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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

reblochon a écrit:

Tous des cons d'après Niark bien sûr

Pour certain, c'est un fait avéré.
Dans les nouveaux qui viennent d’apparaître, si tu enlèves les journalistes avec des diplômes et ceux qui trempent dans la politique (Shirley qui voue une adoration à Reagan, Millière qui appelle à voter pour la droite américaine depuis Bush fils), il reste un lien vers histoire presse (ne pas rire) et Stephane Stapinsky (inconnu au bataillon, à part qu'il est historien, rien ne filtre de google). Tu sais, ce n'est pas parce que tu le lis sur internet que c'est forcément juste ! Si tu sortais un peu de tes lectures tu verrais que dans la VRAIE que le mariage gay est reconnu dans 37 États aux USA et que le Times demande la légalisation du cannabis. Sans même aborder la question économique (la seule qui vaille, en fin de compte, et celle sur laquelle la tendance depuis 1980 est la plus facile à lire).

Des exemples frappant des effets de ta révolution conservatrice.

La guerre, c'est la paix.
La liberté, c'est l’esclavage.
L'ignorance, c'est la force.

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

reblochon a écrit:

Et les exemples, j'en ai donné assez à Alioch

reblochon a écrit:

Des déréglementations dues au néolibéralisme

La déréglementation libérale comme exemple d'une révolution conservatrice, il fallait y penser. C'est pas juste un problème de dictionnaire là : t'es mur pour l’Angsoc !

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

reblochon a écrit:

sauf toi qui tente le passage en force avec le dico

Mais de quoi tu parles ?
Comme d'hab, tu essais de noyer le poisson. Les définitions n'étaient là que comme ultime preuve (mais comme ta mémoire est sélective, tu oublies ce que tu lis au fur et à mesure) qu'il n'y a pas eu de révolution, et surement pas conservatrice, entre 1970 et 1980. Ce terme pour qualifier cette période est une escroquerie intellectuelle. D'ailleurs, je te l'ai déjà demandé, donne moi des exemples importants de victoires de ce conservatisme. Quelque chose qui soit aussi clair et aussi pérenne dans le temps que le mouvement de dérégulation de l'économie mondiale, de libéralisation des mœurs et de la culture  qui sous-tendent nos sociétés aujourd'hui.

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

Les excuses de Papy Reblochon, un spectacle toujours renouvelé !
Après le classique "j'ai pas que ça à faire" interprété par votre homme au foyer préféré, ne ratez pas le nouveau "non mais en fait quelqu'un d'autre a déjà tout dit !" venant de l'expert autoproclamé !

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

larvasse a écrit:

Je dois vraiment mal m'exprimer

C'est surtout qu'il est sourd. Faut répéter plein de fois.
Au bout d'un moment il perd un peu d'attention, comme tous les vieux, et ne répond même plus.
Tu sais alors que tu as gagné.

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

صلاح الدين آكلى لحوم البش a écrit:

Est-ce que, en prenant ta définition, une contre-révolution, en tant qu'elle change brusquement un nouvel ordre établi, est un mouvement révolutionnaire ? Dialectiquement, ça devrait l'être. Donc, pourquoi pas ?

Enfoiré smile
Historiquement, elle définit le mouvement d'opposition à la Révolution française afin de restaurer l'Ancien Régime.
Mais si je vais chercher une définition plus large de celle-ci, ça donne :

Mouvement politique ou social destiné à combattre une révolution, à en ruiner les résultats.

Donc il ne s'agit pas d'un "changement" mais plutôt d'un "retour" vers un ordre antérieur au mouvement révolutionnaire, non ?

Pas merci.

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

reblochon a écrit:

Guy Sorman, La révolution conservatrice américaine

Pour appuyer ton argumentation, tu me cites un auteur libéral revendiqué dont les thèses ridicules voudraient que, depuis 1980, les libéraux sont entrain de perdre face à la "nouvelle pensée unique". Ultra crédible, surtout dans ce thread ou certains de ses plus beaux cacas sont conservés. Un peu de la même façon qu'un Hayek dans son "route vers la servitude" en 1944 voyait dans l'état l'antichambre du totalitarisme. Tiens, on le retrouve comme un des penseurs très influent dans ta "révolution conservatrice".

Comme d'hab, tu n'a pas lu le lien que tu files.

reblochon a écrit:

Je reprends car tu mélanges deux choses.

