3 976

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Antipathique. a écrit:

Les pays baltes font partie de l'europe que je sache. Donc oui

L'Europe s'arrête à l'Oural, la Russie fait partie de l'Europe. Ne confonds pas avec UE.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

3 977

Re : Le thread du bordel en Ukraine

NiarkNiark a écrit:

Oui pardon, j'étais au taf j'écrivais ça vite fait, je déteste pas le format, il a ses qualités mais putain le type là qui pose les questions j'ai envie de le crever après cinq minutes

Il est parfois pénible. Mais au moins le format long c'est pas si mal

BiDL  la connerie à prix discount

3 978

Re : Le thread du bordel en Ukraine

https://i.imgur.com/dnSH8oZ.mp4

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Que dit il ?

No pussy blues.

3 980

Re : Le thread du bordel en Ukraine

"reblochon petit crotte"

Enfin c'est une traduction un peu littérale.

Le véritable asile, un site de pères de familles qui mangent du fenouil.

Re : Le thread du bordel en Ukraine

C'est ce qu'il me semblait aussi.

Merci

No pussy blues.

3 982

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Monsieur Maurice a écrit:

Que dit il ?

Que c'est pas cool de le décoiffer il vient de mettre du gel.

3 983

Re : Le thread du bordel en Ukraine

BMP1 Modernisé avec une tourelle de BTR-82A, apparemment assez rare, uniquement 37 commandés.

https://tanks-encyclopedia.com/bmp-1am/

3 984

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Monsieur Maurice a écrit:

Que dit il ?

"On ne se chie qu'une seule fois dans la vie et pour moi c'est aujourd'hui"

Colonyel Nuageov, 2eme divitskaia blindetye

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

3 985

Re : Le thread du bordel en Ukraine

reblochon a écrit:
Antipathique. a écrit:

Les pays baltes font partie de l'europe que je sache. Donc oui

L'Europe s'arrête à l'Oural, la Russie fait partie de l'Europe. Ne confonds pas avec UE.

L'UE s'arrête au protectionnisme

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Re : Le thread du bordel en Ukraine

Des triplés vaccinés macronistes boomers.

BiDL  la connerie à prix discount

3 987 Dernière modification par Monsieur Maurice (09-03-2024 11:03:00)

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Voilà pourquoi les russes ont l'avantage actuellement sur le terrain au volant de leur chars d'assaut :

Ils ont appris très tôt le code de la route

No pussy blues.

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Re : Le thread du bordel en Ukraine

Conrad a écrit:

"reblochon petit crotte"

Enfin c'est une traduction un peu littérale.

Ha ha ha ! 'culé d'Ukrainien Antifromage

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

3 989 Dernière modification par reblochon (09-03-2024 20:29:43)

Re : Le thread du bordel en Ukraine

POUR LA PAIX !

https://www.youtube.com/watch?v=ktrQLgbpWc0

Comme les communistes français avant l'opération Barbarossa. Mémoire, non à l'oubli !

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

3 990 Dernière modification par Monsieur Maurice (09-03-2024 20:35:53)

Re : Le thread du bordel en Ukraine

le socialisme ou la mort, nous sommes déjà morts

Castro a vraiment dit cette belle parole prophétique ? (6.00 mn)

No pussy blues.

3 991

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Personne pour parler du « scienticide »

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

3 992

Re : Le thread du bordel en Ukraine

reblochon a écrit:

POUR LA PAIX !

https://www.youtube.com/watch?v=ktrQLgbpWc0

Comme les communistes français avant l'opération Barbarossa. Mémoire, non à l'oubli !

Ces gens-là se cachent comme des cafards aujourd'hui, ce sont les mêmes qui applaudissaient le pacte Molotov-Ribbentrop hier.

3 993

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Mais j'ai pas le temps là, je dois me faire eurodissoliser.

3 994

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Aliocha a écrit:

ce sont les mêmes qui applaudissaient le pacte Molotov-Ribbentrop hier.

