Options de recherche (Page 249 sur 499)

On sait que ce type est un gros gros fdp, déjà.

Pas autant que Larem a 30 je pense.

Ouais.. J'ai discuté avec des mecs qui ont fait le choix d'acheter ces trucs, j'en ai pas vu beaucoup très content du résultat.

Mais c'est très dépendant du coin ou tu es installé.

Bon.
Je pense qu'il y a plusieurs méconnaissances ici :

- D'abord de ce que veut dire être certifié AB. Il s'agit d'un cadre juridique formel qui permet de certifier un mode de production sur un certain nombre de points précis, notamment l'utilisation de produits de synthèse à des fins phytosanitaires (pesticide, fongicide, etc) ou simplement pour l'amendement (fertilisation chimique).

Le label ne certifie pas jamais un "sol" et sa composition, il ne certifie pas non plus le voisinage : quand, comme dans mon cas, les cultures ont pour voisins de la viticulture conventionnelle, tu peux quand même (et encore heureux !) être certifié.

Ça ne veut pas dire que tu ne risques rien si jamais le contrôle annuel tombe le jour du traitement chimique de la vigne d'à coté et qu'il fait un peu de vent. Mais même dans ce cas, le contrôleur prendra des échantillons sur les plantes, jamais dans le sol.

- Deuxième point important, des "traces" de produits toxiques dans le sols en France, il y en a absolument partout et SURTOUT dans les sols agricoles : aluminium, résidus de pesticides, métaux lourds (plomb), etc.

- Mais au delà de ça, ce qui pose un vrai problème et un véritable débat (non tranché, tout le monde ou presque se fout des mécanismes d'absorption des plantes), c'est le facteur d'accumulation (combien il existe de cet élément dans le sol) et le facteur de temps d'exposition (un arbre fruitier est mille fois plus exposé qu'une salade).

- En lien, on ne sait pas exactement comment fonctionne ces mécanismes mais une chose est plus ou moins sûre : ce n'est pas parce qu'un élément existe dans le sol qu'il est assimilé/assimilable par une plante. Il existe un phénomène de "disponibilité", qui est touché par un nombre incalculables de facteurs : ph du sol, composition des racines et des exsudats, climat, age de la plante, etc.

- Enfin, évidemment, la dégradation de cet élément dans le temps permet d'avoir une idée de la dangerosité d'une pratique. Je n'arrive pas à trouver d'autres informations que la demi-vie dans le sang de l'Ethylène glycol (13h a priori) et je me demande quel serait la réponse pour une cuve à l'air libre.

Tout ça pour dire quoi, en fait ?

Après avoir lu un peu sur le produit, je pense que tu prends (beaucoup) plus de risque à bouffer une golden achetée au supermarché que moi à manger mes futures carottes aux glycol.

Ça ne m’empêchera pas de récurer ses cuves aussi longtemps que ma patience le permet.

C'est celui-ci.

Je ne fais confiance à personne dans ce milieu, d'ou ma question.

Coucou,

J'ai "démissionné" hier, ça c'est bien passé. j'ai un mois et demi de préavis et l'assurance d'avoir mon chômage.
C'est étrange d'aller au taff sans aucune pression particulière. Pas certain d'être très productif pendant le préavis par contre.

Hier la vie était belle, il faisait 25° au soleil, on a commencé à monter les plans pour clôturer le terrain.

Bah, je m'auto-servagifie donc aucun risque que quelqu'un d'autre en profite !

Bon, les choses avancent relativement vite, sauf chez Pole Emploi. vendredi dernier, j'ai voulu me faire une idée de ma durée/montant d'indemnisation chomage en cas de rupture conventionnelle. Le lien du simulateur de Pole emploi renvois vers ça. Bon, pas grave, on verra lundi.

Evidemment, lundi pareil. Mardi aussi alors je passe 30min dans les méandres du site de Pole Emploi pour arriver à contacter quelqu'un à ce propos. J'ai reçu une réponse aujourd'hui. Attention, c'est rapide :

Je.. Euh.. Comment le dire sans insulte et sans ulcère ?

Sinon, je viens de recevoir un devis pour la certification de ma micro-parcelle en AB : 444e ttc pour l'année.

Vous avez pas fini de vous foutre de moi.