Je ne mélange rien du tout. C'est toi qui fait exprès de répondre n'importe quoi, n'importe comment à chaque fois. Et quand ça ne suffit pas, tu nous parles de VRAIE vie, de comment les choses là dedans elles sont pas pareilles et elles veulent pas dire la même chose que... dans la FAUSSE vie ? Par exemple :

reblochon a écrit:

Bref, ce n'est pas de moi cette idée de la révolution conservatrice, qui n'est pas tant un oxymore, quand tu permets au conservatisme de prendre le dessus. C'est révolution pas dans le sens d'évolution, mais de bataille politique remportée ! Ils sont pas plus progressistes tes conservateurs, c'est comme dans le (2), les réalités politiques qui ont changé parce que ces gens ont pris le pouvoir ! La révolution marxiste, c'est pas le marxisme qui a été révolutionné, c'est quand il a gagné des combats !

Mais OU TU AS VU que le conservatisme avait pris le dessus dans nos sociétés depuis 1980 au USA, en France, en Chine, en Russie ? Où ?
Du coup, on va faire simple pour que tu arrêtes de tourner autour du pot comme un chien sans laisse :

- Révolution (les définitions viennent du Larousse) :

Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir

Changement brusque, d'ordre économique, moral, culturel, qui se produit dans une société

Je pense qu'on peut s'accorder pour dire qu'on parle plutôt de la seconde définition plutôt que de la première, ou alors les USA d'avant Reagan était une république socialiste.

- Conservatisme :

Attitude ou tendance de quelqu'un, d'un groupe ou d'une société, définie par le refus du changement et la référence sécurisante à des valeurs ou des structures immuables.

Le conservatisme, c'est donc un courant de pensée qui place le refus du changement comme une priorité.

Maintenant, je prend la première phrase du lien wiki qui te fait tant rire :

L'expression révolution conservatrice (au sens moderne) est utilisée le plus souvent pour caractériser la période des années 1980 au cours de laquelle des chefs d'État hostiles au socialisme et souhaitant réduire les interventions de l'État dans la sphère économique et sociale sont élus.

Donc, ce qui caractérise cette prétendue révolution conservatrice, ce serait le fait de réduire le rôle de l'Etat.
Donc, en fait, complètement changer une situation, détruire une "structure" en place. Dans la VRAIE vie, pas dans des bouquins.

Putain, c'est pile ce qu'exige le libéralisme depuis quoi... le XIXe ?
Paye ta révolution !

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

reblochon a écrit:

Donc en gros tu nous dis qu'il n'y a pas d'autres alternatives au libéralisme à court ou moyen terme. Super !

Hein ?
Je n'ai pas dit ça. Les prévisions, c'est bon pour les politiciens et les démographes.

Donc la révolution conservatrice, c'est un fantasme, ça n'a jamais existé ? Ah ! Faudrait prévenir certains de tes collègues qui écrivent sur le sujet.

Les termes forment quand même une belle oxymore.
Du reste, si tu lisais la discussion, tu aurais probablement noté que je donne une piste à ce sujet. Si la libéralisation de l'économie et des mœurs sont selon toi des points d'une "révolution conservatrice" à l'oeuvre, je suppose qu'on est pas prêt de comprendre quoique ce soit au problème.

On a juste fait remarquer que le néolibéralisme, c'est du libéralisme débridé.

Et, répondant à Jako, je pointais du doigt le fait que le libéralisme EST débridé et que cette distinction est factice. Pire encore, elle sert de coupe-feu particulièrement efficace contre la contestation. Quand les révolutionnaires facebook s'indignent de l'ULTRA-libéralisme (dans vingt ans de ça, les Reblochons du monde parleront surement de MÉGA-libéralisme pour expliquer la période qui s'ouvre avec les Subprimes) qu'il faut à tout prix changer, ils ne disent finalement pas autre chose que : «ramenez moi au vieux libéralisme de Keynes avec ses gardes-fous sivouplait".

L'image du chien que tu donnes est typique, d'ailleurs. Comme si, avant 1970, le libéralisme n'avait été ni violent ni dangereux ! Alors que celui-ci était aussi destructeur pour l'homme et pour la planète. Comme l'était d'ailleurs le libéralisme au XIXe siècle pour les travailleurs et les colonies (l'Inde britannique devrait être l'exemple le plus flagrant de l'horreur humaine que peut-être le marché "libre").

