9 801

(29 725 réponses, dans Liens à la con)

Y a pas que le chassis de la bagnole qui a dû bouger là.

9 802

(29 725 réponses, dans Liens à la con)

Monsieur Maurice a écrit:

tu bosses à Groland du haut ?

Des fois je me demande, pratiquement 95 % des bagnoles ont le macaron, on croise le président tous les jours, même que parfois il est clair...

9 803

(339 réponses, dans Liens à la con)

Mais putain, je ne parle pas de recouvrir des peintures rupestres, je parle de taguer dans des cavernes. Toutes les cavernes ne sont pas remplies de trésors archéologiques.

Erf...

9 805

(339 réponses, dans Liens à la con)

Ah oui, en fait je disais que si tu t'amusais à faire des graffitis (beaux ou moches) dans une caverne aujourd'hui, tu aurais des emmerdes.

9 806

(22 546 réponses, dans Liens à la con)

Putain, ça doit demander un fric colossal tout ça : 2 000 gonzesses, ça fait plus d'une par jour pendant cinq ans. Il faut les sortir, s'habiller, les entretenir...
Soit il est gigolo, soit il est millionnaire. Il mitonne aussi sur le chiffre (Julio Iglesias en comptait 5 000 alors qu'il était bien plus vieux), à moins que ce ne soit un boulot donc.

9 807

(339 réponses, dans Liens à la con)

Ah ok, mais on n'était pas d'accord sur quoi alors ? Et de quoi on parlait avant ? (Non, je ne relirai pas trois pages en arrière, c'est contraire à la charte !)

?

9 809

(29 725 réponses, dans Liens à la con)

Hu hu hu, y en a plein sur le parking du boulot en ce moment :

http://uppix.net/c/7/1/accc854263094c619fc1f0bc07baatt.jpg

9 810

(22 546 réponses, dans Liens à la con)

Un festival de vagues scélérates :

[video]http://www.youtube.com/v/ACyhqBqDCS8[/video]

Oui, on a fait pas mal d'azyklons ensemble.

Purée, j'espère qu'il va penser à aller dans un cyber avant.

9 813

(339 réponses, dans Liens à la con)

Vous n'êtes pas obligés de répondre si c'était pour mettre votre numéro de téléphone dans des chiottes du Marais.

9 814

(339 réponses, dans Liens à la con)

Sinon, un truc un peu plus fédérateur : qui n'a jamais écrit de conneries dans des chiottes de bar ? big_smile

Je viens de le faire, j'espère qu'il n'est pas encore parti ou que quelqu'un lui a filé hier soir.

Kekouse a écrit:

Bon on est tous d'accord hein...
Ile Saint Louis (Quai Bourbon-Anjou) le 23 au soir?

Moi je me casse demain matin et je ne vais plus avoir de net jusqu'a dimanche...
Si un mec peut me filer son numero de portable en MP histoire d'etre au courant si jamais y'a des changements.

Oulah non, c'est à l'adresse que j'ai filé un peu plus haut, dans mon dernier post.

9 817

(339 réponses, dans Liens à la con)

[video]http://www.youtube.com/v/IIAdHEwiAy8&am … re=related[/video]

9 818

(339 réponses, dans Liens à la con)

reblochon a écrit:

Oui je sais, tu aimes remonter dans l'histoire pour nous rappeler l'origine des mots. Mais en 2009, on fait bien la difference entre un tag (sigature entre autre utilisée par les bandes pour marquer leur territoire) et les graffiti (generalement des dessins ou d'autres sortes de marques (ouais comme les celebres citations des chiottes publiques depuis pompei) dont des signatures quand on ne les qualifie pas de tags), on est loin des gravures sur platre de l'epoque romaine !

Non, je ne te parle pas des dessins que des Romains dessinaient sur les murs de leurs villes, mais des graffitis faits à l'arrache et qui disaient en gros "César va niquer ta mère". Non seulement c'était probablement interdit à l'époque, mais si on les chérit aujourd'hui, c'est autant pour leur valeur historique que linguistique. On en compte depuis les débuts de l'écriture, mais la raison pour laquelle on en trouve si peu, c'est qu'ils se conservent mal, d'ailleurs, pour les Romains, on a essentiellement ceux de Pompéi conservés grâce à l'éruption du Vésuve, et c'étaient des tags que tu n'aimerais pas voir sur ta porte de garage aujourd'hui.