C'est exactement ce que j'ai écris, mais bon, ça ne devait pas être assez clair.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

3 995

Re : Le thread du bordel en Ukraine

L’OTAN se prépare à la menace russe dans le Grand Nord

L’OTAN entraîne présentement des troupes en Arctique dans le cadre de l’exercice militaire Steadfast, le plus vaste lancé depuis la fin de la guerre froide.

Des péniches de débarquement de l'armée suédoise rallient la plage pendant que des parachutistes italiens descendent en rappel depuis des hélicoptères et que des fusiliers marins français, skis aux pieds, se tiennent prêts.

Mais on n'est toujours pas en guerre contre la Russie.

Pal Jonson, ministre suédois de la Défense a écrit:

Nous montrons ainsi que nous sommes prêts à défendre nos territoires et il est très important d'agir ensemble pour renforcer nos capacités.

En ce moment, les troupes russes sont embourbées en Ukraine, mais la Russie a clairement affiché ses ambitions pour reconstituer et adapter ses forces.

LA Russie menace d'envahir l'Europe. On se prépare à se défendre.

La possibilité d'une attaque russe contre un pays de l'OTAN n'est pas exclue, au moment où la Russie se convertit à l'économie de guerre. Et ce, alors que les Occidentaux ont les plus grandes difficultés à fournir les armes et munitions dont l'Ukraine a cruellement besoin face aux forces russes.

Et on ne comprend toujours pas pourquoi les Russes auraient envie d'attaquer l'UE.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/20 … grand-nord

Et c'est pareil au Canada, on va aussi se faire envahir.

L’avenir incertain du Conseil de l’Arctique, présidé par la Russie, inquiète les Inuit

https://ici.radio-canada.ca/espaces-aut … rre-russie

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

Re : Le thread du bordel en Ukraine

Ben oui, la russie menace. Tout les présentateurs des télés officielles russes parlent de qui ils vont envahir ou nuker. C'est comme si pujadas (enfin le présentateur de FR2) au JT le soir "voilà les plans possibles pour envahir moscou".

Les belliqueux ici c'est les russes.



Je ne suis pas Niark²

3 997

Re : Le thread du bordel en Ukraine

L'OTAN fait des exercices militaires ?! Dingue.

Le véritable asile, un site de pères de familles qui mangent du fenouil.

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Re : Le thread du bordel en Ukraine

Mais pas du côté de la Turquie, pourtant s'il y a un endroit qui craint.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

Re : Le thread du bordel en Ukraine

https://www.lemonde.fr/idees/article/20 … _3232.html

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https://www.lemonde.fr/idees/article/20 … _3232.html

« Il faut aider l’Ukraine parce que c’est notre intérêt dans un monde qui a changé de règle du jeu »
Tribune

Pascal Ausseur

Amiral (2S)

Alors que les députés se prononcent ce jour sur la stratégie d’aide à l’Ukraine, l’amiral (2S) Pascal Ausseur prévient, dans une tribune au « Monde », que l’issue de cette guerre déterminera la capacité des Européens à rester maîtres de leur destin. Il plaide pour un soutien opérationnel et en matière de renseignement, ainsi que pour une augmentation du budget de la défense.

Publié aujourd’hui à 18h00, modifié à 18h00 Temps de Lecture 4 min.


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Pourquoi combattre pour l’Ukraine ? Est-ce pour soutenir la démocratie ? Est-ce par solidarité avec un pays qui se revendique européen ? Est-ce pour marquer notre opposition à la loi du plus fort ? Si tel était le cas, comment expliquer notre indifférence aux sorts des Arméniens du Haut-Karabakh, des populations noires au Darfour ou des Rohingya en Birmanie ? Faut-il par ailleurs se préparer à des échanges nucléaires pour punir l’agresseur ? La guerre pour des principes est séduisante, mais elle porte en germe le « deux poids, deux mesures » et la montée aux extrêmes.