Bref, pour sortir de cette ornière géante, il va falloir que les contestataires comprennent qu'ils ne peuvent pas avoir le monde libéral sans l'idéologie qui va avec.
Et ça, c'est pas près d'arriver. Je remet la fin du passage de Castoriadis qui reflète exactement l'impasse dans laquelle nous sommes aujourd'hui :

Cela exigerait évidemment une réorganisation des institutions sociales, des rapports de travail, des rapports économiques, politiques et culturels. Or cette orientation est extrêmement loin de ce que pensent, et peut-être de ce que désirent les humains aujourd’hui."

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(304 réponses, dans Culture & médias)

http://3.bp.blogspot.com/_JNTE73d4IJI/TLq__stjg6I/AAAAAAAAM4s/Y8HzXazym0k/s1600/Attali.jpg

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

thedarkdreamer a écrit:

Haha Niark curé rouge sur son sujet de thèse, c'est un autre niveau de difficulté asile.

Je tente un saut high kick balayette saut high kick :

1) avons nous un exemple historique dun système politico économique permettant l'égalité au sein dune société sans restriction des libertés politiques?

2) peux tu développer la liste des droits et libertés bourgeois qu'il sera nécessaire de restreindre pour sortir du libéralisme?

- Pas à ma connaissance. Mais faudrait définir précisément cette égalité (affichée et réelle) et les restrictions qui en découlent.

- Je ne suis pas certain que restreindre les libertés bourgeoises ait comme conclusion une sortie pratique du libéralisme. L'idéal est si souple conceptuellement... Et ce n'est certainement pas le bon bout par lequel l'imaginer : la tentation de faire paraître le moindre mouvement de sortie de cette idéal politique désastreux étant invariablement ramenée au stalinisme et au goulag. La route est longue et la pente est dure.

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

reblochon a écrit:

Et si le message était tout simplement : « le libéralisme est une merde qui peut s'endurer quand ça ne commence pas à être lâché trop loose ! Donc quand ça reste réglementé et sous le contrôle d'un état fort. » suivit d'un : « et cet état sera sous le contrôle des citoyens qui de part la constitution s'assureront que les lois ne soient pas appliquées contre les intérêts collectifs »

J'ai du relire 4 ou 5 fois la première phrase et je suis toujours pas certain de ce que tu essais de dire.
Tu peux bien croire un truc pareil, si ça t'arranges. Il reste qu'absolument RIEN dans l'histoire récente (post 1945) ne permet de dire que nos sociétés vont dans ce sens.

on s'en branle que plein de gens aient écrit des beaux bouquins et que tu les aies tous lus, je te parle de constats factuels. Les réglementations qui bridaient un minimum le libéralisme sont tombés les uns après les autres depuis 70 et cela explique en grande partie le bordel actuel. Du moins son ampleur. Ce qui ne veut pas dire que si rien n'avait changé nous serions dans un monde magique avec des licornes et des arc-en-ciels, sans guerre et sans famine.

Tiens, ça faisait longtemps le couplet du bouquin et de l'université : qu'es-ce que ça vient faire là ? C'est quand même TOI qui parle de livres, connard !
Souviens-toi :

Reblochon a écrit:

Je pense que si il y a autant de bouquin d'économiste de gauche et de droite sur le sujet, c'est que cela dépasse l'enfumage !

Comme d'hab, tu es à court d'arguments et tu fais une jolie pirouette réalité versus tour d'ivoire/livres/intellectuels.
Sauf que j'ai écrit plus haut qu'il existe bien un différence (notable) entre les deux périodes mais qu'elle ne réside surement pas dans le TYPE de libéralisme appliqué.

En vérité, quand tu fabriques ce genre de distinction plus factices qu'autres choses, tu ressembles étrangement aux communistes loin de l'URSS qui vaticinaient sur le socialisme idéal auxquel il faudrait revenir et le "socialisme réel pas super beau à voir mais quand même tout est pas mauvais vous comprenez ?"

Un historien d'ailleurs ne peut juger d'une période que longtemps après, quand c'est rendu dans des livres d'histoire. Sinon c'est plus un historien, c'est un politicien.

Celle-ci, elle est raide.
En fait, l'Histoire s'appréhende à partir de n'importe quand. C'est même pour ça qu'il existe un courant de réflexion, l'histoire immédiate, qui permet d'éviter qu'elle soit déformée par les politiciens et les hommes de ménage.

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

reblochon a écrit:

Bref, venir nous dire qu'il y a pas de différence avant 70 et après 70,

Je n'ai jamais dis ça.
Demain, je reprend point par point ton reblotroll.

