Le problème vient du rapport entre cette sur-représentation (supposée) des "homosexuels" et autres déviants et un truc qu'ils appellent marxisme culturel qui serait l'idéologie dominante de notre époque.
La théorie voudrait que cette idéologie dominante pèse de tout son poids sur les débats des sociétés afin de les entraîner vers le communisme, par divers moyens : l'écologie, le féminisme, etc.
Bon et bien si quelqu'un ici arrive à se représenter cette farce intellectuelle sans pouffer de rire, qu'il me dise comment il fait.
Ces gens là sont totalement hors sols. La dissolution des valeurs traditionnelles (la famille, la patrie, etc) dans les démocraties libérales, c'est étudié depuis un moment déjà par des gens beaucoup plus sérieux que les pitres au-dessus. C'est un des effets les plus important qui travaillent ces sociétés et si on doit en donner une origine, elle est clairement à chercher du côté des conséquences de l'idéologie libérale plutôt que vers un fumeux marxisme cluturel : Mauss en parle, Lasch aussi (il écrit "La culture du Narcissisme" en 1979 hein...), Castoriadis pour ne citer qu'eux.
En fait, et c'est le plus drôle, même Marx l'avait repéré quand il écrit un truc comme ça :
« La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production et donc les rapports de production, c'est-à-dire l'ensemble des rapports sociaux. [...]Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de toutes les conditions sociales, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l'époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux stables et figés, avec leur cortège de conceptions et d'idées traditionnelles et vénérables, se dissolvent; les rapports nouvellement établis vieillissent avant d'avoir pu s'ossifier. Tout élément de hiérarchie sociale et de stabilité d'une caste s'en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané. »