51

Re : Boulot

Nan mais je vais réussir mon année, le programme licence je sais déjà faire ça fait 5 ans que je me touche la bite à coder des trucs entre deux hostos. Le but c'est d'avoir bac+5 en informatique sans me forcer et là je chercherai un vrai boulot (plus intéressant, je l'espère, qu'avec bac+2) mais en attendant les contrats DLC ça me paye pas trop mal.

Après bon je me fais pas d'illusion quel que soit le job que je trouve si c'est pas du télétravail je vais passer la moitié du temps en congé maladie.

Re : Boulot

Oui. C'est pas vraiment ce que je voulais dire.
La fac, même à Montpellier, ça peut ne pas être uniquement sortir/boire (et rater son année pour la plupart de ceux qui appliquent la méthode avec constance).

On y rencontre quand même pas mal de gens sympas et intéressants. Sans parler des professeurs de gros niveaux, mais là je parle uniquement pour mon cursus.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

53

Re : Boulot

Ah bah tant mieux. Parce que je connais juste des gens de la fac de lettre et c'est du gros n'importe quoi tant prof qu'élèves.

Je suis très studieux c'est pour ça que la fac me fait peur, je pense(ais?) que je bosserais mieux chez moi que là bas, mais avec un peu de chance non. smile

54

Re : Boulot

aliocha a écrit:

Soja, j'ai pas mal bossé avec des X et des centraliens — enfin je les ai subis — et je peux t'assurer que beaucoup sont de la vermine technocrate, fermée au possible à la découverte et à l'innovation, et à tous les niveaux. Mais vues les réputations des écoles, on leur donnera les plus hauts postes d'encadrement quoi qu'il arrive.

Ce sont quand même des mecs qui percutent plus vite que les autres, les X et les HEC pour ce que j'en vois (j'en ai plein sous mes "ordres") enterrent des débutants d'écoles lambda et ça désolé, mais it's a fact. Sur le long terme je ne sais pas. Si leur école leur permet un ticket d'entrée pour des boites qui leur assurent des rémunérations confortables et une carrière prestigieuse-top-élite, pourquoi se priveraient-ils ? Ha non ils devraient plutôt choisir un cursus de caissière chez Monop pour ne pas se la trop péter, excuse moi mais bon...

PUTEDEPUTEDEPUTE

55

Re : Boulot

Par contre la vraie vermine c'est les mecs de Science Po qui arrivent dans le monde de l'entreprise. En général ce sont les rebuts qui n'ont pas pu se caser ailleurs et qui atterissent par dépit chez nous. Ils ont passés 5 ans à se branler sur leurs années d'études trop intellectuelles et à chier des plans en 3 parties sur l'histoire politique de la IIIème république ou à partir en échange à Harvard, et ils croient qu'ils peuvent tout faire. Mais bien sûr.

PUTEDEPUTEDEPUTE

56 Dernière modification par NiarkNiark (06-07-2011 21:46:23)

Re : Boulot

DiDay a écrit:

je connais juste des gens de la fac de lettre et c'est du gros n'importe quoi tant prof qu'élèves.

Bah écoute, je suis en Histoire à Montp3 et si il y a bien un truc que j'ai compris là-bas c'est de ne JAMAIS écouter les pleureuses de service.
Quand je vois comment ça chouine au quotidien dans ma licence alors que, de l'avis général, notre département est rempli de pointures aux cours de qualitay... Ça laisse songeur sur la réalité du discours de ces gens, même pour des licences un peu plus bâtardes genre info com, AES où musicologie/cinéma/théâtre.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

57 Dernière modification par Rebellin-en-Sucre (07-07-2011 04:28:56)

Re : Boulot

Je ne suis pas du tout dans ce domaine donc je donne mon avis sur le travail.
Avoir le bol d'être dans une boite qui a progressé pendant la crise et qui est en totale expansion, ca aide !
Je dirais qu'il faut viser du petit puis une fois qu'on a quelques années d'expérience, on peut se lancer dans l'alternance: un gros groupe, un moyen, retour à un petit etc etc.
Perso je fais le choix de rester dans le petit en expansion car je suis béni.