La réalité est moins enviable : il faut aider l’Ukraine parce que c’est notre intérêt dans un monde qui a changé de règle du jeu. Et la question qui se pose est : quelle est la meilleure manière de défendre cet intérêt stratégique ?

Cette guerre n’est pas un choix mais la marque de la période qui s’ouvre, celle des prédateurs. Elle matérialise un monde en rupture dans lequel de nombreux Etats considèrent que l’heure est venue d’asseoir une position plus avantageuse, y compris par la confrontation et la force. Il est derrière nous le temps où les Européens pouvaient espérer façonner leur environnement stratégique et choisir leurs ennemis.
Lire aussi | Débat sur l’Ukraine au Parlement : LFI annonce voter contre la stratégie française d’aide à Kiev, le RN s’abstiendra

Désormais, les termes qui caractérisent notre époque sont « fracturation », « désoccidentalisation », « antagonisme des puissances émergentes » et « ressentiment des populations du Sud ». Le monde est devenu un champ de bataille géopolitique et économique où chacun tente de récupérer les zones d’influence et les parts de marché qu’offre la nouvelle organisation mondiale.
Repue, oisive, donneuse de leçons

La Chine est en première ligne, ainsi que la Russie, l’Inde et de nombreuses puissances moyennes qui ont le sentiment qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour elles : Turquie, Iran, monarchies du Golfe, Afrique du Sud, chacune avec ses atouts et ses faiblesses. Les Etats-Unis ont bien compris le risque et se démènent pour préserver leur prédominance, la Chine en ligne de mire.

Seule l’Europe reste pour l’instant hors du jeu. Elle oscille entre déni et conservatisme, tant elle semble convaincue que ces changements ne peuvent se faire qu’à son détriment et parce que cette logique est aux antipodes de la philosophie pacifiste qu’elle a développée depuis trois générations. Elle semble ne pas comprendre, ou ne pas vouloir comprendre, que le monde se réorganise sans elle et surtout contre elle.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Dans le cadre du soutien militaire à l’Ukraine, le rapprochement avec les pays d’Europe centrale et orientale est primordial »

Elle est en effet perçue comme repue, oisive, donneuse de leçons et faible. Sa richesse et son poids dans les organisations multilatérales sont considérés comme les héritages injustifiés d’une époque révolue. L’Europe devient ainsi aux yeux de ses rivaux une proie tentante dont le déclin semble inéluctable et qu’il est légitime de rabattre.

La Russie de Poutine a compris cette nouvelle donne et utilise ces nouveaux champs de forces pour retrouver sa position de grande puissance, qui passe par la reprise de l’ascendant sur une partie du continent européen. Elle attaque à l’ouest pour élargir sa zone d’influence, anticipant le désarroi des Européens face à la violence. Elle attaque au sud, front indirect qui permet d’exploiter le ressentiment venant d’Afrique et du Moyen-Orient, et de faire diversion.
Une proie tentante

Elle attaque enfin au sein de nos sociétés, utilisant un savoir-faire reconnu en matière de manipulation de l’information et de compromission, hérité de l’URSS. Ces stratégies d’influence, au départ orientées vers les extrêmes gauches marxistes, sont aujourd’hui opportunément élargies aux mouvements populistes de droite qui prolifèrent en Europe devant les échecs de la mondialisation libérale. L’Allemagne est une cible particulière grâce aux infiltrations datant de la RDA, amplifiées par la dépendance gazière à la Russie.
Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : « Il nous faut augmenter considérablement la production et la livraison d’armes françaises »

