Aenema a écrit:c'est ça ?
Oui, bravo Aeneman, on est à la limite du mentalisme là.
Jimmy™ a écrit:Sinon tu cultives combien de surface en m² au total Niark² ? T'as un plan pour que ce soit rentable ? Il te faut exploiter combien et produire quoi pour arriver à en vivre ?
Vaste question. Y répondre précisément est quasi-impossible, trop de facteurs idiots ont un rôle dans la rentabilité économique en maraichage : le sol, le climat, ta commercialisation, tes rapports avec la concurrence/partenaire, le hasard aussi un peu on va pas se le cacher.
Bon quelques éléments quand même :
- Vu la surface totale du terrain, je compte mettre en production 1600m² max. Y a une réflexion en cours autour de la mise en place d'un verger sur une autre parcelle de la commune afin d'ouvrir un second atelier, mais euh c'est pas pour tout de suite.
- En bio, la rentabilité euro/m² est TRES différente selon les fermes : ça peut aller de 2e (agro-système mécanisé, beaucoup de surface utilisée) à 25e/m² (on a deux ou trois exemples en France de personnes qui arrive à ça sur des (très) petites surfaces avec des conditions de ventes optimales).
- Comme je veux garder un emploi salarié pour l'instant, je vais pas partir année n avec 1600m² en production. On va plutôt faire quelque chose comme 600m² année N, 800 n+1, 1000 n+2, 1300 n+3, 1600 n+4 en devenant ATP (agriculteur à titre principal, plus de 40% du revenu relevant de cette activité) entre n+2 et 3.
- Si on prend comme base théorique 10e/m² de rentabilité (ce choix est arbitraire, ça sera p'être moins, p'être plus) , ça fait 6000e la première année en complément de revenu. On peut espérer que cette rentabilité là augmente d'année en année avec l'aggradation des sols et l'amélioration des processus de prod : moins d'aller retour pour Niark, moins de temps passés à désherber, bla bla bla.
Si tout se passe bien, je devrai pouvoir me tirer au minimum un smic, ce qui reste deux fois plus que la plupart des installations en maraichage bio. Si tout se passe merveilleusement bien, on peut imaginer doubler la rentabilité (20e/m²) et arriver à 25/30.000e à l'année. C'est bon de rêver.