La belle tribune du riche, tu surfes, tu linkes, on cause. (Page 52 sur 107)

Message à l'attention de Xavier Dupont de Ligonnès:

N'est imperturbable que celui qui croit en rien, si vous Monsieur Dupont de Ligonnès lisez ce qui se dit, sachez que du monde essaie de vous joindre. Le shémat de votre vie est aujourd'hui disséqué, évicéré, analysé, estimé, encherisé, mis à nu, tranché, débité et saigné. Le public est impitoyable et la ferveur médiatique friande offre un mille feuille à une meute assoiffée, avide de saveur amers, faites de larmes et de souffrances.

Une vie décrite par certains comme jolie et harmonieuse, et en secret, terrible et douloureuse, mais qui n'est point linéaire et renferme, comme chacun d'entre nous, des sourires et des pleurs. Combien aujourd'hui de cette histoire dans leur vie se rassurent, dans le silence de la nuit se disent qu'ils n'en ont pas eu le courage mais que l'envie d'effacer un tableau pour en oublier la couleur les auraient tentés. Dans les voix qui s'indignent combien sourient et se rassurent, de se dire qu'ils ne sont pas les seuls.

Dans cette société ou la violence est légiférée, mais la torture morale résonne comme un faux semblant, ou la spiritualité est aux mains de médecins de la mémoire, ou la pensée est dictée et les manières controlées, il n'y a pas de place pour celui ou celle un jour rentré dans les rangs tentaculaires de l'image modèle et rangée, qui a tenté d'en sortir.

Partageant ces pensées, je persiste à croire que vous êtes juste un etre humain et rien d'autre, avec vos idées, vos reves, et qui sait, votre conscience aussi. Rétablir vérité et justesse en hommage à l'amour infini que témoignait votre épouse au travers de ses ses humeurs qu'elle partageait secrètement, et aux sourires et rêves de vos enfants, qui aimaient, admiraient et comptaient sur leur papa. Pour que cesse alors l'autopsie impudique, froide et macabre de chaque détail de la vie privée des disparus.

Bien à vous,
Alicia Alvina