Autre point que je rejoins, quand cela en vaut la chandelle, ne pas hésiter à se sacrifier quand le patron t'as à la bonne. Ce n'est pas être lèche cul, c'est simplement donner son maximum lors des phases critiques (travailler les week-end et cie). Dans mon cas, je peux parler de catapulte sociale... Attention, je suis dans un secteur qui vit une période folle, lorsque cela se cassera la gueule, je peux me préparer à prendre mon cuir et demander une place dans la mansarde de Juan-Carlos dans sa vénérable Fistinière.

Dans mon secteur, il est impossible de se faire doubler par un type/nana qui possède un meilleur diplôme. Si tu as commencé avant lui sur le marché du travail et que tu n'as pas merdé, jamais un PhD viendra te moisir ton siège de simple bac+5. Normalement, il devrait persister la grille salariale qui avantage le max d'étude mais là encore, le travail produit dirige cela. Par contre, il y'a un truc de sur, comme l'indiquait quelqu'un, plus tu pousses dans les études et plus tu apprends à apprendre et cela se voit.
Dans les jeunes entre 24 et 32 ans de la boite:
Les licences veulent avoir de la joie et aiment l'aventure pour plusieurs années.
Les Masters aiment l'aventure un an puis veulent aller au bureau pour gérer leur propre projet.
Les PhD font encore moins d'aventure et foncent au bureau, 100% intellectuel.

L'expérience constitue l'ossature absolue du cheminement dans mon secteur. Je comprend alors l'aigreur de certain de se faire moisir par un blanc-bec qui sort d'une école machin-truc et qui d'entré vous coiffe ... imaginez si vous deviez le former.

Enfin, je terminerai par le plus bel exemple qui doit absolument permettre au gens qui osent et qui sont sévèrement burnés de tenter leur chance et d'y croire (Binouze revendique ce statut):

http://investing.businessweek.com/resea … RCES%20INC

47 ans, multimillionnaire en cash, ultra multimilionnaire en stock option. Il est à la tête de la boite la plus ''in'' du canada et top 5 ''in'' mondial dans le domaine.
Comme mon boss, il a commencé comme technicien ... a compris que ca pouvait être chiant, fait preuve d'humilité, relancé ses études et voilà.

Mon père a voté Tonton en 81 ...

58

Re : Boulot

Binouze a écrit:

plein de choses qui donnent un bon apercu de son boulot

Cimer monsieur.

Sinon, toujours pour ma gouverne, c'est quoi le secteur en plein boom au Canada ?

59

Re : Boulot

L'exportation de chanteurs pourris et de comiques pas drôles en France ?

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

60 Dernière modification par Xuan Carlos (07-07-2011 10:14:48)

Re : Boulot

Imax a écrit:

Ce sont quand même des mecs qui percutent plus vite que les autres, les X et les HEC pour ce que j'en vois (j'en ai plein sous mes "ordres") enterrent des débutants d'écoles lambda et ça désolé, mais it's a fact. Sur le long terme je ne sais pas. Si leur école leur permet un ticket d'entrée pour des boites qui leur assurent des rémunérations confortables et une carrière prestigieuse-top-élite, pourquoi se priveraient-ils ? Ha non ils devraient plutôt choisir un cursus de caissière chez Monop pour ne pas se la trop péter, excuse moi mais bon...

Mouais. Je ne vois pas trop ce que foutent des types qui ont une formation scientifique dans du commercial pur. Tu as sans doute raison pour HEC, mais X ça reste des matheux qui apprennent à courir au pas. Comme je le disais, il y a ceux qui préfèrent la recherche, et là ils sont doués.
Franchement, c'est cool, ils résolvent des intégrales triples de tête, mais qu'est-ce qu'ils foutent dans le marketing alors ?

Re : Boulot

Imax a écrit:

Par contre la vraie vermine c'est les mecs de Science Po qui arrivent dans le monde de l'entreprise. En général ce sont les rebuts qui n'ont pas pu se caser ailleurs et qui atterissent par dépit chez nous. Ils ont passés 5 ans à se branler sur leurs années d'études trop intellectuelles et à chier des plans en 3 parties sur l'histoire politique de la IIIème république ou à partir en échange à Harvard, et ils croient qu'ils peuvent tout faire. Mais bien sûr.

