Sujet : Essential Killing (2011)

C'est l'histoire d'un Bougnat planqué dans une grotte dans ce qui semble être un désert en Afghanistan avec son lance-roquette, tranquilou. Un noir avec un détecteur de métaux et deux soldats américains drogués au pavot se font dézinguer au nom d'Allah (le noir en premier, of course parce qu'il était devant).

Le dit Bougnat se barre donc en courant mais un hélico le suit et finit par lui tirer dessus. Il est donc assommé et se réveille avec un putain d'acouphène dans une sorte de prison à bougnats du style Guantanamo, survets oranges et capuchons noirs sur la gueule... On veut l'interroger et le forcer à tout avouer mais avec son acouphène il entend rien, même pas le traducteur donc il dit rien et se faire torturer.

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Pour une obscure raison on décide de le transférer dans une contrée nordique, mais en route, un des véhicules tombe dans le fossé à cause de sangliers (si si c'est vrai !). Le Bougnat en profite donc pour se faire la malle dans la forêt de nuit, et même habillé en orange à la con, ben on le voit pas tout de suite du coup. Il courre mais se rend compte qu'il se les pèle sévère alors il décide de retourner là bas mais il se rend compte que y a plus personne, mis à part un véhicule en haut du fossé avec de la musique dégénérée à fond les ballons. Un type sort du véhicule pour parler au téléphone, mais comme la musique est tellement forte, il voit pas arriver le Bougnat qui le dézingue tranquilou, ouvre la portière puis dézingue le second type. Il pique les fringues d'un type rentre dans la bagnole et se tire dans la forêt.

Pendant ce temps-là... (à Veracruz) des mili recherchent le type activement et le veulent vivant car c'est quand même un tueur d'Américains chrétiens et faut pas déconner quoi... Les mili repèrent la bagnole mais le type n'est plus là, il est reparti dans le fin fond de la forêt et se planque tant bien que mal... Le lendemain le Bougnat repart dans sa courte folle, il se prend le pied dans un piège à ours et y laisse une de ses chaussures , ce qui le ralentit quand même pas mal, surtout avec des chiens à ses trousses en prime. Il arrive à s'en sortir et en détour trouve un chienchein lui aussi la patte piégée dans un piège à ours. Il le déloge et en profite pour lui attacher sa chaussette ensanglantée au cou, histoire de brouiller la piste des chiens. Planqué derrière un arbre, un chien a des doutes, il tombe d'une falaise glacée emportant le chien et son maitre en prime, s'éclate dans un lac gelée, de là le Bougnat arrive à se relever et planter avec un morceau de glace dans le chien et le dit type. Moralité, pour un chien sauvé, un chien tué. N'est pas ami des animaux qui veut donc. Il désape bien sûr le cadavre, histoire de récupérer une nouvelle paire de chaussures et une combi blanche, mieux pour se camoufler dans la neige.

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Il sympathise avec les élans, et finit par s'endormir dans un bac à foins qui lui fait un bon nid douillet. Quant aux mili, ils sont sur une fausse piste, ils menacent un type dans un cabanon, croyant que c'est le dit Bougnat planqué, mais en fait il s'agit juste d'un chasseur russe avec sa canette de bière à la main... FAIL !

Au petit matin, le Bougnat se trouve réveillé par des Bambis. Ça lui fout un peu la frousse, d'autant qu'il se rend compte qu'il a quand même super la dalle à courir partout comme ça. Il tâte une motte de terre et se met à... manger des fourmis !!! Une demi journée plus tard, il repart en route bien que peu calé. S'en suit d'une ascension de colline interminable (comme quoi, les fourmis...), on le voit peiner à monter, les plans de caméras donnent la nausée, et on se demande s'il va bien finir par réussir ce con! Tout compte fait il y arrive et dans les paysages maculées de blanc, le Bougnat tombe nez à nez avec un pêcheur, et là séance Gollum style, il lui vole le poisson qu'il vient tout juste de pêcher pour le manger cru en route. (voir chanson de Gollum avec son poisson).

