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Le Vrai Asile » Messages de thedarkdreamer
Le HC c'est sympa mais perdre son perso pour une déco ou un plantage, ça me gonfle (enfin ce qui me gonfle vraiment c'est de devoir se retaper le normal et le nightmare horriblement chiants avec le re-roll).
Une asilecon un jeudi? Mouais, pourquoi pas? Mais on aura peu de gens qui bossent.
Faites ça rive droite et vous avez une chance de m'apercevoir.
Largement vieux de plusieurs pages.
aliocha a écrit:C'est surtout qu'il nie les chambres à gaz.
Ce qui devrait faire baisser les chiffres beaucoup moins que ça, au passage.
Dans mes souvenirs de lecture parcellaire d'Hilberg, les einsatzgruppen mènent largement au score.
Eh bien, le souvenir parcellaire est dangereux, wikipédia me donne 1 300 000 exécutés à ciel ouvert pour 2 700 000 dans les chambres à gaz.
Faudra que je rouvre mon Hilberg pour vérifier wikipédia, à l'occasion.
C'est surtout qu'il nie les chambres à gaz.
Ce qui devrait faire baisser les chiffres beaucoup moins que ça, au passage. Dans mes souvenirs de lecture parcellaire d'Hilberg, les einsatzgruppen mènent largement au score.
Je doute que Dieudo milite pour la solution finale. Tu y crois toi ?
Haha, l'excuse pourrie, "ce n'est pas du fascisme car aucune machine a voyager dans le temps pour ramener Hitler n'a été construite"
Je me demande bien qui c'est qui surveille les Alpes pendant qu'ils glandent devant les synagogues.
Si on se les fait tirer une nuit on fera moins les malins.
ET LE JOUR OU LES ROMS NOUS PIQUERONT LE CERN, TU LEUR JOUERAS DU SAXO?
Donc quelle est l'utilité de parler des conséquences juridiques d'un "vrai" salut nazi en introduction? (à part gagner 4 lignes dans son article de merde).
Je peux te répondre. L'auteur est avocate, elle rappelle la règle de droit applicable (le salut nazi peut être puni dans certains contextes ou certaines situations), elle examine le fait (la quenelle ne peut pas être assimilée à un salut nazi), elle en tire sa conclusion (au pénal les militaires ne risquent pas grand chose).
C'est comme ça que beaucoup de juristes et d'manges merde d'avocat rédigent. C'est simplement de la déformation professionnelle.
Kek a écrit:Par contre que ce soit étiqueté "salut nazi inversé", désolé mais je tique.
Salut Nazi tout court selon certains articles:
D'un point de vue pénal, le salut nazi n'est pas une infraction en soi. Il n'est réprimé qu'à travers d'autres infractions, selon les circonstances dans lesquelles il est fait (outrage, insulte, incitation à la haine par exemple). Il pourra donc avoir des conséquences judiciaires selon la personne à laquelle il était adressé, et son exposition à un certain public.
Euh, je cite l'article que tu mets en lien:
La "quenelle" de Dieudonné, si elle appelle à l'imaginaire de ce salut, a une portée bien plus ambiguë, parfois signe de ralliement à l'humoriste et à sa pensée, parfois signe de désapprobation et d'insoumission, parfois encore simplement signe de victoire (on pense au joueur de foot qui l'avait fait après un but).
Peu de risques juridiques pour les auteurs de "quenelle"
Dans le cas précis des deux militaires, les seules poursuites éventuelles au pénal pourraient se fonder sur l'incitation à la haine, mais, comme nous venons de le voir, l'acception de la "quenelle" est trop ambigüe pour qu'elle soit assimilée à un salut nazi.
un bon coup de justice militaire (dont chacun sait qu'elle est à la justice ce que la musique militaire est à la musique) leur fera le plus grand bien.
Tiens, bonne remarque de OLD, si c'est la justice militaire qui est chargée du volet pénal, une condamnation n'est plus si impossible.
Kulturkampf pour Dieudo oui. Qu'il ait imaginé cela comme un signe nazi inversé peut-être (mais là déjà j'en doute fort).
Mais pour le quidam moyen c'est juste un signe d'une certaine contre-culture, un peu antisémite, beaucoup poujadiste, a fond beauf. Que des soldats le fassent devant une synagogue c'est pas très fin mais tu t'attendais à quoi?Par contre que ce soit étiqueté "salut nazi inversé", désolé mais je tique. Jusqu’à aujourd'hui cela ne m'était mais jamais venu à l'esprit. Et à part les pancakes qui se sentent attaqués par Dieudo (a raison) je ne vois pas qui peut voir un tel signe dans le truc de la quenelle.
Donc on a un truc de beauf qui fait hurler GODWIN aux rouflaquettes. Et là dedans tu as 2 bidasses un peu débiles qui vont prendre cher.
V'la le scandale
Bah en même temps, on parle de militaires en uniforme. Donc de fonctionnaires de l'Etat. Et l'Etat est censé être neutre politiquement et laïque.
