Re : Le grand jeu de la citation libérale.

p.60-61 :
« Découvrant un peu tard que l’introduction des OGM sur le marché de l’alimentation aurait mérité plus de discrétion ou plus d’explications, Monsanto essaie maintenant de reconquérir l’opinion par une stratégie de relations publiques, en « communiquant » […]

Robb insiste pour me montrer la photo de sa dernière fille, une Chinoise de deux ans qu’il vient d’adopter ? « Ceux qui s’attaquent à nos OGM, commente-t-il, ne comprennent pas que c’est pour ma fille que je mène le combat en faveur des biotechnologies. »


Quelques instants plus tôt, la responsable de la recherche sur les OGM de blé m’avait également montré avec une spontanéité toute américaine la photo de ses enfants, jurant que si elle n’avait pas le sentiment d’édifier un monde meilleur pour eux, elle interromprait ses recherches ; elle me fit observer que les enfants en question, qui devaient avoir cinq ou six ans, qui étaient beaux et en forme, consommaient chaque jour des OGM de soja ou de maïs que l’on trouve dans tous les produits de l’agriculture industrielle. »

Rien ne l'arrête.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

202

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark, tu as quand même toute mon admiration !

Anna Navarre: You're wearing sunglasses on a night operation?
JC Denton: My vision is augmented.

203

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Le truc de la petite chinoise est magnifique.

POUR LES ENFANTS PUTAIN

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

C'est quand même un argument que Dragunov aurait pu utiliser plus tôt : "C'est pour l'humanité, achetez ma graine de soja le double du prix, en cadeau on vous offre dix ans de chardons offert !"

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

205

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Napalm a écrit:

Et donc tous les artistes et créatifs sont des putains de nomades?

Par créatif il entend aussi bien artiste que créateur de richesse (banquier), d'emploi (chef d'entreprise), d'innovation (scientifique). Pour lui tout ces gens doivent être des nomades, dans le sens ou ils doivent se réclamer du peuple qui a fait du nomadisme en traversant la mer rouge il y a 4000 ans.

C'est parce que vous êtes une majorité à avoir tort que vous avez raison.

206 Dernière modification par velvetu (06-06-2014 22:04:20)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Mais Niark ta position c'est quoi exactement? Que Sorman et Attali sortent des conneries ou que la thèse inverse est valide? Parceque soyons objectifs, en face tu as de bien beaux connards tout aussi doctrinaires non?

http://www.bettercallsaul.com/

N'imprimer ce message que si nécessaire, pensez à l'environnement

207

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Mais non, ce sont des écocitoyen lanceur d'alertes écrasé par la doxa ultralibéral de Sorman et Attali.
Le discours de Sorman and co est d’ailleurs tellement dominant en France qu'on a une super recherche en biotech végétales a la pointe du progrès et des ogms plein les champs.

SojaCouille a écrit:
Ha. Encore une généralité où je me plante.
Ca m'étonne

208 Dernière modification par NiarkNiark (07-06-2014 10:20:38)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

velvetu a écrit:

en face tu as de bien beaux connards tout aussi doctrinaires non?

Oui.
Il ne me semble pas avoir prétendu une seule fois le contraire, d'ailleurs.
La position est simple, en fait : plutôt que de travailler sur les lambeaux du marxisme et sur l'écologisme, je préfère travailler avec la pensée dominante de mon époque. En fait, c'est tellement évident dans notre champ disciplinaire que je n'ai pas encore vu un sourcil se lever quand je m'explique sur le sujet, en particulier avec des chercheurs en histoire de la pensée économique. C'est une évidence à la limite du pénible que de dire ça.

Ce que j'aime par dessus tout avec les auteurs que je cite ici, c'est cette pré-disposition à se voir comme de pauvres petites choses malmenées par un adversaire surpuissant. Pour eux, si on ne fait pas attention, la dictature rouge/verte, l'anti-science, le goulag n'est jamais loin.