Je pensais que ceux qui avaient planté l'ENA finissaient journalistes...

Re : Boulot

Et sinon je suis dans une boîte où les plus gros salaires (ça va de un à dix SS) n'ont pas le bac et sont rentrés sans piston, comme quoi Binouze a raison...

Re : Boulot

Ben il y a dix ans, on ne donne pas un gros salaire à quelqu'un qui commence...

Re : Boulot

Oui, comme je le dis, ils s'en foutent des diplômes, et c'est pareil pour les techniciens. Tu rentres à la pige, et ensuite tu creuses.

65

Re : Boulot

et c'est quoi comme boite ?

66 Dernière modification par Binouze (07-07-2011 11:57:57)

Re : Boulot

Rebellin-en-Sucre a écrit:

47 ans, multimillionnaire en cash, ultra multimilionnaire en stock option. Il est à la tête de la boite la plus ''in'' du canada et top 5 ''in'' mondial dans le domaine.
Comme mon boss, il a commencé comme technicien ... a compris que ca pouvait être chiant, fait preuve d'humilité, relancé ses études et voilà.

Exactement. J'ai fais le choix de la reconversion pour la maille. Avant, j'étais tech à 23 par an. Au secours ! Puis à 22 ans, (2 ans en alternance, et 2 ans en CDI à faire du emule, du nofrag et du site de racistes) j'ai fais le constat qu'il fallait etre ingénieur ou etre un génie pour bien manger dans ce secteur. J'ai aussi fais le constat que le "mérite" était une notion bien particulière et pas du tout rationnelle. Le meilleur moyen de bien gagner ma vie avec mon non-bagage était d’être le plus proche des transactions, du fric et plus largement des affaires. Plus t'es impliqué sur le fric, plus tu l'impactes, plus tu le mange.
L'an dernier, un client (la Banque Patate) a restructuré ses GIE informatiques (en gros, des filiales informatiques transverses aux régions) en un seul. Un énorme contrat d'infogérence est passé avec le Big bleu (hibéheme) qui reprend l'informatique du Freddy Agrilol. Le contrat se chiffre en milliard sur 5 ans (budget de 400M / an). A ce niveau là, les commerciaux se sont rincer à mort.
Pour exemple, j'ai un objectif à 700K/an et je prends 3.6% de mon CA. Et ce taux est BAS, c'est que malgré tout (big territoire, et grands comptes) je reste un junior, vu que 2011 est ma 2eme année en tant que Sales "à plein temps". Au delà de ces 700, tu as des boosters qui te montent ton taux (par quarter, le taux monte si CA > 700/4). Imaginez combien ont bouffés les renards de chez Hib et Hem... A ce niveau là, ce sont des traders...
Maintenant, qui en a le mérite, et qui en a la reconnaissance (les thunes) ? Franchement, c'est l'arnaque. Pas besoin de diplômes pour faire ça.

67 Dernière modification par Xuan Carlos (07-07-2011 12:17:14)

Re : Boulot

SojaCouille a écrit:

La boite à cons disaient les guignols.

Oui, mais c'est pareil dans tout ce qui est culturel. Évidemment, si tu veux développer un nouveau modèle de statoréacteur, il vaut mieux valider une certaine gamme de compétences par un diplôme, mais il y a tout un tas de métiers qui demandent des compétences difficilement diplômables et qui rapportent de l'argent.

Re : Boulot

Et puis il y a des métiers qui ne demandent aucun savoir, qui rapportent de l'argent, mais pour lesquels il faut des diplômes, on a déjà cité le marketing. On peut aussi rajouter la pub.

Re : Boulot

Ah, et le journalisme donc.

70

Re : Boulot

Binouze a écrit:

Le contrat se chiffre en milliard sur 5 ans (budget de 400M / an). A ce niveau là, les commerciaux se sont rincer à mort.