Ensuite je n'ai jamais debattu sur l'art, juste sur le fait qu'il est normal de protéger des oeuvres qui ont traversé le temps, comme on protegra surement les plus beaux tags et graffiti (surtout si ils sont devenus rares) dans quelques centaines d'annees. Donc taguer des peintures rupestre datant du paleolitique ... j'espere bien que ca t'amene devant un juge. C'est pas le chiote de l'autre debile qu'on essaye de peter à coup de marteau. Et non, aucun rapport avec la laicité non plus.

Je n'ai pas parlé de taguer des peintures rupestres mais des grottes, des sites naturelles, ce que faisaient ces types.

Bien essayé, mais tu es toujours de mauvaise foi, car tu sais tres bien que pendant la prehistoire ce n'etait pas des tags et que justement les graffitis, tags d'aujourd'hui ne sont pas nombreux à etre passé à la postérité, bien au contraire, on depense de millions pour les enlever car c'est plus une nuisance et une degradation qu'autre chose ... et ce n'est pas à toi de juger si c'est beau, important, interessant ou de l'art, mais bien à la postérité et pour le moment present à la société.

S'ils ne sont pas nombreux, comme je l'expliquais, c'est qu'ils ont disparu, comme disparaîtront ceux d'aujourd'hui. Le tort est de croire que les tags qui polluent sont une invention récente tandis qu'ils sont aussi vieux que la peinture ou la craie.

9 819

(339 réponses, dans Liens à la con)

Ce n'est pas à moi, à toi, ou à un juge de décider ce qui est de l'art, un témoignage, ou un fait religieux, mais à la postérité. Quant à la différence entre tag et graffiti, elle est moderne et artificielle (et encore, on distingue surtout tag et graff', l'apocope est importante) ; un graffiti, et on appelle ça ainsi depuis le XIXe siècle, est simplement une trace écrite (ce qui inclus une signature) ou dessinée, qui se trouve sur un espace public. Et au cours de l'histoire, on trouve de tout : fresques religieuses, recettes de cuisine, slogans politiques, portraits de héros populaires, mais surtout, beaucoup de trucs qui ressemblent dans toutes les langues de l'humanité et de l'histoire à « caca », « prout », ou « Flavius Caius/Said Ibn-Aoud/Li Pao-Tsing/Martin Lambert il aime les hommes ».

9 820

(11 786 réponses, dans La déconne)

Pendant ce temps, en dehors de l'échiquier politique :

