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Je ne l'aurais pas imaginé, mais cette fonction ignorer m'aurait épargné deux traumatismes visuels et auditifs aujourd'hui.

C'est une leçon que je retiendrai pour l'avenir.

Je dois avouer que je le subodore.

Bon, ça intéresse quelqu'un, une asilecon "spécial mystère" qui inclurait un spectacle à la main d'or avant le dîner?

Raah, que oui.

Aujourd'hui,j'ai réussi à finir l'ultime niveau, à savoir "Hell".

Faut savoir que au fur et à mesure que tu progresses, tu reçois des nouvelles armes, des objets qui te donnent des nouvelles capacités (saut amélioré), et que la difficulté progresse bien (même si elle dépend des choix que tu fais).

Maintenant chacun ses goûts, hein.

Ce jeu est une tuerie.

4 fins. Un gameplay qui change selon les choix dans le jeu. Des dialogues qui, chose rare dans un rpg, servent à quelque chose.

Et un chemin difficile s'achevant sur un dernier niveau nommé "enfer" qui porte bien son nom.

J'aime beaucoup. Faut être indulgent avec le graphisme, mais au delà de cet aspect, très bon jeu.

Hum, j'avais préparé un gros pavé, avec plein de citations in extenso de la jurisprudence du conseil constitutionnel, et puis je me suis dit, "je vais pas les faire chier avec ça".

Celà dit, juste pour permettre à Reblochon de dire que je suis un enculé de juriste qui se fout bien de la douleur des victimes et de leurs familles, je dirais que:

La loi sur la rétention de sûreté est un mauvaise loi, qui introduit des logiques dangereuses dans le droit pénal français.

La décision du conseil constitutionnel est une décision confuse et mauvaise, parce qu'elle admet des choses qu'elle ne devrait pas admettre, et ouvre des portes qui devraient rester fermées.

Je justifie ces affirmations péremptoires dès demain, si les imprécations de Reblochon me mettent  le coup de boost nécessaire.

Je me dis surtout qu'on doit avoir une influence de fou à l'UNESCO. Déjà qu'on avait réussi à faire classer le centre-ville du Havre...

Et sinon, je crois que la décision n'est pas prise, et qu'il s'agit d'une énième fulgurance de notre cher président?

Bon, ben tu as tout à fait raison.

Sur la question de savoir si ce sont des municipaux, je n'en ai aucune idée.

Sur la juris que tu cites, on est plus ou moins d'accord, en fait.
Pour ce qui est de l'endroit où les bruits peuvent être entendus, j'ai le même arrêt que toi. C'est la distinction, si fine, entre bruits entendus du dehors et bruits entendus en dehors.

Pour l'histoire de "une seule personne", j'ai du fumer un truc sans m'en apercevoir.

Bref. j'ai jamais pu encaisser les lundis, bordel!

Je cours raturer mon post.

Allez, allons-y dans ce thread en obsédé textuel.

Le Tapage nocturne est réprimé par l'article R623-2 du Code Pénal.

Si on jette un oeil à la jurisprudence en vigueur, on constate que
a) généralement c'est le PV qui constate le trouble à la tranquilité d'autrui
b) Pour qu'il y ait tapage nocturne quand les bruits ont lieu à l'intérieur des habitations, ils doivent être entendus du dehors.
Ma formulation, comme me le fait remarquer Sethdenod est peu claire. Il suffit que le bruit puisse être entendu en dehors de l'habitation.
c) Pour qu'il y ait tapage nocturne, la tranquilité de plus d'une personne doit être troublée
Merci à Sethdenod pour me faire remarquer que mon cerveau est du fromage blanc, en fait il suffit que la tranquilité d'une personne soit troublée.

Mais bon. "Amende prévue pour les contraventions de 3ème classe" Kesaco

Allons voir l'article L131-12 qui prévoit les peines contraventionnelles pour les personnes physiques(vu que je doute que tu sois un gesellshaft allemand, Jub).

Certes, certes, l'amende, mais de quel montant?

Ca, c'est L131-13 qui nous répond.

On a donc un maximum de 450 euros.

Mais Mais Mais.

Faudrait pas oublier que ça, à ma connaissance, c'est la peine maximale que peut prononcer le tribunal de police.

Or si les policiers t'avaient foutu un PV, ça voulait dire qu'ils passaient par la procédure dite de l'"Amende forfaitaire".

En matière de contravention, en effet, on pratique cette procédure simplifiée, qui consiste à dresser PV (pour établir une preuve de l'infraction, amuse-toi à la contester ensuite), et à te dire "Payez, et les poursuites seront éteintes" (en gros, on ne te trainera pas devant le tribunal de police).

Cette procédure de l'amende forfaitaire, elle est prévue à l'article 529 du Code de procédure pénale.

Hélas, la liste fixée par décret en conseil d'Etat, et que je vous épargne (pour les fous furieux c'est l'article R48-1), ne comprend pas le tapage nocturne.

Le tapage nocturne ne peut donc être l'objet d'une procédure d'amende forfaitaire.

Donc si tu te prends un PV pour tapage nocturne, tu vas devant un tribunal de police, où tu risques une amende maximale de 450 euros.

Ma conclusion est donc que: les flics ont voulu te foutre la frousse.

Même si ils avaient fait un PV, tu ne te prenais pas une prune de 480 euros.

Tu allais devant un juge, devant qui tu pouvais t'expliquer, qui pouvait, au maximum, te mettre 450 euros d'amende.

Sauf erreur de ma part, hein, parce qu'on est un lundi et que j'ai jamais pu encaisser les lundis.

Ouaip, le retour des positivistes et de l'école de la défense sociale en droit pénal. Mais au secours.

Avec en prime Sarko qui demande au premier président de la Cour de Cassation de réfléchir à comment l'on pourrait contourner la censure du conseil constitutionnel sur l'application rétroactive de la loi. L'idée qu'il est le garant de la constitution, et que c'est pour ça qu'on le paye, finira sans doute par l'effleurer, mais ça n'a pas l'air d'être le cas, pour l'instant.