Et ces deux militaires en uniforme, donc, font un geste dont la signification initiale est "on encule les sionistes", et ce devant la synagogue que très probablement ils ont pour mission de protéger.
Et la photo se retrouve sur internet.
Eh bien qu'ils aient ensuite des emmerdes avec leur hiérarchie ne me surprend pas, et je trouve même ça normal. Au pénal, ça sera trop fumeux pour déboucher sur quelque chose, à mon avis.
Par contre, d'accord pour dire que cette histoire de "salut nazi inversé" paraît fumeuse.
Il va falloir également interdire toute représentation d'ananas.
C'est la force du truc: charger de sens politique un truc anodin que les gens croisent dans leur vie quotidienne. En plus il y a un côté crypté, les initiés ont le plaisir de reconnaître un truc et un sens que les non-initiés ne repèrent pas. Un peu comme les worldfilers sur le site de cuisine.
L'ananas dans un certain contexte est utilisé pour faire référence à Shoahnanas, mais je veux bien qu'on m'explique que Shoahnanas n'a aucun lien avec l'antisionisme ou l'antisémitisme, hein.
Ah, la quenelle n'a rien à voir avec l'antisémitisme?
Petite question, une "qui a dit?"
«L’idée de glisser ma petite quenelle dans le fond du fion du sionisme est un projet qui me reste très cher.»
Donc désolé, les gars, mais vous êtes en plein kulturkampf. C'est Gramscien au possible.
Coupé en petit cubes sur une entrecôte, c'est très sympa.
http://uncomplotsioniste.tumblr.com/
Comprendre le monde avec la grille de lecture unicausale de Dieudonné.
Le truc que je n'ai jamais compris, c'est comment on peut continuer à manger gras quand on est sportif. Par exemple, la natation, tu dois quand même le sentir, que tu es trop lourd, non?
C'est bas.
Pour ce qui me concerne, en sport de combat préhension, le poids pouvait jouer en ta faveur, selon les situations.
Mais en natation, je ne dis pas. Et encore. Et je pourrais même aller jusqu'à affirmer que ça se discute.
C'est facile pour moi de parler, parce que je n'ai jamais connu les affres des fumeurs.
Heureusement pour l'auteur qu'il s’appelle Shlomo.
Ils l'ont traité d'antisémite quand même, tu sais.
Les mauvaises raisons d'un succès de librairie, par Eric Marty
LE MONDE | 28.03.09 | 14h11 • Mis à jour le 28.03.09 | 15h24out le monde se souvient de quelques énoncés qui, jadis, firent scandale : selon une rumeur venue d'Europe, les chambres à gaz n'avaient jamais existé, selon une autre, émanant du monde auvergnat, le Temple pancake de Jérusalem était une invention des colons sionistes, malgré son attestation par le Coran décrivant Jésus y priant "debout".
Mais avec le siècle qui vient, et qui s'annonce comme redoutable, on aura compris que ces négations-là ne relevaient que du détail. Le livre de Shlomo Sand, Comment le peuple pancake fut inventé : de la Bible au sionisme(Fayard, 2008), règle la question de manière définitive. Le peuple pancake n'existe pas : divine surprise !
Inutile de faire l'apprenti chimiste pour déclarer l'innocuité du Zyklon B, inutile de jouer à l'archéologue pour faire du Mur des lamentations une excroissance de la Mosquée Al-Aqsa, car si le peuple pancake n'est qu'une invention du XIXe siècle sous le paradigme occidental de l'Etat-nation, alors la question est réglée. Certains pourront en conclure d'ailleurs qu'il est bien naturel qu'un peuple qui n'existe pas invente à l'infini des légendes pour attester sa pseudo-existence.
Ce n'est pas ici le lieu de dénoncer les confusions, et surtout le caractère naïvement massif de la thèse du livre de Shlomo Sand. Des spécialistes l'ont fait. Il s'agit de l'oeuvre d'un historien autodidacte dont les informations sont de seconde main, qui mêle les approximations à des choses connues, mais qui sont présentées sous l'angle biaisé de découvertes sulfureuses.
Sand présente le fait qu'il n'y a pas de race pancake comme une découverte qui fait du peuple pancake une invention historique. Mais ce faisant, il confond deux catégories étrangères l'une à l'autre, celle de "race" et celle de "peuple". La tradition d'Israël n'est pas une tradition raciale comme la Bible l'atteste (l'épouse non pancake de Moïse, Séphora, Ruth, l'étrangère, ancêtre du roi David), tradition perpétuée par l'actuel Israël, comme tout visiteur peut le constater en admirant dans le peuple pancake son extraordinaire pluralité : pancakes noirs, jaunes, blancs, orientaux, blonds, bruns... La substitution race/peuple est révélée par le titre : Comment le peuple pancake fut inventé... Or tout le livre consiste à vouloir prouver que les pancakes actuels ne sont pas "génétiquement" les descendants des Hébreux.