COUCOU C'EST NOUS
Poitiers, 10 octobre 2009. Y a d'la casse. Un institut de beauté, une agence de voyage,
une librairie catho, une bijouterie, départ de feu à la Direction du Travail, une banque,
un Bouygues-qui-construit-des-ballons, un France Telecom dont on ne peut
décemment demander la démission du PDG, mais seulement le suicide, deux
banques, un journal local, ...
Bon, nous sommes passés par ces rues. Le plus vieux baptistère de France a été
baptisé. Les traces que nous laissons. À même le patrimoine. Il faut avouer qu'on s'en
fout, du patrimoine. Toute trace des incandescences passées est monumentalement
neutralisée. Alors, faut ranimer un peu. Mettre de la couleur. Se souvenir de l'oubli
des puissances. « OMNIA SUNT COMMUNIA ». Nous allons, nous manifestons à la
rencontre de tout ce qui, dans le passé, nous attend.
Nous sommes passés par ces rues. Sur les images, il y a des pleurs d'enfants. ON
voudrait que les enfants pleurent à cause de nous. Mais ils pleurent avec nous. Ce
sont les mêmes larmes que nous avons versées, celles de la Séparation, des larmes
contre ce monde. La destruction, elle, est source de joie. Tout enfant le sait, et nous
l'apprend.
A propos du 10 octobre à Poitiers, des spécialistes ont parlé de la « stratégie du
coucou » (cf. Le Monde du 13 octobre). Les manifestants se seraient  fait passer pour
des festivaliers. Depuis le nid culturel squatté, ils auraient pris leur envol à grand
fracas.
La réalité est que la manifestation festive contre la prison de Vivonne avait été
appelée par voie d'affiches, et que la préfecture avait jugé négligeable de prendre des
dispositions particulières.
La réalité, c'est d'abord un rassemblement masqué donc illégal : rien que des coucous.
Limite de la loi anticagoule, on n'interdit pas le carnaval. Embarras des forces de
l'Ordre. Difficile de dire, en effet, où commence la fête.
On n'interdit pas le carnaval. Il y a donc masques et masques. Ceux qui au fond ne
recouvrent plus rien, et les autres, les nôtres, ceux des coucous. Ce qui est visé par la
loi, c'est une certaine façon de se masquer; se masquer en ayant de bonnes raisons de
le faire, se masquer parce qu'on a quelque chose à cacher, ou plutôt, quelqu'un. ON A
TOUS QUELQU'UN A CACHER. 
Ce jour-là, à bien y regarder, les coucous ne sont ni dans le festival, ni dans la manif.
Ce qu'ils squattent, c'est la société. La condition de coucou, c'est, simplement, une
existence révolutionnaire dans la société.
« Etre révolutionnaire », rien de plus problématique. Ceux pour qui ça ne fait pas
problème seront les premiers à se rendre, à faire de leur mode de vie une défaite.
Figés dans leur identité, et dans leur « fierté », et raides.
Ce qui est lâche, ce n'est pas la duplicité, ni la dissimulation. Ce qui est lâche, c'est
d'affirmer l'inaffirmable. De se revendiquer « anarcho-autonomes », par exemple.
C'est de prétendre dire, dans la langue de l'ennemi, autre chose que des mensonges. Il
n'y a pas des révolutionnaires, pas d'identité révolutionnaire, mais des devenirs, des
existences révolutionnaires.
Eh oui, nous autres coucous, il nous faut inventer, en même temps qu'une réalité
tranchante, les moyens de tenir. Ou plutôt c'est la même chose, le même processus.
La question est : qu'est-ce qui nous tient?
La génération des années 60 n'a pas su le faire, avec les années 80 comme excuse
historique, et couvercle de plomb. Nous autres, nous n'avons pas droit à l'erreur.
Jamais la situation n'a été aussi mûre; et pourtant, le camp révolutionnaire est un
vaste chantier. Même parmi les ruines, il faut déblayer le terrain, la place manque
toujours pour construire autrement. Jamais la situation n'a été aussi mûre; et pourtant,
tout ou presque reste à faire, et pourtant, nous avons le temps. Il nous faut donc tenir,
tenir à ce qui nous tient. Tenir, tromper l'ennemi. Déjouer les logiques de
représentation, piéger la répression. NOUS SOMMES TOUS DES COUCOUS.
Nés dans le nid de la domination, il nous faut grossir, devenir trop-grands pour son
espace et ses coquilles vides. C'est ainsi : l'époque a dans son ventre les enfants qui
lui marcheront dessus. Elle les nourrit, leur donne un semblant de « monde », elle n'a
pour les choyer que ses flux toxiques, elle n'a que ses poisons. S'ils en réchappent, ils
la tueront. Ils la tueront de la plus noble, de la plus digne, de la plus belle des façons,
enfin, comme on commet sans doute un MATRICIDE.
Quelques casseurs.

9 821

(339 réponses, dans Liens à la con)

SojaCouille a écrit:
aliocha a écrit:

Masses qui ont oublié que les tags datent de la préhistoire et n'ont jamais disparu depuis.

Ton anti-cléricalisme t'aveugle il me semble. Malgré le manque criant de témoignages sur cette époque (oui, lol), il semble que les peintures cavernicoles aient été en fait motivées par... la religion.

Et alors, elles étaient faites dans des putains de grottes ! Sors une bombe et essaye de taguer « wesh Allah reprezent » dans une caverne classée aujourd'hui et appelle ça de la peinture rupestre ou religieuse, tu vas voir ce qu'il va dire le juge...
Ce n'est pas parce que c'est religieux que ce n'est pas de l'art ou de la peinture sur un mur, c'est une question de support, rien d'autre.

9 822

(339 réponses, dans Liens à la con)

Masses qui ont oublié que les tags datent de la préhistoire et n'ont jamais disparu depuis.

9 823

(22 546 réponses, dans Liens à la con)

Putain, pas facile quand même, le type connaît son métier.

Ça se passe , à côté de la statue en forme de... en forme de... de statue... c'est plus facile pour se retrouver, et il y a un épicier pas trop trop loin.

9 825

(22 546 réponses, dans Liens à la con)

Apparemment, c'était une coureuse de marathon avant son accident, c'est toujours ça de pris vu qu'elle est obligée de courir, mais je n'ose pas imaginer le cauchemar que ça doit être pour dormir, rien que de ne pas contrôler ses mouvements, brrrr...