On parle de gens qui écrivent pendant une des périodes les plus fastes pour le libéralisme : disparition de l'URSS, extension de la doctrine la quasi-totalité du monde et de la sphère marchande, euphorie constante des marchés financiers (jusqu'en 2007, hin hin hin) malgré les bulles spéculatives (si je fais la liste des citations expliquant qu'une bulle, c'est normal, c'est le fonctionnement attendu du marché, on repart pour 10 pages), Montée en flèche des profits du Capital et des inégalités.

C'est pas une critique de le dire, simplement mettre en mots un état de fait. Et malgré une victoire idéologique presque totale à l'échelle de la planète, tu trouves tout de même des gens pour venir te dire que, en fait, ce sont les écologistes et les ONGs qui impose leur mode de pensée aux acteurs économiques. Un exemple parmi des milliards :

Dragunov a écrit:

Mais non, ce sont des écocitoyen lanceur d'alertes écrasé par la doxa ultralibéral de Sorman et Attali.
Le discours de Sorman and co est d’ailleurs tellement dominant en France qu'on a une super recherche en biotech végétales a la pointe du progrès et des ogms plein les champs.

Plus simpliste comme manière de fonctionner, c'est difficile. Il ne manque que la mention des enfants pour être complet.
Le pire, c'est que le simple fait de le relever fait de toi ipso facto un sale hippie crudivore marxiste-léniniste.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

209 Dernière modification par Dragunov (07-06-2014 16:08:50)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

je préfère travailler avec la pensée dominante de mon époque.

Pensée dominante chez nos élites, mais pas de la majorité des citoyens, du moins en France. En fait, je ne crois pas avoir jamais rencontré qui que ce soit dans la vrai vie qui défendent les grandes entreprises, les marchés financier dérégulés et ce genre de trucs. Rien qu'ici, tu as qui qui prendrai la défense des idées néolibérales ?

NiarkNiark a écrit:

C'est pas une critique de le dire, simplement mettre en mots un état de fait. Et malgré une victoire idéologique presque totale à l'échelle de la planète, tu trouves tout de même des gens pour venir te dire que, en fait, ce sont les écologistes et les ONGs qui impose leur mode de pensée aux acteurs économiques.

Les Ong ne dictent pas leurs mode de pensée, mais elles possèdent, dans le cas des écolos par exemple, un pouvoir de nuisance que tu semble sous estimer très largement. On parle de structures présente a échelles internationales, capable de mobiliser des dizaines de millions a des fins de propagandes, et dont les véritables objectifs, ainsi que le financement sont souvent très troubles. Les grandes entreprises et les états sont devenus obligés de composer avec des gens qui ne rendent plus de comptes a personnes et dont la légitimité est très discutable.
Dans le cas des Ogm, même si il est marginal, le résultat de leurs actions a été, en France, l'anéantissement complet de la recherche.

Des questions comme l'agriculture ou la politique énergétique d'un pays, ce ne sont pas des petites questions, on parle en milliards d'euros et cela engage tout le monde sur des décennies.

SojaCouille a écrit:
Ha. Encore une généralité où je me plante.
Ca m'étonne

210 Dernière modification par LeChat (07-06-2014 12:00:48)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Mais heureusement qu'il y a un contre-pouvoir vu que ce ne sont plus les états qui peuvent veulent les arrêter.

Anna Navarre: You're wearing sunglasses on a night operation?
JC Denton: My vision is augmented.

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Dragunov a écrit:

Pensée dominante chez nos élites, mais pas de la majorité des citoyens, du moins en France. En fait, je ne crois pas avoir jamais rencontré qui que ce soit dans la vrai vie qui défendent les grandes entreprises, les marchés financier dérégulés et ce genre de trucs. Rien qu'ici, tu as qui qui prendrai la défense des idées néolibérales

Quand bien même il faudrait croire à cette espèce de fable qui voudrait que, dans la vrai vie, les gens sont majoritairement anti-libéraux (ce qui est évidemment absurde si tu t'obstines à penser le libéralisme avec des avatars aussi simple(iste) que «les grandes entreprises, les marchés financiers" et l'évident "ce genre de trucs"), ton argument se tire tout seul dessus.