C'est reparti pour la course, le Bougnat tombe par hasard sur un chargement de bois pour une scierie. Il se planque donc au dessus. Il descend du chargement (et vu comme ça il a l'air VACHEMENT discret), et semble comprendre qu'il ne se trouve pas en bougnoulie natale, mais un truc du genre Sibérie. Des russes bourrés coupent des arbres à la tronçonneuse et bien sûr le Bougnat se retrouve coincé sous un tronc comme un con. Il est assommé et y reste toute la nuit (quand même !). Au matin, le russe revient et finir par découper le tronc, ce qui a pour effet de redresser un tronçon qui lui appuyait sur le bide. Avec la diplomatie légendaire d'un Bougnat, il ne cherche pas à communiquer mais à buter le bûcheron. Bien sûr il se débat un peu mais la tronçonneuse aura eu raison de lui, et ZWIP, plein de rouge sur la combi blanche ! Il se rebarre en courant bien qu'affaibli, of course.

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Le Bougnat rôde dans les bois, il a faim, il est affaibli. Il aperçoit une russkof en bicyclette sur un chemin verglacé, elle se casse la gueule sur le bas côté, et on voit qu'elle ramasse l'air de rien un nourrisson qui était tombé aussi au passage. Elle en profite pour lui donner le sein, normal quoi. Le Bougnat affamé lui courre vers la nana, un flingue à la main, on croit qu'il va lui braquer son sac de courses et ben non, il se jette sur elle et vole le lait au sein du bébé. Creepy et surtout WTF???? Une voiture s'approche de la route, ce qui interrompt la tétée du Bougnat, il se rebarre dans la forêt, la russkof elle, est restée évanouie...

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Néanmoins, cette tétée de lait ne l'a pas suffit, il a toujours faim. Il tombe sur des baies sauvages et sans aucune retenue se met à les manger. (On ne lui a sans doute pas appris en bougnoulie que plus les baies étaient petites, plus elles avaient de chance d'être toxiques !!). S'en suit des trip hallucinogènes où il pense voir une burka dans une rivière, une Bougnat au détour de branchages, et surtout, des dizaines voire des vingtaines de chiens venant à lui ressemblant à celui qui l'avait précédemment sauvé du piège à ours. (Pour le film, on lui avait sans doute mis des saucisses dans le pantalon pour faire attirer les chiens vers lui) Ce délire l'épuise quand même pas mal, il s'écroule donc comme une merde contre un arbre et finit par se faire vraiment réveiller par le chien qu'il avait précédemment sauvé (coïncidence? Je ne crois pas).

Il se sent faible et saigne, la chute de l'arbre n'a pas du lui faire de bien, mais il trouve la force de suivre le gentil toutou. De là il tombe sur une maison paumée où un russe ivre dit  à sa femme qu'il sort se pochtronner s'il veut (un homme, un vrai quoi). Il attend que le type se barre pour s'approcher près de la maison, faible et congelé. Une nana de l'intérieur le voit, elle est terrifiée au premier abord puis, quand elle le voit écroulée devant la porte, décide de le secourir et de l'emmener à l'intérieur.

La nana, (Emannuelle Seigner), bienveillante l'approche tant bien que mal près du poêle, elle voit qu'il a une blessure, veut passer un coup d'eau chaude dessus, ce qui a pour effet de réveiller le Bougnat qui se tord de douleur (note qu'il ne décide pas de lui pomper le lait, ce coup-ci). Des mili frappent à la porte, lui demandent si elle n'a pas vu un dangereux terroriste dans les parages. Coup de bol, la nana est sourd muette et donc, ne dit rien. Elle passe donc la nuit à le soigner, panser sa plaie vite fait et au petit matin, l'habille et lui dit de se casser sur son cheval blanc.

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Le Bougnat part à dos de cheval, faible, il crache du sang dessus, (image qu'on avait vu précédemment dans le film, entre ça et des flash de sa vie en bougnoulie natale, entrecoupés de prières de terroristes).

Au dernier plan, on voit le cheval blanc maculé de sang, seul. Plus de Bougnat sur lui.

Moralité, quand on est terroriste Bougnat, on a beau essayer de se tirer, on finit toujours par payer à tuer des gentils américains.

Ce que j'ai pensé de ce film:
J'ai bien aimé l'idée de course poursuite dans les paysages nordiques (essentiellement filmés en Pologne et Norvège pour info). Cette fuite vaine et désespérée avait ce quelque chose de presque touchant vis-à-vis du sort du dit Bougnat. Enfin, on est quand même content de savoir qu'il ne s'en sort quand même pas. Ben oui, c'est un film mais faut pas pousser quoi, une happy end ça gâcherait tout l'esprit.
+ 1 Pour les passages WTF, génocide de fourmis tétage de lait, mangeage de poisson cru façon Gollum. Enfin bref c'était quand même une bonne tranche de rigolade et une bonne surprise.

