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Non, Glamorama c'est le meilleur avec American Psycho justement.

Il y a longtemps, un topic s'était ouvert sur les préludes de Dune (là).

Bon ben passez votre chemin, il n'y a rien à sauver.

Cycle 1: La Maison Atréides/Harkonnen/Corrino (juste avant Dune). Mou du genou mais c'était du rab de Dune, alors faut comprendre. J'ai pas fait le difficile.

Cycle 2: La Guerre des machines (très beaucoup avant Dune). Bon ben le fond est atteint. On dirait que c'est écrit par un gosse de 15 ans. Et en fouillant Wikipedia, je viens de voir qu'ils ont encore pondu 5 ou 6 bouquins autour du cycle original.

N'achetez aucun de tous ces livres.

Pas d'accord avec Jim (par contre je seconde Kaela Mensha)

C'est de la bonne SF mais on y retrouve aucun des éléments qui ont fait de Dune l'oeuvre Mythique qu'elle est devenue. C'est plus lent tout en étant moins posé plus orienté action et moins axé sur les névroses des uns et des autres.

Je remets ce que j'en avais dit plus tôt

Exact, il faut que je le trouve en ebook.

Ah, puisque l'on crache ici sur les mauvais livres, je voulais vous recommander d'éviter celui-ci:

"La ligne noire" de Jean-Christophe Grangé

Les personnages sont stéréotypés et caricaturaux, l'intrigue est téléphonée (j'ai compris le retournement final avant la fin du deuxième chapitre.

Surtout, rien, absolument rien n'est vraisemblable. Ni les personnages (entre le narrateur qui est successivement grand reporter, puis parapazzi pour finir journaliste à Détective, en passant par la figure féminine qui est, bien sûr, une jeune mannequin en doctorat de philosophie à la Sorbonne), ni les évènements racontés par le bouquin (j'ai particulièrement apprécié l'onirisme sur les conditions de détention en Asie du Sud-est). Bref, c'est artificiel au possible, fabriqué, et ce n'est pas la pathétique tentative de mise en abîme qui diminue cette impression.

Le style est plat, agrémenté de suffisamment de name-dropping et de meublage pour que l'on saute les lignes comme une sama dans une tente: frénétiquement, mais sans y trouver le moindre confort.
De mémoire, cela donne à peu près ceci:

Je caricature peut-être, mais de mémoire c'était incroyablement plat.

Bref, à éviter.

J'ai eu la meme impression en lisant American Psycho.

Ah non! Je m'insurge! Dans American Psycho, le style est volontairement atone, froid, descriptif, mais pas plat.

Oui, mais c'est ça qui fait le style chez Ellis, mélanger le Godiva et la merde, c'est autre chose que de faire un placement produit pour une compagnie aérienne (ça y ressemble), ou simplement empiler les marques pour faire plus réaliste, comme les Américains l'ont mis à la mode dès les années 60.
À part ça, le name-dropping, ça a toujours existé, et c'est surtout un cauchemar pour les chercheurs quand l'œuvre a plusieurs siècles.

9h30. J'éteins mon reveil-lumière Philips, me redresse dans mon lit Sultan Ikea, me dirige vers la salle de bain pour me brosser les dents avec ma brosse a dent électrique deux vitesses de marque Colgate et le dentifrice assorti. Je me rince enfin la bouche avec de la Listerine, et enfile mon jeans Levis et mon Tshirt "Kill Yourself" de chez t-Shirt Hell.
Ce matin a la TV, il y avait un débat sur l'avenir de la Belgique. Je croise Marc dans la rue.
" - Hey salut Philippe ! Tiens c'est pas Francois la-bas ?
- Non, c'est Raymond, il bosse au carrefour du coin maintenant.
- Tu as vu mon niveau sac a dos East-Pack ? Ca va plaire aux petites mignonnes ca !
"
Une envie de lui taillader la nuque avec mon stylo Bic me transversa l'esprit.

Et ca sur des pages et des pages, super.

Non mais j'ai bien aimé le bouquin, mais j'ai quand même sauté/survolé des paragraphes et des chapitres entiers.
L'intrigue du portefeuille Fisher j'en avais rien à caler, et j'ai failli abandonner le bouquin à la moitié à cause de tout ça.