Re : Question existentielle...

Je recueillais des mouches et je leurs donnais de la viande pré-mâchée à manger et de l'eau sucrée à boire mais elles finissaient par mourir ou se sauver et j'étais triste. Ma maman disait que c'était ma faute, que je ne les aimais pas assez. J'ai eu une enfance très solitaire.

Mais en vrai je m'en fous complètement

127

Re : Question existentielle...

Mais quelle ordure! J'AIME!

128

Re : Question existentielle...

Pour moi après la mort y'a 3 ou 4 vierges et des frites, plein !
On est un petit groupe de personnes à penser ça.

129

Re : Question existentielle...

Avec des aiguilles de pins, je faisais des brochettes de sauterelles, parce que j'aimais l'odeur quand ça brulait, mais j'ai jamais oser goûter.

(+ les classiques raids contre des fourmilières à coup de pétards, flotte etc... )

130

Re : Question existentielle...

http://www.johnandjohn.nl/index.php?episode=614

Hey Sarko, de Guy vous moquet vous? Guy Moquet! Vous voulez relancer la croissance alors que vous avez raté la vôtre. (Gilles LANGOUREAU)

131

Re : Question existentielle...

Remarquez, c'est pas pour me vanter, mais en balançant le génocide des fourmis, je me doutais que j'allais faire plaisir... Sauf à Imax et Vak qui ne voient pas l'aspect cathartique et franchement hilarant de vos témoignages... Gloire au Darkdreamer (et je n'adore personne, foi d'Etre Libre), qui a su replacer en leur contexte vos délicats souvenirs et les émotions fugaces liées aux premiers soubresauts de votre conscience.

PUISQUE TOUT EST LA
T'es conscient d'être en vie, donc t'es pas mort.
Tu peux pas être conscient d'être mort, parce que si t'es conscient, t'es pas mort.
Prendre conscience qu'on peut faire mourir, ôter la vie,
Donne l'idée du possible de sa propre mort.
Mais ça sert à rien,
sinon d'être conscient,
qu'on est pas mort...

Syllogisme inutile ?

La mort ne pouvant être défini que comme "n'étant pas" (un état de conscience, des rythmes cardio-vasculaires, des ondes cérébrales... ce que vous voulez).

Les plus obtus auront compris : la mort n'existe pas, ou alors seulement pour décrire un état opposé à l'état de conscience individuelle.

Question existentielle pour les courageux qui lisent les textes des abrutis de mon type atteint de loghorrée :

LES AMIBES PROTOZOAIRES SONT-ELLES VIVANTES OU MORTES ? ONT-ELLES CONSCIENCES DE LEUR ETAT D'ORGANISME MONOCELLULAIRE ?

Je ne vise personne en particulier, mais je suis content qu'UBISOFT ait survécu à IMAX même si je regarde les GEEK avec humour et dérision... je vous aime bien quand m^me, et j'emmerde les jeux vidéos, c'est un truc perso.

132

Re : Question existentielle...

http://pix.nofrag.com/f/8/7/276720a8eb03efcae1de7f0d3773d.jpg

[font=Times][size=25]KIKOO ^_^ ![/size][/font]

Hey Sarko, de Guy vous moquet vous? Guy Moquet! Vous voulez relancer la croissance alors que vous avez raté la vôtre. (Gilles LANGOUREAU)

133 Dernière modification par thedarkdreamer (11-09-2007 02:14:05)

Re : Question existentielle...

MANa a écrit:

PUISQUE TOUT EST LA
T'es conscient d'être en vie, donc t'es pas mort.
Tu peux pas être conscient d'être mort, parce que si t'es conscient, t'es pas mort.
Prendre conscience qu'on peut faire mourir, ôter la vie,
Donne l'idée du possible de sa propre mort.
Mais ça sert à rien,
sinon d'être conscient,
qu'on est pas mort...

Mouais. Bon, j'ai une insomnie alimentaire (mes croquettes de pomme de terre au jambon cuites dans de la graisse de canard ont du mal à passer, j'ignore pourquoi)

Je te ferais deux objections, en m'abritant lâchement derrière des auteurs que j'aime bien.