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

reblochon a écrit:

Il y a quand même eu une différence notoire entre un libéralisme « contrôlé » suivit dans les années 70 et surtout 80 ( le reaganisme/thatchérisme et leur révolution conservatrice) d'une montée ultralibérale (synonyme donné au néolibéralisme) attaquant l'état, déréglementant tout massivement, nous disant que les marchés allaient s'auto-réguler.

Marrant, non ?
Sinon, oui les économistes écrivent beaucoup. Un peu comme toi.

La différence "notoire" entre 1945-1970/1970-2015, ce n'est certainement pas une différence dans le contenu même de la pensée politique libérale : celui-là est remarquablement le même qu'au 19e. Si tu veux, c'est comme si une entité politique aujourd'hui se servait uniquement des textes de Marx pour expliquer le monde, l'économie et la société. Ridicule. Sauf si on remplace Marx par Smith, Ricardo, Say et la ribambelle d'économistes classiques ayant pondus théorèmes, lois et définition de l'économie libérale il y  a deux siècles. Si différence il y a, elle existe plutôt du côté des contre pouvoirs disponibles (politique, sociaux, moraux) pouvant poser une limite à l'idéal libéral (qui lui ne peut pas en avoir, par définition). 

Bref, les semi-habiles et les idiots utilisent des termes comme néo et ultra (libéral) pour tenter de faire passer un message : "le libéralisme est bon mais il a merdé. Attendez qu''on revienne aux fondamentaux et ca ira mieux". Les premiers le font en sachant qu'ils altèrent la compréhension de l'interlocuteur, les seconds ne sont même pas conscient de la manipulation.

Le pauvre.
Il mérite surement pas de se faire conseiller par Sed, même si c'est une tapette de compétition.

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(4 231 réponses, dans Culture & médias)

P'être que Guetta fera une chronique dessus, un matin !

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

reblochon a écrit:

Tu généralises. Je viens de voir les dernières photos de l'ex-collègue de ma femme

Haha !

7 917

(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Bon par contre c'est suffisamment bisounours pour faire hocher de la tête tous les Velvetut de la terre : "Le système fonctionne ma bonne dame, c'est juste que... bon... il merde un peu... c'est à cause des méchants vous savez... quand les gentils seront de retour, ce sera pas pareil."

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Oui.
Je sais pas trop quoi te dire, surtout parce que c'est très court et très mauvais, quand même.

Déjà, il y a le problème du terme de "néolibéralisme" et de son utilité réelle pour comprendre ce qu'il se passe. En utilisant ce terme, il me semble que l'on tente de produire une cassure entre un le "bon" libéralisme du passé, ses méthodes éprouvées et sures et une forme "nouvelle" à partir de 1970-1980 au USA (et ensuite dans ton cul). En fait, c'est de l'enfumage. On retrouve dans l'un comme dans l'autre les fondements intellectuels de la pensée libérale politique et philosophique dont la croyance dans la technique et le progrès est la pierre angulaire.

Sur l'opposition Obama/néolibéraux que l'on pourrait étendre à celle libéraux/conservateur propre au USA : ça me semble être plus fabriqué qu'autre chose. Il suffit de regarder qui sont les donateurs du parti démocrates, comment est composé le staff de l'administration Obama pour se rendre compte que l'"UMPS", c'est pas que chez nous.

Plus largement, des tas d'auteurs ont analysés ça , comme Thomas Franck par exemple pour l'Amérique avec son "Pourquoi les pauvres votent à droite ?" Michéa en parle aussi dans ses bouquins. Pour lui, la pensée libérale est une sorte de ruban de Möbius et les différences entre les deux camps (libéraux pro moeurs contre conservateur pro économie, pour faire court) s'expliquent très bien historiquement si on introduit le concept d'opportunisme électoral. En clair, les libéraux de chaque tendances veulent se faire élire plutôt que le collège d'en face. Pour se faire, il va promettre, selon sa position à un instant t sur l’échiquier politique, plus de sécurité (pour attirer le pauvre) ou une ouverture des mœurs (pour attirer la classe moyenne). Dans TOUS les cas, les propositions faites s’inscrivent elles dans un cadre politique général qui est celui de la société libérale moderne.

En fait, pour éviter la critique (facile) du à la simplification que je viens de faire, il faudrait des pages et des pages de définition rigoureuses, d'exceptions régionales ou nationales et de notes en bas de pages plus longues que ma bite. Difficile à faire ici, impossible en dix minutes à la radio.