(Et je passe volontairement sur le "du moins en France" qui aimerait montrer que notre pays est différent à ce niveau : comme si en 2007 une majorité n'avait pas voté pour un programme libéral !)

Marx, qui ne disait pas que des conneries, l'avait déjà compris :

Les idées de la classe dominante sont aussi à toutes les époques les idées dominantes ; autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose du même coup des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l'un dans l'autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante.

Debord dit la même chose, dans sa langue improbable :

Thèse XI des commentaires sur la Société du Spectacle : « L’individus que cette pensée spectaculaire appauvrie a marqué en profondeur, et plus que tout autre élément de sa formation, se place ainsi d’entrée de jeu au service de l’ordre établi, alors que son intention subjective a pu être complètement contraire à ce résultat. Il suivra pour l’essentiel le langage du spectacle, car c’est le seul qui lui est familier : celui dans lequel on lui a appris à parler. Il voudra sans doute se montrer ennemi de sa rhétorique ; mais il emploiera sa syntaxe. C’est un des points les plus importants de la réussite obtenue par la domination spectaculaire. »

Maintenant, tu peux éventuellement m'expliquer avec quel arguments tu entends contester un fait social attesté par a peu près tout ce qui existe de sérieux en sciences sociales (du vilain marxiste Bourdieu en passant par Elias et j'on oublie par paquet de dix).

Dans tous les cas et quand bien même tu aurais raison sur ce rejet du libéralisme qui existerait chez les citoyens, puisque ce sont bien "nos élites" qui donnent la direction à prendre, au besoin en s’asseyant royalement sur la décision démocratique claire (2005, pour ne citer que ça) je te laisse tirer les conclusions qui s'imposent.

On parle de structures présente a échelles internationales, capable de mobiliser des dizaines de millions a des fins de propagandes, et dont les véritables objectifs, ainsi que le financement sont souvent très troubles. Les grandes entreprises et les états sont devenus obligés de composer avec des gens qui ne rendent plus de comptes a personnes et dont la légitimité est très discutable.

Merci de mettre en lumière que ces ONG ne sont pas des ovnis sociaux-économique mais bien des structures capitalistiques qui partagent de fortes ressemblances avec les [autres] transnationales.

c'est pas un mystère (sauf pour Sorman et toi apparemment) si même un type qui pédale autant que Attali arrive à faire de ces ONG les structures futures de son «capitalisme relationnel». Évidemment qu'elles ont toute un potentiel de «nuisance» et qu'elles l'utilisent.

Mais pour en terminer avec ce pseudo-argument sur la mafia écolo qui empêche la recherche capitaliste partout tout le temps, prenons un exemple dépaysant :

- Es-ce que, oui ou non, l’implantation des fast foods en France s'est arrêté après la destruction du MacDonald par Astérix Bové ?

Attention, une seule des deux réponses ne fait pas de toi un gros enculé pipoteur.


Après ce distrayant intermède :

p.91-92:
« La seule critique acceptable devrait porter […] sur la notion même de développement. […] Voyons là une indigence certaine de la théorie économique post-communiste aussi bien que post-capitaliste. Les progrès économiques quantifiables apportés par l’économie libérale ne sont pas niables, mais il n’est pas niable non plus que cette économie libérale bénéficie, dans de vastes pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, à environ 20 % de la population […]. En d’autres termes, comment faire servir le progrès technique au plus grand nombre sans s’en remettre totalement au marché […] le planisme centralisé conduit à des résultats qui, pour être rapides, n’en sont pas moins catastrophiques. Existerait-il une troisième voie ? On doit l’envisager […] L’autre voie à laquelle on pense ici reviendrait à utiliser les vertus d’efficacité du marché et à les mettre directement au service des plus démunis. »

Toujours Sorman.
La puissance de la réflexion !