Le Kremlin a donc désigné l’Europe comme son ennemi, et la guerre en Ukraine est devenue son champ de bataille principal : si elle gagne, l’Europe aura perdu et tout devient possible, notamment la reprise progressive d’une certaine forme de tutelle ou à tout le moins d’influence sur une partie de l’Europe centrale et orientale. Dans le reste du monde, une défaite de l’Ukraine serait perçue par tous comme une défaite européenne. Elle confirmerait la faiblesse de ce continent définitivement sorti du jeu et devenant ainsi proie tentante pour tous les prédateurs potentiels de l’Est et du Sud.
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Une telle défaite, que les atermoiements des Etats-Unis rendent envisageable, serait une très mauvaise nouvelle pour les Européens : au-delà de l’ascendant stratégique majeur que reprendrait la Russie sur le continent et de la perte corollaire de poids et d’autonomie des pays européens, c’est l’image de faiblesse et de lâcheté qui serait renvoyée à nos voisins et pourrait donner le signal de la curée. L’Europe pourrait disparaître de la scène stratégique mondiale.
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Cette réalité nous oblige à poser les termes de notre soutien à l’Ukraine, non pas dans le domaine de l’affichage politique, ni dans une logique de compétition entre Européens, mais en gardant à l’esprit l’objectif ultime : conserver la maîtrise de notre continent, vis-à-vis de son compétiteur à l’est mais également vis-à-vis de ceux qui attendent leur heure au sud. L’Ukraine est en guerre et cette guerre, que nous le voulions ou non, nous concerne, car elle déterminera la place des pays européens dans les affaires du monde mais également la capacité qu’ils auront à rester maîtres de leur destin.
Le spectre de l’escalade nucléaire

Se pose alors la question de la nature du soutien à apporter à l’Ukraine, en particulier en cas de retrait américain. Sur le terrain, cette guerre prend la forme d’un combat territorial acharné qui impose de la technologie, de la masse, des effectifs et du courage. La question n’est donc pas d’afficher un soutien politique en évoquant le déploiement en Ukraine de contingents militaires symboliques, mais de répondre à l’appel à l’aide des soldats ukrainiens qui se battent pour préserver notre indépendance collective.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Affirmer que la dissuasion nucléaire a préservé la paix ne repose sur aucun fondement scientifique »

Beaucoup de munitions, des équipements, du soutien opérationnel, du renseignement… voilà l’aide que nous devons apporter. La question du déploiement de combattants pourrait se poser, mais ne peut pas être traitée à la légère, car elle enclencherait un changement de nature de notre soutien. De la même façon, le spectre de l’escalade nucléaire existe et imposera une réflexion sur les limites d’une défaite russe – on en est encore loin.

La guerre en Ukraine est d’une importance exceptionnelle pour la France comme pour les autres pays européens, très au-delà des engagements qui ont été les nôtres lors des dernières décennies. Elle nous impose de tirer les leçons de la dureté de notre monde et de passer d’une société post-historique vouée aux loisirs et au bien-être à une société qui accepte de se battre pour survivre de manière indépendante et préserver ainsi son mode de vie, ses valeurs et ses intérêts dans un monde âpre qui ne nous est plus bienveillant.

Cette transformation copernicienne ne pourra pas se réaliser sans un réarmement massif et rapide de la France et de l’Europe : la cible de 3 % du produit intérieur brut (PIB) au profit du budget de la défense doit redevenir notre objectif.

Pascal Ausseur est amiral (2S). Il a assumé des responsabilités opérationnelles et dans le domaine politico-militaire, notamment au sein du cabinet militaire d’Hervé Morin et comme chef du cabinet militaire de Jean-Yves Le Drian. Il est directeur général de la Fondation Méditerranéenne d’études stratégiques (FMES).
Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés Envoi de militaires en Ukraine : « Plutôt que de s’indigner des propos du président français, il importe d’envisager le pire »

Pascal Ausseur(Amiral (2S))

Que pense reblo de ce va-t-en guerre ?



Je ne suis pas Niark²

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Re : Le thread du bordel en Ukraine

Cette guerre n’est pas un choix mais la marque de la période qui s’ouvre, celle des prédateurs.

On ne peut plus d'accord.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón