Bref, venir nous dire qu'il y a pas de différence avant 70 et après 70,
Je n'ai jamais dis ça.
Demain, je reprend point par point ton reblotroll.
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Le Vrai Asile » Messages de NiarkNiark
Bref, venir nous dire qu'il y a pas de différence avant 70 et après 70,
Je n'ai jamais dis ça.
Demain, je reprend point par point ton reblotroll.
Il y a quand même eu une différence notoire entre un libéralisme « contrôlé » suivit dans les années 70 et surtout 80 ( le reaganisme/thatchérisme et leur révolution conservatrice) d'une montée ultralibérale (synonyme donné au néolibéralisme) attaquant l'état, déréglementant tout massivement, nous disant que les marchés allaient s'auto-réguler.
Marrant, non ?
Sinon, oui les économistes écrivent beaucoup. Un peu comme toi.
La différence "notoire" entre 1945-1970/1970-2015, ce n'est certainement pas une différence dans le contenu même de la pensée politique libérale : celui-là est remarquablement le même qu'au 19e. Si tu veux, c'est comme si une entité politique aujourd'hui se servait uniquement des textes de Marx pour expliquer le monde, l'économie et la société. Ridicule. Sauf si on remplace Marx par Smith, Ricardo, Say et la ribambelle d'économistes classiques ayant pondus théorèmes, lois et définition de l'économie libérale il y a deux siècles. Si différence il y a, elle existe plutôt du côté des contre pouvoirs disponibles (politique, sociaux, moraux) pouvant poser une limite à l'idéal libéral (qui lui ne peut pas en avoir, par définition).
Bref, les semi-habiles et les idiots utilisent des termes comme néo et ultra (libéral) pour tenter de faire passer un message : "le libéralisme est bon mais il a merdé. Attendez qu''on revienne aux fondamentaux et ca ira mieux". Les premiers le font en sachant qu'ils altèrent la compréhension de l'interlocuteur, les seconds ne sont même pas conscient de la manipulation.
Le pauvre.
Il mérite surement pas de se faire conseiller par Sed, même si c'est une tapette de compétition.
P'être que Guetta fera une chronique dessus, un matin !
Tu généralises. Je viens de voir les dernières photos de l'ex-collègue de ma femme
Haha !
Bon par contre c'est suffisamment bisounours pour faire hocher de la tête tous les Velvetut de la terre : "Le système fonctionne ma bonne dame, c'est juste que... bon... il merde un peu... c'est à cause des méchants vous savez... quand les gentils seront de retour, ce sera pas pareil."
Oui.
Je sais pas trop quoi te dire, surtout parce que c'est très court et très mauvais, quand même.
Déjà, il y a le problème du terme de "néolibéralisme" et de son utilité réelle pour comprendre ce qu'il se passe. En utilisant ce terme, il me semble que l'on tente de produire une cassure entre un le "bon" libéralisme du passé, ses méthodes éprouvées et sures et une forme "nouvelle" à partir de 1970-1980 au USA (et ensuite dans ton cul). En fait, c'est de l'enfumage. On retrouve dans l'un comme dans l'autre les fondements intellectuels de la pensée libérale politique et philosophique dont la croyance dans la technique et le progrès est la pierre angulaire.
Sur l'opposition Obama/néolibéraux que l'on pourrait étendre à celle libéraux/conservateur propre au USA : ça me semble être plus fabriqué qu'autre chose. Il suffit de regarder qui sont les donateurs du parti démocrates, comment est composé le staff de l'administration Obama pour se rendre compte que l'"UMPS", c'est pas que chez nous.
Plus largement, des tas d'auteurs ont analysés ça , comme Thomas Franck par exemple pour l'Amérique avec son "Pourquoi les pauvres votent à droite ?" Michéa en parle aussi dans ses bouquins. Pour lui, la pensée libérale est une sorte de ruban de Möbius et les différences entre les deux camps (libéraux pro moeurs contre conservateur pro économie, pour faire court) s'expliquent très bien historiquement si on introduit le concept d'opportunisme électoral. En clair, les libéraux de chaque tendances veulent se faire élire plutôt que le collège d'en face. Pour se faire, il va promettre, selon sa position à un instant t sur l’échiquier politique, plus de sécurité (pour attirer le pauvre) ou une ouverture des mœurs (pour attirer la classe moyenne). Dans TOUS les cas, les propositions faites s’inscrivent elles dans un cadre politique général qui est celui de la société libérale moderne.
En fait, pour éviter la critique (facile) du à la simplification que je viens de faire, il faudrait des pages et des pages de définition rigoureuses, d'exceptions régionales ou nationales et de notes en bas de pages plus longues que ma bite. Difficile à faire ici, impossible en dix minutes à la radio.