"Oui le libéralisme est bel et bon mais parfois bon ça merde un peu. Le totalitarocommunisme est une impasse, il faut une troisième voie ! Le marché mais avec un supplément d'âme pour les plus crasseux"

Ce type se fout ouvertement de ma gueule, je suppose.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

p.94:

« Les gouvernements […] commettent […] deux erreurs : ils commencent par confondre […] la puissance de l’État avec le développement économique ; ce qui les conduit […] après n’avoir juré que par la planification à ne plus croire que dans un libéralisme simpliste. Nous croyons nous aussi en ses vertus, mais tout en sachant qu’elles sont relatives ; pour bénéficier à tous, celles-ci doivent être épaulées par la générosité sociale d’un troisième secteur, fondé sur la bienveillance et non sur le profit. […] Le progrès scientifique ne bénéficiera au grand nombre que dans la mesure où sa diffusion sera cogérée par ces trois moteurs que sont l’État, le capitalisme et le secteur « non profitable » […]

Ah bah revoilà le capitalisme relationnel d'Attali, en fin de compte !
Sauf que, puisque Sorman hait les ONG responsables de l'antiscience qui domine les consciences, ce "secteur non-profitable" en milieu capitaliste ne peut être porté que par les fondations. Il cite la fondation Ford et Rockfeller comme exemple ailleurs.

Il donne à sa "troisième voie" le joli nom d'"économie de la dignité".
Avec des bisous.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Coucou,
petite pelletée journalière de n'importe quoi :

p.137 :
« Si l’on croit au réchauffement […] il devient en particulier impératif de soutenir l’énergie nucléaire […] qui, en l’état actuel des connaissances, est la moins nuisible à l’environnement. […]

Comment les mouvements écologistes répliquent-ils à ce type d’arguments factuels, peu contestables ? Pour nous en tenir au site web de Greenpeace […] On connaît par cœur cette dialectique qui servit en son temps aux staliniens : le dissident était par nécessité un traître ou un otage de la bourgeoisie. De cette méthode totalitaire, on n’est pas sorti.

Sans doute est-elle inhérente  aux passions politiques ou religieuses. […] ceux qui craignent tant que nous bouleversions la Nature par le Progrès rééditent inconsciemment les paraboles du jardin d’Éden et de la Chute. Nous vivions jadis dans le bonheur et l’ignorance avant que le serpent nous apporte la Connaissance et la Mort ; la science est le serpent des Écritures, la Nature idéalisée est l’Éden, et le réchauffement du climat, l’antichambre de l’enfer. »

C'est un peu le condensé de tout ce qui est critiquable chez ces "intellectuels" :

- arguments péremptoires : "Il faut que", "pas d'autre alternative à", "il est impératif de".
- Pour les appuyer, prendre la plus petite source possible : ici, le site web de Greenpeace.
- Ne rien sourcer du tout.
- La reductio ad totalitarium : tout ce qui n'est pas libéral est du totalitarisme.
- Le petit crachat acide final sur la religion obscurantiste avec une comparaison à faire bondir un jésuite.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

214

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Tu lis ça pour tes études ou pour te faire du mal dans ton temps libre ?

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

215 Dernière modification par NiarkNiark (10-06-2014 14:25:35)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Je vois mal qui pourrait s'infliger pareille torture pour le seul plaisir de la lecture.
Non, je travaille évidemment dessus (ce qui laisse en suspens une autre question, plus pertinente : "pourquoi vouloir s'infliger un travail pareil ?") :

p.161-162 :
«  […] un gouvernement civilisé doté de la bombe reste moins dangereux qu’un gouvernement barbare sans la bombe.

Je savais bien que BHL participait à l'écriture !

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
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216

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

Quand bien même il faudrait croire à cette espèce de fable qui voudrait que, dans la vrai vie, les gens sont majoritairement anti-libéraux (ce qui est évidemment absurde si tu t'obstines à penser le libéralisme avec des avatars aussi simple(iste) que «les grandes entreprises, les marchés financiers" et l'évident "ce genre de trucs"), ton argument se tire tout seul dessus.

(Et je passe volontairement sur le "du moins en France" qui aimerait montrer que notre pays est différent à ce niveau : comme si en 2007 une majorité n'avait pas voté pour un programme libéral !)