Sur l'analyse de la crise du capitalisme et des inégalités : Guetta ne prend aucun risque. Allez, il a surement du lire Piketty (Le Karl Marx libéral de la décennie) et, d'un coup d'un seul, comprend que ce sont les inégalités le problème qui menace l'édifice. En 2015. Vaut mieux pas lui expliquer que, tout ça, on le sait depuis Marx, au moins. Mais, beaucoup plus proche de Guetta, par exemple Castoriadis :

"Qu’est-ce qui est requis ? Compte tenu de la crise écologique, de l’extrême inégalité de la répartition des richesses entre pays riches et pays pauvres, de la quasi impossibilité du système de continuer sa course présente, ce qui est requis est une nouvelle création imaginaire d’une importance sans pareille dans le passé, une création qui mettrait au centre de la vie humaine d’autres significations que l’expansion de la production et de la consommation, qui poserait des objectifs de vie différents pouvant être reconnus par les êtres humains comme valant la peine. Cela exigerait évidemment une réorganisation des institutions sociales, des rapports de travail, des rapports économiques, politiques et culturels. Or cette orientation est extrêmement loin de ce que pensent, et peut-être de ce que désirent les humains aujourd’hui."

Les carrefours du labyrinthe IV, 1996

Sur les solutions, défense de rire : "La révolution technologique a été faite et nous avons maintenant besoin d'une meilleure répartition de la richesse". Déjà, on aurait beaucoup à redire sur la prétendue révolution industrielle et technologique. Mais surtout, pour mettre un terme au fléau libéral, il faudrait utiliser des solutions provenant... d'auteurs libéraux ! Comme Rawls, par exemple, et sa naïve théorie de la justice :

"Les inégalités économiques et sociales doivent remplir deux conditions pour être acceptables ; d'abord, elles ne doivent pas empêcher l'égale opportunité de mobilité sociale. Ensuite, elles doivent se faire au plus grand bénéfice de l'ensemble de la société."

Il ose même parler d'un "nouveau Keynésianisme" peut-être en gestation au USA. Autant te dire qu'il se fout vraiment de son auditoire. Je suis à peu près certain de retrouver le même genre de chronique faite par un autre subordonné au Spectacle du temps de Clinton.

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(127 réponses, dans La déconne)

sed a écrit:

transhumansime

Brrrrrr.
L'ombre d'Attali plane sur ce mot maudit.
Autant te dire que celui qui l'utilise doit s'attendre à ne jamais être pris au sérieux : rêve d'enfant-homme élevé dans la confiance aveugle que la technique peut et doit tout.
Des hôtels sur la lune et des mini-réacteurs nucléaire dans ton cul !

En lien : Kaïnophobie, ou peur morbide de la nouveauté.

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

velvetu a écrit:

Ils vont bouffer des racines dans deux mois.

Vu la quotidien dans le pays, je suis pas sur que ça change beaucoup pour eux.

LA REGLE

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(4 562 réponses, dans La déconne)

Reblochon a choppé un boulot de pigiste au Point ?

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(4 449 réponses, dans Ask Hohun !)

reblochon a écrit:

M'en parle pas. Ils sont hyper pathétiques. Du bel étudiant de gauche qui pensait changer le monde en faisant des manifs avec un carré rouge cousu sur le tshirt. De la graine de Soja.

Ils auraient du utiliser Facebook, les noobs !

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(127 réponses, dans La déconne)

sed a écrit:

OK donc Niark n'a désormais plus l'apanage de l'expert ès LEttres, Histoire and Co dans mon schéma mental des lieux.

C'est trop mignon.

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(1 015 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Jakovazor a écrit:

Hey Niarkou, tu penses quoi de ce qu'il dit Bernard ? http://www.franceinter.fr/emission-geop … o-liberaux

Je répond ce soir mais après un passage sur son wiki (je connaissais pas le type), ça part très très mal. Il semble qu'il fasse parti des retourneurs de vestes professionnels qui pullulent dans sa profession. Un passé communiste "révolutionnaire" et, entre 1980 et 2000, une conversion éclair au libéralisme : un père trotskiste (mauvais point) et lié à Socialisme ou Barbarie (bon point), Jeunesse révolutionnaire communiste puis membre du comité central de la Ligue Communiste puis pro-européen forcené.

Il aurait du lire Castoriadis sur la bureaucratie au lieu d'appeler à voter oui en 2005.

Bisou.