je le fais alors charger et son explosion les abime sévèrement. Mais j'ai perdu bêtement mon commandeur pour une tache qu'un kbot de construction pouvait remplir. La confrontation avec le commandeur d'Odan met à mal mes troupes, mais son élimination rase une partie de sa base. Cependant, je n'ai plus assez d'unités pour que mon attaque soit décisive. Mes unités meurent une à une sans parvenir à l'achever car je me heurte aux tourelles laser lourdes restantes.

Comme je ne veux pas laisser trop de répit à Zepilot, je prépare une nouvelle force d'assaut sur le même modèle(on ne change pas une équipe qui gagne). Mais je me heurte à une ligne de défense bien organisée, que j'amoche tout de même pas mal. Pendant ce temps, Zepilot a fini de construire ses canons à plasma et il commence à tirer sur la carte. Là, j'ai commis une deuxième fois l'erreur de ne pas faire suivre mes troupe par des kbots de construction. Du coup les dents de dragon de Zepilot m'arrêtent.

Je n'aurai pas de seconde chance, même si, défié par Odan, j'irai lui régler son compte,Zepilot, par ses tirs de plasma, va peu à peu réduire mes constructions à presque rien. Après m'être écrasé une seconde fois sur ses lignes, je finirai par abandonner, une fois que mes tentatives de rester dans le jeu (construction de deux berthas pour bombarder sa base, construction d'une deuxième base secondaire) auront échoué.

En conclusion

- L'aviation sur azure_ramparts marche décidément très mal. C'est dommage.

- Pas besoin d'attendre le bantha pour enfoncer les lignes ennemies, l'artillerie mobile est là pour ça.

- Ne fais jamais faire par ton commandeur quelque chose de risqué qu'un kbot simple peut accomplir.

-10 minutes, ça ne suffit pas pour construire un bantha, mais se constituer une petite armée est envisageable.

-Les écrans anti-plasma bouffent vraiment trop d'énergie et donnent un faux sentiment de sécurité (vous croyez avoir de l'énergie, un tir tombe, votre écran pompe tout, le tir traverse).

-Toujours faire accompagner ses troupes par des kbots de constructions qui peuvent les réparer, absorber les décombres et faire fondre les murs adverses.

-Si vous devez combattre avec le commandeur, faites-le loin de vos bâtiments.

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(8 réponses, dans Jeux)

Bon, j'ai édité une première fois, en tenant compte de vos remarques et en ajoutant quelques trucs de mon cru, n'hésitez pas à compléter ou à critiquer.