Marx, qui ne disait pas que des conneries, l'avait déjà compris :

Les idées de la classe dominante sont aussi à toutes les époques les idées dominantes ; autrement dit la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituelle. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose du même coup des moyens de la production intellectuelle, si bien que, l'un dans l'autre, les pensées de ceux à qui sont refusés les moyens de production intellectuelle sont soumises du même coup à cette classe dominante.

Debord dit la même chose, dans sa langue improbable :



Maintenant, tu peux éventuellement m'expliquer avec quel arguments tu entends contester un fait social attesté par a peu près tout ce qui existe de sérieux en sciences sociales (du vilain marxiste Bourdieu en passant par Elias et j'on oublie par paquet de dix).

Dans tous les cas et quand bien même tu aurais raison sur ce rejet du libéralisme qui existerait chez les citoyens, puisque ce sont bien "nos élites" qui donnent la direction à prendre, au besoin en s’asseyant royalement sur la décision démocratique claire (2005, pour ne citer que ça) je te laisse tirer les conclusions qui s'imposent.



Merci de mettre en lumière que ces ONG ne sont pas des ovnis sociaux-économique mais bien des structures capitalistiques qui partagent de fortes ressemblances avec les [autres] transnationales.

c'est pas un mystère (sauf pour Sorman et toi apparemment) si même un type qui pédale autant que Attali arrive à faire de ces ONG les structures futures de son «capitalisme relationnel». Évidemment qu'elles ont toute un potentiel de «nuisance» et qu'elles l'utilisent.

Mais pour en terminer avec ce pseudo-argument sur la mafia écolo qui empêche la recherche capitaliste partout tout le temps, prenons un exemple dépaysant :

- Es-ce que, oui ou non, l’implantation des fast foods en France s'est arrêté après la destruction du MacDonald par Astérix Bové ?

Attention, une seule des deux réponses ne fait pas de toi un gros enculé pipoteur.


Toujours Sorman.
La puissance de la réflexion !

"Oui le libéralisme est bel et bon mais parfois bon ça merde un peu. Le totalitarocommunisme est une impasse, il faut une troisième voie ! Le marché mais avec un supplément d'âme pour les plus crasseux"

Ce type se fout ouvertement de ma gueule, je suppose.


C'est un peu le condensé de tout ce qui est critiquable chez ces "étudiants thésard" :
- arguments péremptoires : "contester un fait social attesté par a peu près tout ce qui existe", "c'est pas un mystère", "croire à cette espèce de fable ".
- Pour les appuyer, prendre la plus petite source possible : ici, le mac do de Millau.
- Ne rien sourcer du tout.
- La reductio ad liberarium : tout ce qui est libéral est du totalitarisme.
- Le petit crachat acide final sur la doctrine obscurantiste avec un mot valise à faire bondir un maitre de thèse.

Envoyé depuis mon IPhone.

217 Dernière modification par NiarkNiark (10-06-2014 14:38:59)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

J'apprend chez les meilleurs, hé !
Edit : Toi aussi, d'ailleurs, mon cochon.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Bon c'est quand même marrant de ce moquer de Dragunov et sa "mafia écolo" en citant un bel exemple des lignes flou qu'il y a parfois entre altermondialisme et écologie.

Mais sinon on peut le prendre dans ce sens la:
Es-ce que, oui ou non, l'importation de boeuf aux hormones US a commencé après la destruction du MacDonald par Astérix Bové. (peut être que  ce n'est vraiment la cause, ni vraiment un mal mais quand même)

Attention, une seule des deux réponses ne fait pas de toi un gros enculé pipoteur.

Envoyé depuis mon IPhone.

219

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Je constate un véritable courant de pensée commun entre le fn et les anti-libéraux. Et pas que économique, aussi et surtout sur le thème de la volonté populaire que les "élites" bafoue.

http://www.bettercallsaul.com/

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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

mr_zlu a écrit:

Bon c'est quand même marrant de ce moquer de Dragunov et sa "mafia écolo"

Je ne me moque évidemment pas de Dragunov avec ce terme de mafia mais bien de Sorman himself (mais je comprend ton problème pour faire la différence ici).