Sur l'analyse de la crise du capitalisme et des inégalités : Guetta ne prend aucun risque. Allez, il a surement du lire Piketty (Le Karl Marx libéral de la décennie) et, d'un coup d'un seul, comprend que ce sont les inégalités le problème qui menace l'édifice. En 2015. Vaut mieux pas lui expliquer que, tout ça, on le sait depuis Marx, au moins. Mais, beaucoup plus proche de Guetta, par exemple Castoriadis :
"Qu’est-ce qui est requis ? Compte tenu de la crise écologique, de l’extrême inégalité de la répartition des richesses entre pays riches et pays pauvres, de la quasi impossibilité du système de continuer sa course présente, ce qui est requis est une nouvelle création imaginaire d’une importance sans pareille dans le passé, une création qui mettrait au centre de la vie humaine d’autres significations que l’expansion de la production et de la consommation, qui poserait des objectifs de vie différents pouvant être reconnus par les êtres humains comme valant la peine. Cela exigerait évidemment une réorganisation des institutions sociales, des rapports de travail, des rapports économiques, politiques et culturels. Or cette orientation est extrêmement loin de ce que pensent, et peut-être de ce que désirent les humains aujourd’hui."
Les carrefours du labyrinthe IV, 1996
Sur les solutions, défense de rire : "La révolution technologique a été faite et nous avons maintenant besoin d'une meilleure répartition de la richesse". Déjà, on aurait beaucoup à redire sur la prétendue révolution industrielle et technologique. Mais surtout, pour mettre un terme au fléau libéral, il faudrait utiliser des solutions provenant... d'auteurs libéraux ! Comme Rawls, par exemple, et sa naïve théorie de la justice :
"Les inégalités économiques et sociales doivent remplir deux conditions pour être acceptables ; d'abord, elles ne doivent pas empêcher l'égale opportunité de mobilité sociale. Ensuite, elles doivent se faire au plus grand bénéfice de l'ensemble de la société."
Il ose même parler d'un "nouveau Keynésianisme" peut-être en gestation au USA. Autant te dire qu'il se fout vraiment de son auditoire. Je suis à peu près certain de retrouver le même genre de chronique faite par un autre subordonné au Spectacle du temps de Clinton.
transhumansime
Brrrrrr.
L'ombre d'Attali plane sur ce mot maudit.
Autant te dire que celui qui l'utilise doit s'attendre à ne jamais être pris au sérieux : rêve d'enfant-homme élevé dans la confiance aveugle que la technique peut et doit tout.
Des hôtels sur la lune et des mini-réacteurs nucléaire dans ton cul !
En lien : Kaïnophobie, ou peur morbide de la nouveauté.
Ils vont bouffer des racines dans deux mois.
Vu la quotidien dans le pays, je suis pas sur que ça change beaucoup pour eux.
LA REGLE
Reblochon a choppé un boulot de pigiste au Point ?
M'en parle pas. Ils sont hyper pathétiques. Du bel étudiant de gauche qui pensait changer le monde en faisant des manifs avec un carré rouge cousu sur le tshirt. De la graine de Soja.
Ils auraient du utiliser Facebook, les noobs !
OK donc Niark n'a désormais plus l'apanage de l'expert ès LEttres, Histoire and Co dans mon schéma mental des lieux.
C'est trop mignon.
Hey Niarkou, tu penses quoi de ce qu'il dit Bernard ? http://www.franceinter.fr/emission-geop … o-liberaux
Je répond ce soir mais après un passage sur son wiki (je connaissais pas le type), ça part très très mal. Il semble qu'il fasse parti des retourneurs de vestes professionnels qui pullulent dans sa profession. Un passé communiste "révolutionnaire" et, entre 1980 et 2000, une conversion éclair au libéralisme : un père trotskiste (mauvais point) et lié à Socialisme ou Barbarie (bon point), Jeunesse révolutionnaire communiste puis membre du comité central de la Ligue Communiste puis pro-européen forcené.
Il aurait du lire Castoriadis sur la bureaucratie au lieu d'appeler à voter oui en 2005.
Bisou.
Nassos fait de la veille internet pour la E-clope ?
Honnêtement, j'ai même pas lu l'article mais j'ai tout de suite pensé aux vapoteurs du site de cuisine.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/ … -etude.php
Ils n'ont constaté aucune formation de formaldéhyde quand la machine, fonctionnant à faible voltage (3,3 volts), chauffait normalement le liquide qu'on trouve dans le réservoir des cigarettes électroniques. Ces cigarettes sont dotées d'une résistance alimentée par une pile électrique. Mais quand le liquide était beaucoup plus chauffé (avec 5 volts), le taux de formaldéhyde qui se formait alors était largement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.
Bon bah j'espère que vous inhalez à faible voltage, les copains.
C'est le même genre d'assos que 30 myons d'amis, nan ?
Putain la dernière..
mais j'ai du mal à croire que personne en ai parlé ici.
Je pensais l'avoir fait dans Rapid-spoil.
Glauque et pesant comme il faut, j'ai adoré perso.
Soja, si tu reviens je promet de ne plus corriger tes vues d'humaniste de gauche.
Et on ira jouer ensemble à Rust next-gen, la bite à l'air : toi donnant les ordres et moi te faisant des doigts devant mon écran.
Allez viens.
Vous faites bien de parler de ça dans ce thread, les pédés.
Haha putain que c'est laid !
Exactement ce genre de merde, ouais.
Merci.
Bonsoir.
En cas de coupures de courant prolongées, les éclairages de secours sont censés fonctionner combien de temps ? Heures ? Jours ? Semaine ?
Le titre du film est laid.
Le Vrai Asile » Messages de NiarkNiark
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