1 Dernière modification par S-ATA Nick (25-12-2007 18:57:32)

Sujet : No Pasaràn, le jeu (livre)

A la demande de Mox, je vous fais donc une petite review de ce livre ("No pasaràn, le jeu", Christian Lehmann, 1996).

http://www.jeuxdepiste.com/lectures_pour_tous/pasaran.jpg

C'est la petite histoire de 3 geeks (Thierry, Eric, Andreas le nazi) qui passent leur journée à jouer à Doom, Quake 2, et tous les bons jeux d'avant.

Un jour ils doivent aller en Angleterre avec leur collège pour visiter des endroits célèbre de Londre. Ils veulent pas y aller, ils sèches toutes l'après-midi et ils vont dans un magasin de jeux vidéo. L'endroit est un peu bizarre, y'a plein de jeux géniaux (Doom 2 importé des states wahooo) ils achètent des jeux, le vieux vendeur remarque un pin's avec une petite croix sur la veste à Andreas, il s'excite, il manque de faire une crise cardiaque en tendant le bras vers Andreas, Andreas sort de la boutique. Ses potes restent là, le vendeur leur donne un jeu et leur dit d'y jouer absolument.

Rentrés de Londres, les jeunes essaient leurs nouveaux jeux, ils s'éclatent bien, Andreas joue à Doom (ce passage est admirablement détaillé, j'aime beaucoup le style) puis ils se disent qu'ils vont jouer au jeu que le vieux leur a filé. Au début ils arrivent pas à y jouer, ils font planter le PC d'Eric, bref. Ils l'installent finalement, ils le lance.

La vidéo d'intro est unbelievable. Ils se demandent comment c'est possible de placer autant de trucs sur une disquette 3" 1/2, il y a tellement de machins qui apparaissent à l'écran, ils ont jamais vu ça (genre t'as Stalker qui sort en 1996, c'est awesome). Puis chacun y joue de son coté, puis le lendemain ils disent ce qu'ils ont vu. Et là ils se rendent compte que toutes les histoires sont différentes. Ils sont tous plongés dans le jeu, ils y pensent tout le temps. Puis ils jouent en réseau, sans que les PC soient reliés entre eux, c'est incroyable (rapellons que c'est un livre écrit en 1996). Ils détruisent leurs armées, font du corps à corps avec des épées, etc.
Et le jeu va trop loin, c'est devenu un cauchemar, ils veulent se tuer mutuellement. Dans le jeu le personnage d'Andreas meurt, dans la réalité Andreas reçoit des blessures sur les avant-bras.

J'ai pas encore fini de le lire, donc je sais pas vous raconter la fin.
J'éditerai dés que j'aurai tout lu.

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Oui Belge
Non pas de sexxXXXxXx

3

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Ce bouquin est super (bon maintenant ça a un peu vécu, la couverture screenshot de fade to black), à l'époque (quand j'étais en cinquième), j'avais vraiment passé un bon moment. Ce bouquin est d'ailleurs beaucoup plus complexe que "l'emballage" le laisse supposer (trois geeks qui font les cons dans leur collège et jouent à l'ordi à longueur de temps).

4

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Et la petite croix, c'est une swatiska, vengeance du vieux tout ça...

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

ffiixx a écrit:

Et la petite croix, c'est une swatiska, vengeance du vieux tout ça...

Mais atteeeeeeeeeennnnd j'ai pas fini de lire!

6

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

T'es naze c'est au tout début, ça. Tu as rien compris, ou quoi ?

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Mais si j'ai compris ça mais ils en reparlent pas à la fin ?

8

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Je crois pas... En même temps, le bouquin je l'ai lu en 1997 je pense, donc je me rappelle peut-être pas de l'ensemble des détails.

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Ouaip, excellent bouquin. Je vous spoile la fin:
Le maychant est maychant avec la copine Yougo du gentil, alors ils s'engueulent. Le personnage secondaire qui sert à rien ne vient plus au lycée parcequ'il reste sur le jeu. Andreas finit par poser une bombe dans sa salle de classe et menace la Yougo. Le gentil est obligé d'accepter un duel dans le jeu pour la sauver.
In game: Ca se passe à Guernica, le gentil est un gentil rebel espagnol avec son fusil d'airsoft, Andreas est un maychant Franquiste (ou savon,nier, je ne sais plus) avec son gros lance flamme. Le gentil se réfugie dans un clocher d'église et finit par retourner le lanceflamme contre le méchant (ouaip, Maximum strength).

La Yougo finit par sortir avec le frangin militaire du héros.

Moralité: le nazisme c'est pas bien, les jeux vidéos c'est dangereux et tu finiras puceau si tu y joues.

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Merci, je le mets dans ma liste amazon.

Je vous demande de ne pas voir dans cette manière d'opérer une mesure coercitive à votre égard, mais les régles inhérentes à ma profession m'obligent à procéder de cette manière.

Re : No Pasaràn, le jeu (livre)

Comme ffiixx, je l'ai lu en 5ème et c'était vachement bien.

Entre les connards qui voient Sarko comme le messie et ceux qui le voient comme le nouveau Hitler, je me dis qu'on est quand même dans un pays de cons. (Napalm)