Comme on peut le constater sur mes exemples sourcés (tu as les numéros de pages et tout pour aller vérifier), il développe tout un argumentaire autour de  l'idée suivante : les Ong serait des structures éminemment anti-sciences et progrès et donc, en forçant un peu le trait, foncièrement anti-libérales (à moins que tu puisses me montrer que la notion de progrès n'est pas le pilier fondateur de ce courant de pensée). De plus, elles fonctionneraient en dehors des lois et de la démocratie puisque elles ne rendent de comptes à personnes (???).

Je faisais remarquer à Dragunov, en citant ses propres lignes, que ces structures, toutes anti qu'elles soient, ne sont pas différentes de n'importe quelle autre multinationale. C'est d'ailleurs tellement évident qu'un type comme Hans Jonas peut parler d'un "despotisme éclairé vert" pour sauver la planète : Selon lui, il conviendrait d'aller chercher le sauveur "parmi les dirigeants des grandes entreprises américaines" (p.135-136 du bouquin à Sorman, j'irais pas plus loin dans la vérification).


Maintenant, te voir venir me casser les couilles sur le " Ne rien sourcer du tout" alors que t'es dans un sujet de 9 pages de propos sourcés, c'est la cerise sur le gâteau.
La même chose pour les arguments péremptoires : les noms sont sur la table et les citations aussi (pour Marx, par exemple).

La reductio ad liberarium : tout ce qui est libéral est du totalitarisme.

Oui bon, j'aurais du commencer par là et te dire d'aller te faire enculer avec ton troll minable.
A défaut,  trouve un seul endroit ou je fais un lien explicite, au moins aussi gros que ceux cités juste au-dessus, entre libéralisme et totalitarisme.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

penser le libéralisme avec des avatars aussi simple(iste) que «les grandes entreprises, les marchés financiers" et l'évident "ce genre de trucs"

Mais c'est quoi au juste que tu appelles "liberalisme" ou même "capitalisme" ?
Les idées de Hayek, de Friedmann, de Keynes, de Tocqueville ... ?
D'un post a l'autre, tu emplois ces mots comme s'il y avait un consensus sur ce qu'ils signifient. Keynes était il libéral ?
Pour le capitalisme, j'aime bien la définition de Jorion qui a le mérite d’être assez claire : un défaut structurel des systèmes économiques qui provoque la concentration de la richesse jusqu’à ce qu'elle finisse par manquer la ou elle est nécessaire, ce qui conduit alors a des crises cycliques.

Pour cet horrible "libéralisme", je n'ai rien trouvé de simple.

Maintenant, tu peux éventuellement m'expliquer avec quel arguments tu entends contester un fait social attesté par a peu près tout ce qui existe de sérieux en sciences sociales (du vilain marxiste Bourdieu en passant par Elias et j'on oublie par paquet de dix).

Oui alors moi tu sais le "sérieux" des sciences sociales ...

SojaCouille a écrit:
Ha. Encore une généralité où je me plante.
Ca m'étonne

222

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Dans tous les cas et quand bien même tu aurais raison sur ce rejet du libéralisme qui existerait chez les citoyens, puisque ce sont bien "nos élites" qui donnent la direction à prendre, au besoin en s’asseyant royalement sur la décision démocratique claire (2005, pour ne citer que ça) je te laisse tirer les conclusions qui s'imposent.

Ça ressemble à un début d'assimilation à du totalitarisme non?

http://www.bettercallsaul.com/

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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

velvetu a écrit:

Dans tous les cas et quand bien même tu aurais raison sur ce rejet du libéralisme qui existerait chez les citoyens, puisque ce sont bien "nos élites" qui donnent la direction à prendre, au besoin en s’asseyant royalement sur la décision démocratique claire (2005, pour ne citer que ça) je te laisse tirer les conclusions qui s'imposent.

Ça ressemble à un début d'assimilation à du totalitarisme non?