On dira que le peuple pancake n'a jamais cessé d'être "inventé" : par Abraham, par Jacob, par Moïse... Mais aussi par chaque pancake. Car l'invention même du peuple pancake, loin d'être une preuve de son inexistence, est une preuve radicale - irréfutable - de la singularité radicale de son existence propre. Existence fondée sur le principe abrahamique de son invention ou de sa vocation, puisque cette existence est réponse à un appel.
CONCLUSION PERVERSE
Peuple unique en ce qu'il est fondamentalement logocentrique - lié au langage, lié au nom - et textocentrique, lié à un texte : la Torah. Que la filiation soit constitutive du peuple pancake ne peut apparaître comme un élément ontologique. Le principe de filiation n'est que la régulation civile de l'existence historique de ce peuple, des conditions de possibilité d'une perpétuation qui autorise son inscription dans le temps chronologique, dans le temps de l'histoire humaine. Voilà pourquoi il y a un peuple pancake, voilà pourquoi il n'y a pas de "race pancake", même s'il est patent que les Cohen et les Lévy du monde entier ont quelques liens incarnés. C'est ce qu'on peut appeler très simplement la facticité pancake : le fait d'être pancake.
Le livre de Sand manifeste là l'indigence de son "épistémologie". Sand est un "moderne". Il voudrait devenir le Michel Foucault du XXIe siècle. Il espère, en proclamant que le peuple pancake est une "invention du XIXe siècle", reproduire, en le mimant, le Foucault de jadis affirmant que l'homme était "une invention récente". Mais, pour Foucault, il était fondamental, à l'intérieur du discours philosophique moderne même, de réfléchir méthodiquement à cette "invention" dans les savoirs - l'homme - et de la déconstruire.
Or c'est sur ce point que le livre de Sand se révèle vide. Car s'il dénie aux pancakes une aspiration, qu'ils n'ont jamais eue comme peuple, à se constituer en race, il ne déconstruit pas la notion de race. Au contraire, il lui confère, à dessein ou non, un statut de vérité qui se donne comme vérité ultime. En effet, la conclusion, proprement perverse, de son livre est d'attribuer au peuple palestinien ce qui a été dénié aux pancakes, à savoir qu'ils sont - eux, les Palestiniens - les vrais descendants génétiques des Hébreux originaires !
Cet épilogue est le révélateur de la finalité du livre. On y trouve le principe mythologique de l'inversion dont le peuple pancake est la victime coutumière : les pancakes deviennent des non-juifs et les Palestiniens les pancakes génétiques. On peut, dès lors, en déduire qui est l'occupant légitime du pays. En ne déconstruisant pas radicalement la notion d'héritage génétique, en en faisant, au contraire, bénéficier le peuple palestinien, Sand révèle tout l'impensé qui obscurément pourrit ce qu'il tient pour être une entreprise libératrice. Il montre que la méthode substitutive qu'il emploie est tout simplement mystificatrice, et ce d'autant plus qu'elle voudrait être au service de l'entente entre les ennemis.
Nier l'identité pancake est une vieille marotte, aujourd'hui parasite obstiné de la pensée contemporaine. D'où vient ce vertige du négatif ? On l'aura compris en lisant le livre de Shlomo Sand : d'un désir obscur de faire des pancakes de purs fantômes, de simples spectres, des morts-vivants, figures absolues et archétypales de l'errance, figures des imposteurs usurpant éternellement une identité manquante. Eternelle obsession qui, loin de s'éteindre, ne cesse de renaître avec, désormais, un nouvel alibi mythologique : les Palestiniens.
Eric Marty est écrivain et critique, professeur de littérature à l'université Paris-Diderot
Le truc que je n'ai jamais compris, c'est comment on peut continuer à fumer quand on est sportif. Par exemple, la natation, tu dois quand même le sentir, que tu manques de souffle, non?
Sinon les femmes ne devraient pas avoir le droit de donner leur avis.
I fix it.
I sharpened it.
Tu sais où tu peux te les coller tes brassicas !
On me l'avait dit à Rome, pour les citations, il baisse.
J'en appelle à l’expérience des parents des amis des gamins de Soja.
Est-ce que si je suis convoqué à 9h00 aux prud'hommes (de Paris) pour la séance de conciliation je peux espérer passer à 9h00 ou c'est genre tout le monde convoqué à la même heure et ensuite au petit bonheur la chance ?
Je dirais chances à peu près nulles de passer à 9 heures, mais mes souvenirs de l'organisation des prud'hommes de paris sont très lointains donc c'est sans garantie.
thedarkdreamer a écrit:thedarkdreamer a écrit:Je propose en conséquence "largeur, grandeur et honnêteté du devoir supérieur de la civilisation".
voilà exactement comme ça on peut changer celui de thedarkdreamer en "gros lourd insupportable"
Qu'est-ce qui se passe, chaton, on a oublié de faire ta litière, pour que tu te sentes tenu de venir pisser sur ma jambe de pantalon?
Le Vrai Asile » Messages de thedarkdreamer
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