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She loves you long time.

Si on prend la définition de l'alcoolisme par l'OMS, je n'en suis pas si sûr, c'est genre quelques verres par semaine, le mec qui boit son pichet de vin tous les midis, il en fait partie.

Je ne sais pas si je me suis bien exprimé : l'assurance chômage versée aux intermittents est plafonnée, c'est à dire qu'un mec qui va rentrer un million d'euros de cachet pendant 6 mois ne va pas toucher un million par Pôle emploi les six mois suivants. Je crois que le plafond est à 12 000 € de salaire mensuel, après quoi le taux horaire varie de manière très minime.
Sinon, ça commencerait à coûter méchamment de blé, entre les stars du cinoche, celles de la musique ou de la télé...
Et ne pas oublier qu'il n'y a que les CDD et les cachets qui rentrent en compte, pas les droits d'auteur, le sponsoring, etc.

C'est une blague ? Les coins à la cool où tu n'as pas de touristes, t'en as des tonnes. Par définition, un coin sympa, c'est un coin où tu ne te fais pas emmerder par les touristes : tout est plus cher, il n'y a pas de vie de quartier (que des hôtels), et rien à faire à part prendre trois photos. Enfin si, sous la tour Eiffel tu peux jouer au foot. Dans les bons bars, t'as pas de touristes. Dans les Catacombes non plus (enfin si, mais ce sont des touristes français), par exemple — et il y a quand même des endroits plus accessibles où ils ne vont jamais.
Si on les trouve tous aux mêmes endroits c'est parce que leurs guides racontent les mêmes trucs et qu'ils se contentent du minimum : Saint-Michel, Pigalle, etc.

Ben ouais, tu te démerdes pour rencontrer des gens, et eux ils vont t'indiquer les coins sympas.

Bah ça fait partie des trucs à faire une fois dans une vie de raver, même si comme d'habitude « l'esprit était plus authentique avant » (que les flics commencent à venir nifler pour la drogue), et patati et patata...

Tu y seras peut-être à temps : http://www.fullmoonpartykohphangan.com/schedule_dates/

C'est au juge d'en décider, pas à toi hein. Et si il n'est pas content, il reste la cour d'Appel. Et tu ne sais pas sur quel fond il a été jugé, il y avait peut-être le petit passage où il s'excitait sur le mode « mieux vaut mourir que se soumettre à ces chiens [les pancakes] », va savoir.
Et regarde la défense en carton : vidéo publiée «à son insu », la bonne blague.

Non, à la base le système est conçu pour les travailleurs du spectacle qui sont obligés de recourir aux CDD, ça permet d'être plus souple qu'avec le régime général. Comme le fait remarquer Thermos, la plupart des intermittents sont des techniciens et administratifs, mais pas des artistes.

Mais en même temps ce que tu racontes n'est pas tout à fait faux, la plupart de mes potes qui bossent dans le cinoche font pareil, six mois de boulot, le reste de chômage. Après tu as des galères qui vont avec : un gros différentiel brut/net (28 % pour ma part) tout en cotisant moins, dur de trouver du logement ou du crédit, et une bonne grosse insécurité de l'emploi, pas de mobilité géographique, etc.

Tu peux t'amuser à calculer ça ici : http://tauxintermittent.fr/TauxJournalierArtiste.php

Ou on peut demander son avis à Mamadou de Hautefeuille, major de promo à Saint-Cyr.

Sinon, je ne vois toujours pas ce que vient faire l'indépendance de la justice là-dedans, il n'a pas été condamné pour un délit imaginaire.