D'abord un petit poème de Yeats

Nor dread nor hope attend
A dying animal;
A man awaits his end
Dreading and hoping all;
Many times he died,
Many times rose again.
A great man in his pride
Confronting murderous men
Casts derision upon
Supersession of breath;
He knows death to the bone --
Man has created death.

"Man has created death." Autrement dit, la mort est un concept crée par l'homme. L'animal, ("qui est pauvre en monde" dirait heidegger) n'a ni angoisse ni peur face à la mort. Donc il ne fait pas l'expérience de la mort, ni celle de la vie d'ailleurs, au sens où l'homme fait cette expérience.

Mais c'est précisément ce qui à mes yeux relativise ce que tu dis plus haut. Il y a un bouquin de semprun, "l'écriture ou la vie" dans lequel il affirme s'"être souvenu de Wittgenstein" et notamment du moment où celui-ci fait la remarque que la vie étant en partie représentation de la conscience humaine, la mort est une expérience qui ne peut être vécue: voilà ce qu' écrit Wittgenstein. Sauf que au moment où Semprun se rappelle ce passage qu'il a étudié, il y a un de ses vieux camarades en train de crever. Et ce type est le dernier que Semprun s'attendait à voir partir: dans les mêmes probabilités, ça aurait aussi bien pu être lui. En veillant ce camarade en train de mourir, Semprun réalise que Wittgenstein, à ses yeux, se trompe. Non, tu ne vis pas ta mort, mais tu te projettes dans celle des autres, tu la vis, et quelle différence y a-t-il au final?

cf le texte en question

Vous vous souvenez de Wittgenstein? avait demandé Claude-Edmonde Magny. Elle aurait tout aussi bien pu me demander si je me souvenais de Heidegger. Car la conversation, trois ans auparavant, qu'elle voulait évoquer, avait porté à la fois sur un chapitre verbeux, empêtré dans ses tics langagiers, rempli de creuses évidences et d'obscurités tapageuses, du livre de Heidegger, où il était question du Sein-zum-Tode, et sur une phrase percutante, limpide, bien que douteuse quant à son sens ultime, du Tractatus de Ludwig Wittgenstein. Son regard brillait derrière des lunettes austères. - Le cahier de moleskine, vous vous souvenez? « Der Tod ist kein Ereignis des Lebens. Den Tod erlebt man nicht... » Elle citait la proposition du traité de Wittgenstein que j'avais longuement commentée, trois ans auparavant, dans un gros cahier de moleskine où je tenais une sorte de journal intime. ... une sorte de journal, plutôt philosophique et littéraire, d'ailleurs, que réellement intime j'ai toujours été prudent avec mon intimité. Dans le gros cahier de moleskine noire j'avais commenté la sentence du Tractatus de Wittgenstein et les pages de Martin Heidegger, sur l'être-pour-la-mort, de Sein und Zeit. « La mort n'est pas un événement de la vie. La mort ne peut être vécue » : telle est la traduction habituelle, due à Pierre Klossowski, de la proposition de Wittgenstein. J'en avais donné une légèrement différente, pour la dernière partie de la sentence (la première ne pose aucun problème tout le monde la traduit de la même façon) dans ma longue élucubration juvénile. « On ne peut vivre la mort », avais-je écrit. Plus tard, des années plus tard, dans un bref roman qui s'appelle L'évanouissement et qu'il m'arrive de citer dans ce récit parce qu'il concerne précisément l'époque dont il est ici question, l'époque du retour, du rapatriement dans l'exil -j'ai traduit cette deuxième partie de la proposition de Wittgenstein de manière encore différente « La mort n'est pas une expérience vécue. » Mais cette diversité tient à la difficulté de traduire en français le verbe erleben et son substantif Erlebnis, difficulté qui ne se serait pas posée si j'avais eu à traduire ces mots en espagnol. Sans doute, avais-je écrit dans le cahier de moleskine noire, trois ans auparavant, sans doute la mort ne peut-elle être une expérience vécue - vivencia, en espagnol -, on le sait au moins depuis Epicure. Ni non plus une expérience de la conscience pure, du cogito. Elle sera toujours expérience médiatisée, conceptuelle; expérience d'un fait social, pratique. Mais c'est là une évidence d'une extrême pauvreté spirituelle. En fait, pour être rigoureux, l'énoncé de Wittgenstein devrait s'écrire ainsi : « Mein Tod ist kein Ereignis meines Lebens, Meinen Tod erlebe ich nicht. » C'est-à -dire : ma mort n'est pas un événement de ma vie. Je ne vivrai pas ma mort. C'est tout, ça ne va pas bien loin.