SSD ffs

Coucou,

On va rire un peu ensemble. Notre si bon gouvernement a mis en place un machin (https://demission-reconversion.gouv.fr/) pour aider les salariés voulant construire leur projet professionnel. C'est louable. Voici les conditions à remplir avant même d'y penser :

- Etre en CDI : ok, ça c'est bon.
- Justifier d'au moins 5 ans d'activité salariée continue chez un ou plusieurs employeurs : bon, ben j'en ai que 3. J'attend deux ans avant de me lancer ? Bon en vrai j'ai bien plus, mais comme on te fait taffer au black dans l'agricole...

- avoir un projet de reconversion professionnelle bien préparé (??) et reconnu comme étant réel et sérieux : Je... j'ai pas les mots. Qui va le reconnaître ? Sur quelle base scientifique ? Si je tombe sur un reconnaisseur ne connaissant rien à mon futur domaine d'activité ou ses spécificités réelles ? Parce qu'un viticulteur à la FNSEA, c'est un "pair" mais il ne comprendra jamais rien à du maraichage intensif sur petite surface.

- D'autres trucs idiots dont, en outre, le fait que la demande sera étudié par Pole Emploi APRES la démission. Je suppose que si elle est finalement refusé, l'ex-salarié pourra bien se mordre les couilles ?

Bon, euh, lundi j'ai rendez vous avec le proprio du terrain pour savoir si on peut signer un commodat (prêt à usage gratuit) sur 1 an, reconductible. Si c'est ok pour lui, je poursuis sur ce terrain. Si c'est non, je vais prendre rendez vous avec le maire pour (re)proposer un projet de maraîchage bio au village s'ils peuvent me lâcher 1500-2000m2.

On y croit.

Aucune idée, pas demandé et c'est pas comme si l'agent allait me le dire, si ?

Bon sinon vous êtes au top, comme toujours.
Ce matin je me suis surpris a compter à combien j'aurai droit de chomage et pour combien de temps si jamais je quittais mon emploi. Bonne ambiance

Coucou les enfants,

En ce moment c'est le calme plat, les poules poulettent dans leurs coins, on est pas tout à fait décidé a bricoler sur le bout de terrain sur lequel on s'est re-situé, nos boulots normaux nous prennent trop de temps et de cerveau pour se lancer dans de gros projets idiots. Et on a mis en pause les recherches de terrain et d'installation pour les semaines/mois à venir.

Bref, c'est un moment creux. Et dans ce genre de moment, j'ai le cerveau qui mouline tout seul jusqu'à trouver un gros projet idiot. En attendant, je passe du temps à lire de la doc sur les installations (Fortier, bec Hellouin, etc.) sur petites surfaces et je suis tombé là-dessus : https://0213374d-3c3a-445a-83ef-e47ab66 … b0c0b4.pdf

Bon, pour les 99% qui s'en branlent de lire : en (très) gros, le mec est installé sur 1000m2 (un myer ouais, y a pas d'erreur de frappe) en Provence et fait des bilans chaque année depuis son installation. En année 5, le mec tire un CA de 35.000e et un bénéf de 25.000e.

C'est énorme. Ça représente un salaire théorique de 2000e par mois pour une saison qui s’arrête en décembre et démarre en Avril.

On peut discuter du bilan, j'aurai un million de trucs à en dire, en bien et mal. Mais, très honnêtement, je suis pas particulièrement surpris. C'est ce que l'étude du Bec Hellouin avait plus ou moins mis en avant en 2015 (avec là aussi toutes les nuances qu'il faut y mettre sur l'agrosystème).

Ca fait un moment que je suis convaincu de la pertinence économique du modèle SI tu t'assures d'un certain nombre de points, en particulier ton potentiel de vente. Je crois que c'est faisable ou je suis, notamment parce que le village dispose d'une GROSSE possibilité l'été avec un doublement de la population, des marchés fournis, etc.

Et comme c'est "mon" village de naissance, je suis connu d'à peu près tout le monde, maire inclus. Il y aurait des facilités évidentes à ce niveau.

Actuellement, j'ai 1500m2 à disposition. je "pourrais" le mettre en production mais ça demande une vrai implication de ma part et du proprio. Une implication sur le "long terme" : défricher, clôturer, mettre en place des haies, monter une entreprise, s'affilier, créer des partenariats avec la mairie.

En gros, ça veut dire que quitter mon "job" alimentaire actuel à plus ou moins long terme et mettre en pause nos envies de départs.

Chaud.