Au passage, je me suis un peu emporté dans la comparaison, c'est beaucoup plus complexe que dans mon cas. Il ne faut pas imaginer un simple x% de 400M hein. C'est plus compliqué que ça pour ce genre de deal (différents projets, différentes équipes, différents taux de marge..).

71

Re : Boulot

aliocha a écrit:

Ah, et le journalisme donc.

Tiens d'ailleurs, c'est quoi les salaires dans le journalisme ? Ce métier garde tout de même cet aspect fascinant (on est d'accord, de moins en moins), mais pas forcément d'une rémunération importante (hors extras : livres etc).

72 Dernière modification par Binouze (07-07-2011 12:44:21)

Re : Boulot

Yep, c'est clairement pas que rose. J'ai d'ailleurs précisé après pour les 3%, histoire de pas faire miroiter des trucs faux non plus. Et oui, quand tu montes, tu passes "account manager". Je travaille ceux qui sont chez mes partenaires. Ils consacrent leur activité à un ou deux clients (sncf, edf, les banques...). C'est plus cool, tu touches plus de thunes, et t'es impliqué directement par le client dans les projets en amont. Moi c'est l'inverse, j'ai tout à refaire à chaque fois. Créer/trouver le projet, convaincre le client, convaincre son revendeur (comme un atos par exemple), vendre et rebelote sur un autre compte.

Pour la porte, ben ouais, c'est le point noir du métier. Mais ca dépend de la politique de la boîte. Aux US, y au ne méthode sympa : un pool de 10 sales, les 9 meilleurs du trimestre restent.. Et puis vous l'aurez compris, j'aime bien aller voir des domaines différents, je suis touche à tout. Pourquoi pas le marketing, si une opportunité se créé dans ma boite, ou même de l'avant-vente avec un gros fixe qui tombe tous les mois.. J’entretiens le secret espoir de monter une taule un de ces 4, l'exemple que j'ai sous les yeux est très bien et donc j'observe de prêt son évolution pour pouvoir le reproduire... J'ai un pote qui dev un truc dans son garage en second plan, qui se rapproche de ce que je vends. Je lui achète des jours de presta pour les revendre à mes clients, c'est un ancien de la taule. Le jour où il a un truc packagé, je serai surement intéressé pour mettre un billet au début et monter l'activité commerciale. C'est exactement l'histoire de mon ancien boss (un des associés). Comme un enfant du divorce, j'ai sacrément envie de perpétrer ce schéma de business donc.

Re : Boulot

Binouze a écrit:
aliocha a écrit:

Ah, et le journalisme donc.

Tiens d'ailleurs, c'est quoi les salaires dans le journalisme ? Ce métier garde tout de même cet aspect fascinant (on est d'accord, de moins en moins), mais pas forcément d'une rémunération importante (hors extras : livres etc).

Tout dépend de ton employeur, ça va de la pige ridicule aux 5K par mois pour les journalistes du Canard. Ensuite, évidemment, si tu es connu, tout change.
Mais en gros, pour le journaliste lambda, le boulot consiste à démarcher, démarcher, démarcher, et faire de la lèche pour gratter assez de piges pour gagner le SMIC.

Re : Boulot

aliocha a écrit:

Et puis il y a des métiers qui ne demandent aucun savoir, qui rapportent de l'argent,  [...] la pub.

Savoir comment faire rêver les gens, c'est un putain de savoir mec. Je ne te parle pas des pubs de lessives de merde. Ca se base plus sur ta culture, ton experience et ta compréhension du peuple, que sur une école, mais tout le monde ne peut pas le faire. File un poste de DA à Jérôme BOYER, on verra si ca ne demande aucun savoir.

Re : Boulot

C'est un putain de savoir accessible à des statisticiens du marketing, là je te l'accorde. Mais en fait je pensais moins aux métiers techniques (dont fait partie le DA quand il débute) qu'aux concepteurs-rédacteurs.
Et si, il faut parler des pubs de lessive, parce que c'est l'essentiel de la pub justement. Le truc viral et rigolo qui tourne sur le net, c'est genre 5% du métier.