... Des années plus tard, quand j'avais publié L'évanouissement, où il était question de Wittgenstein et de son Tractatus, un estimable critique avait cru que j'avais inventé ce personnage de philosophe. Il avait trouvé que c'était une belle invention romanesque. Il faut dire qu'à l'époque, vers le milieu des années soixante, Wittgenstein n'était guère connu en France. En lisant l'article j'avais été partagé entre un étonnement quelque peu navré devant l'ignorance du critique, et la satisfaction littéraire.
Me croire capable d'avoir inventé un personnage aussi fascinant et insupportable que Wittgenstein n'était pas un mince compliment, en effet.
Mais à Buchenwald, le 26 avril 1945, à cette heure de la journée, je n'avais pas encore inventé Wittgenstein. Je n'y avais même pas pensé. Je ne m'étais même pas souvenu de la sentence péremptoire de son Tractatus que j'avais longuement commentée, trois ans plus tôt, dans le cahier de moleskine noire...

... - No hay derecho...,
vient de murmurer Morales, tourné vers moi. ... Il a raison, ce n'est pas juste de mourir à présent. ... Il continue de mourir, il continue de pénétrer dans l'éternité de la mort. C'est alors que je me souviens de Ludwig Wittgenstein. « La mort n'est pas un événement de la vie. La mort ne peut être vécue », avait écrit ce con de Wittgenstein. J'avais vécu la mort de Morales, pourtant, j'étais en train de la vivre. Comme j'avais, un an auparavant, vécu la mort de Halbwachs. Et n'avais-je pas vécu de même la mort du jeune soldat allemand qui chantait La Paloma ? La mort que je lui avais donnée? N'avais-je pas vécu l'horreur, la compassion, de toutes ces morts? De toute la mort? La fraternité aussi qu'elle mettait en jeu? Je ferme les yeux de Morales.
C'est un geste que je n'ai jamais vu faire, que personne ne m'a appris. Un geste naturel, comme le sont les gestes de l'amour. Des gestes, dans l'un et l'autre cas, qui vous viennent naturellement, du fond de la plus ancienne sagesse. Du plus lointain savoir.
Je me lève, je me retourne. Les copains sont là : Nieto, Lucas, Lacalle, Palomares... Eux aussi ont vécu la mort de Morales.

Au final donc, ces deux objections, et une réponse. Après la mort, il y a la vie. Celle des autres.

"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."

134

Re : Question existentielle...

thedarkdreamer a écrit:

mes croquettes de pomme de terre au jambon cuites dans de la graisse de canard ont du mal à passer

Ca c'est degueulasse d'etaler des plats pareils sur Internet quand certain vivent dans des pays où la graisse de canard ne se trouve pas à tous les coins de rue. Torturateur !

Sinon pareil que l'autre amibe pour la mort. Quand il y a plus de vie, ben t'es moins qu'une enorme merde. Ce n'est pas un nouvel etat qui commence. Donc profitons de la vie, ou du moins vivons la pleinement, surtout qu'on en a qu'une, ca serait dommage de la gacher... à moins qu'on en ait un peu rien à foutre (ce qui ne veut pas dire qu'on veut mourir soit dit en passant).