Tu oses tout, mon bon Old.
Je te remercie pour la franche rigolade dans un sujet où les occasions sont rares.

Mais, puisque tu as du mal avec les mots, laisse moi te mettre une définition du totalitarisme venue du site du Larousse :

Système politique dans lequel l'État, au nom d'une idéologie, exerce une mainmise sur la totalité des activités individuelles.

Il n'y a bien sur aucun «début d'assimilation» dans mes mots : je parle de décision démocratique (bafouée, certes) dans la citation.
Je suis certain qu'en cherchant bien, tu va trouver autre chose d'insignifiant à venir m'épingler à la gueule.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

224 Dernière modification par NiarkNiark (11-06-2014 10:35:47)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Dragunov a écrit:

Keynes était il libéral ?

Ben, oui.
Il le dit lui-même :

"Mais surtout l'individualisme, s'il peut être débarrassé de ses défauts et de ses excès, est la sauvegarde de la liberté personnelle, en ce sens qu'il élargit plus que tout autre système le champ des décisions personnelles. . Il est aussi la meilleure sauvegarde de la variété de l'existence, variété dont la source réside précisément dans l'ampleur du champ des décisions personnelles et dont la privation est la plus sensible de toutes celles qu'entraînent les régimes homogènes et totalitaires. La variété de l'existence préserve les traditions, qui incorporent les décisions les plus sages et les plus heureuses des générations passées ; elle colore le présent des nuances changeantes de son caprice ; servante de l'expérience et aussi de la tradition et de la fantaisie, elle est le plus puissant facteur d'amélioration du futur."

Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, (livres IV à VI), p.193.

Il s'implique dans la politique avec le parti libéral anglais (jusqu'a en écrire le programme économique).

« La transition de l’anarchie économique vers un régime visant délibérément à contrôler et diriger les forces économiques dans l’intérêt de la justice et de la stabilité sociale présentera d’énormes difficultés à la fois techniques et politiques. Je suggère néanmoins que la véritable mission du nouveau libéralisme est de leur trouver une solution ».

John Maynard Keynes, « Suis-je un libéral ? », (1ère éd. 1925)

On peut difficilement être plus clair, quand même.


Dragunov a écrit:

Mais c'est quoi au juste que tu appelles "liberalisme" ou même "capitalisme" ?

Définition du capitalisme :

"Système économique et social qui se caractérise par la propriété privée des moyens de production et d'échange et par la recherche du profit."
Cnrtl.

"Statut juridique d'une société humaine caractérisée par la propriété privée des moyens de production et leur mise en œuvre par des travailleurs qui n'en sont pas propriétaires."
"Système de production dont les fondements sont l'entreprise privée et la liberté du marché."
"Système économique dont les traits essentiels sont l'importance des capitaux techniques et la domination du capital financier."

Larousse.

J'en ai pris plein pour que tu puisses faire ton (libre) marché dedans.
Le capitalisme est un mode de production. Ce qui n'a pas grand chose à voir a priori avec le libéralisme, qui est une doctrine de philosophie politique.
Ce qui ne veut pas évidemment pas dire que le premier ne s’accommode pas très bien de la société et de l'imaginaire que le second crée.


Oui alors moi tu sais le "sérieux" des sciences sociales ...

Alors j'allais benoîtement faire un post interminable pour en retracer l'origine historique et essayer d'en tirer un consensus qui permettent de rassembler la (grande) famille des libéraux,  mais comme je vais m’appuyer sur les sciences sociales pour le faire, je suppose que c'est inutile.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

Alors j'allais benoîtement faire un post interminable pour en retracer l'origine historique et essayer d'en tirer un consensus qui permettent de rassembler la (grande) famille des libéraux,  mais comme je vais m’appuyer sur les sciences sociales pour le faire, je suppose que c'est inutile.

Hé, je suis sur qu'il y a au moins deux ou trois personnes qui l'aurai lu en entier.
Peut être même des vicieux pour aller jusqu’à commenter.

SojaCouille a écrit:
Ha. Encore une généralité où je me plante.
Ca m'étonne