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Sérieux, je sais pas encore, on verra après l'entretien avec le maire. Si le type est clair sur son projet et qu'il y a une vrai structuration par la commune, ça se discute.

Après le Tarn, c'est pas tout à fait le même problème en terme de climat que l'Hérault. Surtout Albi, qui est situé un peu plus au nord du département. La ville est chouette, classé blablabla, pas mal de touristes, Toulouse à 1h00 de bagnole, la montagne (Lacaune par exemple) à une heure aussi, pareil pour la forêt pour les rando (Quercy).

Bonus, on reste pas trop trop loin de la famille.

Le climat est relativement (beaucoup) plus clément que celui du pourtour méditerranéen :

- Un bon ensoleillement (ouais, faut quand même faire pousser des trucs)
- Plus de pluie qu'à Paris par exemple (en moyenne hein)

Alors ouais ils se tapent la canicule l'été et des 40° réguliers. Sauf que la nuit, la température redescend (13-18°), pas comme chez nous quoi. Et puis, bon, dans 20 ans à peu près toute la France se mangera ce genre de température régulièrement.

Faut voir quoi.

Bon bah tout est plus ou moins cramé.

J'ai plus d'eau dans le puits depuis 3 bonnes semaines et comme on a pas eu de pluie depuis 2 mois, j'atteins tranquillement les limites de mon sol et de mes pratiques. Je parle pas de la vague de chaleur qu'on vient de se manger, même si chez moi c'était moins pire qu'ailleurs. Mais 36° à la place de 40, pour la plante ça change pas grand chose.

Les pieds de tomates cerises continuent de produire et d'être relativement sains, même après 3 semaines sans eau. Je ne sais pas pourquoi eux particulièrement mais ça me troue le cul la résistance de cette plante. Les pieds de tomates anciennes sont soit mort de chaud soit atteint par la maladie.

Sinon j'ai eu une invasion de punaises. Pas que moi, tout le village, en fait. La mairie, ne sachant que faire, à proposer aux particuliers de passer un produit "pour la vigne" qui marcherait fort bien. C'est fantastique.

Bref, ces salopes piquent les fruits (surtout les tomates) et les rendent invendables super vite.

J'ai aussi eu une belle colonie de lapins qui se sont fait plaisir sur mes pieds d'aubergines.

Prochaine étape, réfléchir au semis pour une production d'automne. Surtout, on a un rendez vous dans deux semaines avec le maire d'un petit bled à coté d'Albi : gros projet d'installation d'agriculteurs sur les terres de la commune, d'abord sur un espace "test" ou on n'aurait pas de loyer à payer et logement inclus (+accès aux formations au lycée agricole juste à coté) puis de manière définitive sur les 40 hectares dont la mairie dispose.

La bonne nouvelle c'est que j'ai rarement le temps de m'emmerder.

Fallait que ça sorte, c'est cool Bidule, je suis sur que tu te sens beaucoup mieux maintenant.

Grosse ambiance, ça donne envie.

Ca dépend, si il a été fait en palettent, t'es tranquille pour au moins 3 ans !

Haha !
Bon au lieu de t'énerver, réfléchis deux secondes : la nécrose apicale est du à un défaut d'assimilation du calcium par la plante. Pourquoi elle aurait un problème pour le faire ? Parce que :

- Ton sol manque de calcium ou plutôt il n'est pas directement assimilable par la plante. C'est souvent du au fait que les mycorhizes ne sont pas présentes, que ton sol n'est pas assez vivant quoi.
- Ton sol est trop sec et la plante n'arrive pas à faire voyager les nutriments correctement
- Il fait tellement chaud chez toi que la plante a décidé tout seule que ses mécanismes de survie devait prendre le dessus sur ceux de sa reproduction : sur ce que tu indiques, ça me semble correspondre.

Si c'est surtout le point deux le problème : arrose plus souvent. Et voilà ! T'es angénieur mec, tu peux peut-être t'adapter à la situation de ton sol/climat/plante, non ?

Bon honnêtement, de ma maigre expérience, le problème est plus souvent du au point 1 et 3. Donc tu pourras arroser comme un goret, ça ne changera pas fondamentalement le problème.
Je discute régulièrement avec des particuliers me disant "je comprend pas, j'ai le "cul noir" (l'autre nom de la nécrose ici) alors que j'arrose tous les jours !".

Si ça peut t'apaiser, j'en ai aussi pas mal. Enfin, j'en avais, puisque là tout est entrain de crever à cause de la chaleur et du manque d'eau.

Demande à Antipathique, c'est lui l'expert palettent.

J'en sais rien honnêtement, parce que ça dépend de trop de facteurs différents : Météo, type de bois, enterré ou pas, etc. Pour référence, les piquets de vigne en bois qu'on utilisait souvent dans l'Hérault il y a, je sais pas, 40 ans sont toujours en place pour certains.

Mais j'ai aucun doute qu'en Bretagne, c'est pas la même histoire.

Tiens, deux noms d'historien japonais connus et reconnus :

Hiroyuki Ninomiya : le mec était bilingue et venu faire ses études en France. Teste "Le Japon pré-moderne (1573-1867)", belle édition et c'est bien "traduit" avec en tête de rendre ça compréhensible pour un public non japonais.

Yoshihiko Amino : spécialiste du japon médiéval plutôt, rien à conseiller, rien lu.

RIP petit ange

Bac +5, oui. Mais ça compte pas vraiment, c'était un master recherche, encore moins valorisant que le "pro" (qui sert au concours quoi).

Hmmm dans l'ensemble tu dis vrai mais, quand même, quand t'as la chance d'avoir une grosse pointure dans son domaine pendant tout un semestre, tu va à ses cours magistraux. Pas parce que tu veux avoir ton diplome, juste parce que le mec/femme/autre a une vrai expertise à apporter, même en magistral.

Après, 80% du temps, t'as un chercheur en face qui n'a aucun don pour l'enseignement et la vie s'étire d'un coup à l'infini et 3h de cours devient facilement 3 semaines.

Vous êtes combien dans ta tête ?