« On ne meurt qu'une fois, mais on en profite longtemps ! »

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

135

Re : Question existentielle...

leo a écrit:

http://pix.nofrag.com/f/8/7/276720a8eb0 … d3773d.jpg

[font=Times][size=25]KIKOO ^_^ ![/size][/font]

http://img210.imageshack.us/img210/245/1112115950510cd1.gif

136

Re : Question existentielle...

C'est qoi st'anime ?

I take a look at my enormous penis
and my troubles start melting away

Re : Question existentielle...

Après la mort, il y a la vie. Celle des autres.

Joli, c'est de toi?

138

Re : Question existentielle...

Après la mort, je roule sur le côté puis m'endors paisiblement.

(double jeu de mots \o/)

La culture, c'est comme la confiture : moins on en a, plus on bouffe des Kellogg's.

139 Dernière modification par STANY (11-09-2007 19:57:37)

Re : Question existentielle...

Armestat a écrit:

Après la mort, il y a la vie. Celle des autres.

Joli, c'est de toi?

On peut dire que Au féminin.com est la référence de TheDark maintenant....
essayez ici aussi

Inséminateur de femmes ménopauséent

140

Re : Question existentielle...

Merci pour cette mise au point. Je ne peux que m'incliner devant quelqu'un qui cite Jorge Semprun en train de tailler Heidegger et Louer Wittgenstein tout en le ramenant à sa juste (dé)mesure... Grands esprits, petits hommes.

Pourtant, je ne peux m'empêcher de céder à la couardise moi aussi, devant tant de solidité herméneutique:

"Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing..." (The Tempest, Shakespeare)

Quoique perso, je ne fasse que spéculer (en aussi, mais c'est un autre débat) et que je n'exprime pas vraiment le fondement de ma pensée.. Ce serait trop fécal, pardon facile...

Merci en tous les cas, je me sens moins con aprés avoir lu ça
Et ça c'est fort !

141

Re : Question existentielle...

Oui bon, ben quoi, je me réponds... Puisque je suis tout seul en ligne, autant en profiter...

"Horatio, il y a plus dans le ciel et sur la terre que l'homme ne peut en rêver" (Hamlet, le même)

Alors que penser ?

142

Re : Question existentielle...

LA DIGUEEU LA DIGUEEU

PUTEDEPUTEDEPUTE

Re : Question existentielle...

Imax laisse les se branler entre eux tranquillement s'il te plait.

Mais en vrai je m'en fous complètement

144

Re : Question existentielle...

Putain je l'avais oublié ce fil...

Illusion graphique, illusion d'une vie.

http://pix.nofrag.com/4/4/4/ee4551533d0f27c4fb1c5262b3a24.jpg

Trouvez 7 visages.

©
®

Re : Question existentielle...

Je vois trois visages, deux cranes et deux phoetus. Je dois pas être normal.

146

Re : Question existentielle...

C'est ça.

©
®

147 Dernière modification par zeuch (08-12-2007 00:42:08)

Re : Question existentielle...

Michel"Squo"Field a écrit:

BIENTÖT EN EXCLUSIVITE SUR L'ASILE : OU EST CHARLIE !

Bah dans ton cul lulu.

« On t'nique ta mère et ta grand-mère, si elle est toujours en vie » - B2O

148

Re : Question existentielle...

Prête moi un compte fais pas ta pute.

« On t'nique ta mère et ta grand-mère, si elle est toujours en vie » - B2O

149

Re : Question existentielle...

Ah oui merde non oublie tu passes pour un débile sous n'importe quel nick ici.

« On t'nique ta mère et ta grand-mère, si elle est toujours en vie » - B2O

150

Re : Question existentielle...

Michel"Squo"Field a écrit:

So bend over, shut the fuck up, and show some respect to the king of this place

Faut que tu perdes cette habitude de poster en anglais "parce que c'est trop in et que je suis trop bilingual tu vois". C'est de la discrimination envers les non-anglophones. Et la discrimination c'est mal.

Entre les connards qui voient Sarko comme le messie et ceux qui le voient comme le nouveau Hitler, je me dis qu'on est quand même dans un pays de cons. (Napalm)