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Merci d'avoir réactivé ce sujet, parce que je suis en train de finir de dîner, là.

Comme Receswind l'a dit, je fais énormément de droit de la responsabilité (civile surtout, et un peu d'administrative), additionné d'un zeste de droit social (conseil, pas contentieux).

Je suis surtout content parce que j'ai trouvé un esclavage stage intéressant, où je fais du vrai boulot pour une patronne qui a le souci de bien me former et y consacre du temps. Ce n'est pas si courant.

Je suis aussi heureux parce que l'avocate avec qui je bosse me couvre de compliments et de pâtisseries à longueur de journée, et c'est rare comme ambiance de travail  dans ce métier.

Et puis, les places de collaborateur à la sortie de l'école sont chères, et s'en faire offrir une sur le thème" tu fais partie des  quelques personnes que j'embauche du jour au lendemain sans me poser de question", c'est toujours agréable.

Maintenant, je ne m'emballe pas pour autant, je ne pense pas être un mauvais, ce n'est pas la seule place que je suis susceptible de décrocher à ma sortie de l'école.

Je parlais juste de ça pour dire à Receswind que les gros cabinets sont des grosses boites: la progression des carrières est plutôt lente, on fait tout pour que les individus soient interchangeables, et au final, seule une minorité d'élus parvient à un niveau de hiérarchie où on ne prend pas les décisions pour lui.

Les petits cabinets ont leurs désavantages, mais ils évitent, à mes yeux, ces travers.

Et merci pour ton conseil avisé, que je ne t'ai pas attendu pour suivre, mais dont je reconnais la valeur.

Au fait, velvetu, si tu es sur paris, pourquoi on ne te voit jamais aux asilecon?

Par curiosité, ça vaut quoi par rapport à une Geforce 2 64mo?

Parce que si c'est mieux, je peux organiser un dîner-débat avec Aliocha et toi, sur le thème "Mystique avec De Maistre ou désenchanté avec Cioran?"

Il est génial. Un de mes préférés avec "Dans la dèche à Paris et à Londres" (aussi en poche chez 10/18)

J'aime beaucoup sa description du front, avec le quotidien du combattant, le sous-équipement chronique des milices anarchistes, le moment où il raconte comment il se fait engueuler par son coiffeur...

Et il faut lire son récit, édifiant, des évènements de Barcelone. Tu comprends mieux pourquoi les républicains ont perdu la guerre.

C'est pas la faute de Le Guen. Il a sans doute sa part dans le succès de Lyon aujourd'hui.

C'est pas la faute de la direction du club. Elle fait ce qu'elle peut, elle allonge, on ne lui en demande pas plus.

Ce n'est pas la faute des joueurs non plus. Avant d'arriver au PSG, ils sont bons. Après en être partis, si ils étaient bons avant, ils le redeviennent.

C'est la faute du public.

Le public parisien a un esprit de merde, il tolère à ses marges des saloperies qui se sont banalisées, et contre lesquelles le club n'a pas lutté avec assez d'énergie.

Je serai joueur du PSG, je n'aurais aucune envie de bien jouer pour un public qui fera des cris de singe dès qu'Aimé Césaire touchera le ballon. Qui me huera si on est mené. Qui sifflera des joueurs qui ont joué pour le public parisien des années sous prétexte qu'ils partent dans une autre équipe.

Donc le problème du psg, c'est son public.

Et manque de bol, on peut changer les joueurs, l'entraîneur, le proprio, on peut même changer de stade. Mais pas de public.

Paris Paris, on t'encule.

Je tiens à signaler que votre discussion accompagne magnifiquement le reste de coq à la bière que je me suis fait réchauffer en rentrant du boulot.

Sinon, toujours dans le hors sujet, et puisqu'on parle de photos, je tenais à remercier Roselyne Bachelot (et je suis sérieux) pour sa contribution, même passagère, à la lutte contre l'inflation législative.

Sans elle, le "THIS LOOKS SHOPPED" n'aurait plus eu le même sens en France.

Oui, c'est typique. J'en profite pour maudire les incompétents  qui mentent pour dissimuler leur incompétence et leur manque de professionnalisme, qui t'écrivent qu'ils ont fait des recherches complètes alors qu'ils n'ont pas ouvert le dossier.

Tu ne t'en rends évidemment compte qu'à trois jours de l'échéance, quand après les avoir relancé une troisième fois pour qu'ils t'envoient ce qu'ils ont fait, ils t'avouent "qu'ils ont abandonné" et que les recherches ne sont pas faites.

Toi, tu ouvres le dossier, tu constates que rien n'a été fait, même la base, et tu dois tout rattraper en catastrophe.

Et tu as raison, le pire, c'est que j'aime ça. Ça rattrape tout le reste, d'ailleurs.

Il le risque davantage s'il ment et se fait griller, ou s'absente sans prévenir que s'il annonce bien à l'avance qu'il ne pourra pas être là tel jour.

Des fautes, on en fait tous. Celle-là, il me semble qu'elle revient sous ta plume.

Alors s'il te plait?

Je trolle sur des blogs trotskystes. Mon échange préféré, c'est quand on m'explique que Trotsky n'était pour rien dans les crimes de Staline, et là je sors "oui, mais Cronstadt"

Et là, j'en ai pour des pages d'échanges et de hurlements, c'est un bonheur.

Je crois qu'il demande si tu es l'auteur des moules en question.