Le goût du chlore.

Re : Essential Killing (2011)

sauvé par un cochon ... allah est grand. Pas lu le reste, faut pas déconner. Merci quand même pour l'effort.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

3 Dernière modification par Machin (07-04-2011 22:56:36)

Re : Essential Killing (2011)

Et surtout, pourquoi tu t’obstines a appeler systématiquement le mec "Bougnat". Tu le dis 22 fois dans ta putain chronique, c'est à peine flagrant et lourd.

Tu me fais penser au petit gros insipide qui s’approprie les expressions "subversives" de ses copains plus charismatiques pour les réutiliser à tout bout de champ en espérant passer pour un mec cool.

Re : Essential Killing (2011)

Machin est surement UN DHIMMI DE GAUCHE DROIT DE LHOMMISTE.
Il rigole pas comme les vrais francais de souche blanche et droite quand il lit "Bougnat".

LOL

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : Essential Killing (2011)

Peut-être parce qu'on ne sait pas comment il s'appelle. Par exemple.

Le goût du chlore.

6 Dernière modification par zeuch (07-04-2011 22:59:16)

Re : Essential Killing (2011)

OFFRE SPECIALE ILLIMITEE

Un thread de sacamouille ACHETE, un post mouche à merde de samamotopute OFFERT

« On t'nique ta mère et ta grand-mère, si elle est toujours en vie » - B2O

Re : Essential Killing (2011)

L'asile, le site des consanguins bien-pensants.

La marque distinctive des âmes modernes, ce n'est pas le mensonge, mais l'innocence, incarnée dans le moralisme mensonger. Faire partout la découverte de cette innocence - c'est peut-être la part la plus rebutante de notre travail.
Nietzsche

8 Dernière modification par Machin (07-04-2011 23:04:27)

Re : Essential Killing (2011)

Peut-être que tu peux trouver des dizaines d'autres noms pour parler de lui. Au hasard afghan, terroriste, muslim, auvergnat, arabe, bronzé, bicot ou tous les surnoms fantaizis que tout le monde connais.


Mais non non, Bougnat 22 fois tu as raison, c'est bien.

Connasse !

9

Re : Essential Killing (2011)

Petasse !

(tu vois il faut varier sinon c'est pas drôle)

Re : Essential Killing (2011)

Oui enfin, appelons un chat un chat. Ce type a quand même tué des gens au nom d'Allah, et je te passes les séquences prières en auvergnat à la gloire du terrorisme (traduites celles-ci pas comme dans L'assaut). Puis utiliser un autre terme ce serait pas très sympa pour les non-terroristes.

Le goût du chlore.

11

Re : Essential Killing (2011)

Sac à mouille a écrit:

Peut-être parce qu'on ne sait pas comment il s'appelle. Par exemple.

Mohamed je crois.

Re : Essential Killing (2011)

HI HI HI

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : Essential Killing (2011)

Beonelo a écrit:

L'asile, le site des consanguins bien-pensants.

et même salement dhimmis.

"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."

Re : Essential Killing (2011)

Graagh a écrit:
Sac à mouille a écrit:

Peut-être parce qu'on ne sait pas comment il s'appelle. Par exemple.

Mohamed je crois.

Tu me dirais qu'il s'appelle Mouloud ce serait tout aussi crédible.

Le goût du chlore.

15 Dernière modification par Graagh (07-04-2011 23:32:13)

Re : Essential Killing (2011)

Sac à mouille a écrit:

Tu me dirais qu'il s'appelle Mouloud ce serait tout aussi crédible.

Difficile de le rater en face du premier des 10 noms d'acteurs du générique.

16

Re : Essential Killing (2011)

Je sais pas si c'est ta description mais du coup le film à l'air suuuuper long (et un peu relou).

Re : Essential Killing (2011)

Bah c'est un road movie. Faut aimer le style et je te l'accorde qu'il y a quelques longueurs un peu chiantes où on le voit juste "marcher dans la forêt". Les passages Lolz compensent largement tout ça.

Le goût du chlore.

Re : Essential Killing (2011)

Ben vi tu connais déjà toute l'histoire. D'où le spoiler...

Le goût du chlore.

Re : Essential Killing (2011)

Redis-moi encore le mot "souillé" stp, ça m'excite.

Le goût du chlore.

Re : Essential Killing (2011)

Sale roulure ! Au pied !

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

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Re : Essential Killing (2011)

Un bon résumé:
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