Ben Telluria c'est le truc le plus frais que j'ai lu en littérature de genre depuis une dizaine d'années (au moins). Mais faut pas avoir peur de sortir de sa zone de confort parce que effectivement on est souvent perdu. Et j'ai trouvé la traduction fantastique.
Sinon comme je suis en congé j'ai pu lire normalement de nouveau :

Ça vient de l'auteur des Furies de Boras dont j'ai déjà vanté les mérites ici.
À Trossen, les résidents de la maison de retraite se regroupent au troisième étage pour des rites venus d’un autre age ; Les deux frères Zami et Janoch escortent Grand-Mère pour un long voyage – Grand-Mère qui gronde parfois, ou montre les crocs ; pour My l’artiste, la femme bafouée, le chef-d’oeuvre ultime ne peut se concevoir sans sacrifices ; à Bodskär, dans la baie plongée dans les ténèbres, quelque chose émerge des flots…
Découvrez un Lovecraft version trash et rock ‘n’ roll pour une véritable et très angoissée chronique sociale.
C'est un cran en dessous du premier recueil qui était vraiment excellent.
L'horreur est plus diffuse ici et on suit un personnage (My l'artiste) un peu plus longtemps que les autres. Les deux bouquins sont à lire pour n'importe quel fan de Lovecraft.
5 tentacules sur 5.

Mars se réveille. Jusqu'au fond du bout du pire désert martien où le docteur Alismantado décidé de s'installer après avoir bu sa dernière goutte d'eau, et qu'il appela Desolation Road.
Là le rejoignirent par accident des personnalités aussi singulières que Persis Tatterdemalion, pilote sans avion et tenancière du premier bar, Rajandra Das qui répare les machines d'une caresse, Paternoster Jericho, haut dignitaire du crime, qui fuit ses assassins.
Et d'autres, et d'autres encore, tous plus étranges, tous plus humains.
Ils connaîtrons la pluie sur Mars, et le pouvoir de ROTECH la transplanétaire, et la Saint de Tharsis, et la guerre, et les tempêtes du temps déclenchées par le docteur Alimantado.
Bon, j'adore cet auteur (j'en parle régulièrement ici). Et j'étais passé à coté de ce bouquin, un peu oublié. On est loin de l'envergure du Fleuve des Dieux ou du rythme de Luna. C'est plus onirique, à la limite du conte technologique et aussi plus léger. Et ça accroche terriblement vite.
3,5 déserts rouges sur 5.

Recueil de nouvelles d'auteurs français (Stéphane Beauverger, Karim Berrouka, Alain Damasio, Emmanuel Delporte, Catherine Dufour, Léo Henry, L.L. Kloetzer, Li-Cam, luvan, Norbert Merjagnan, Ketty Steward, David Calvo. Que du beau monde quoi) sur la thématique du travail et de ses mutations. Ça parait chiant comme ça mais en fait les histoires vont du "bien" au "franchement excellente" (sauf celle de Calvo, que j'apprécie peu).
4 burn-out sur 5.