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Merci en tout cas, ça faisait un moment que je mettais pas autant fait plaisir sur de la SF.
Il y vraiment plein de points intéressants, j'apprécie ce genre d'ouvrage qui en plus présente leur propre décalage temporel (édité en 1975), et il semble jeté quelques bases qu'il me semble retrouver dans Hypérion.

Rooooh.... le pitch !

Bon, l'auteur a 52 ans, végétarien et fait de la hard SF \o/

C'est bien ?

C'est un recueil de nouvelles, donc il n'y a pas vraiment de pitch. Par contre, il faut aimer la philo et l'épistémologie, ça ne parle que de ça.

Ahhh... toi au moins tu remarques!

Comme Nassos je n'ai vu que les ongles sales d'un hippie crasseux.

Le sage sachant se laver les mains, cette maxime est-elle appropriée?

J'ai pas trop aimé, la deuxième moitié manque de rythme je trouve.

L’odyssée d'un officier SS de la Sicherheitsdienst (service de renseignement), traversant comme un fantôme malade les heures les plus sombres de notre histoire. Ca commence par la Shoah par balle, enchaine sur l'enfer de Stalingrad et ça fini surement a Auschwitz et dans les ruines de Berlin (j'en suis a la moitié, 1400 page le bestiau).

Le style est assez rebutant, trés plat, trés détaché. Le narrateur est un personnage particulièrement névrosé qui somatise sa haine de soi et des autres sous la forme de vomissements quotidiens, de diarrhées et de cauchemars scatos. C'est assez difficile d'imaginer ce qu'il fout dans la SS étant donné qu'il ne semble adhérer que très superficiellement a ce qui se passe autour de lui, alors qu'il est au première loge. A la fois intellectuel et mélomane, avaleur de chibres a ses heures perdus, c'est une sorte de témoin schizoïde de la Shoah.
La réflexion sur l'idéologie Nazi est pratiquement absente de ses méditations, il s'en tient dans ses conversations a une critique des méthodes et de la bureaucratie. Le seul personnage qui lui enlève un peu de caca de la tête (en lui prouvant l'inanité scientifique des théories raciales), meurt assez vite sans avoir le temps d'approfondir.

Il faut aimer la hiérarchie militaire boche, parce que le bouquin est rempli de termes qui s'y réfère (il y a un glossaire a la fin, mais c'est pas pratique sur un ebook).

Globalement assez difficile a lire, je continue juste parce qu'on voyage beaucoup, et apprend énormément quand on est pas spécialiste de cette période, mais je sens que je vais être content de passer a autre chose et de quitter ce triste sir.

Je l'ai tellement vu se faire défoncer par la critique que je n'ai jamais eu le courage de ramper vers tant de pages. Si tu veux approfondir le sujet, avec des témoignages concernés :

Ah merde, on a posté au même moment. Non, je parlais de celui de Littell.