Ce sont les poules qui ont renversé le poulailler pour protester contre l'exploitation animale et la dureté de leur conditions.
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Ce sont les poules qui ont renversé le poulailler pour protester contre l'exploitation animale et la dureté de leur conditions.
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« Il faut aider l’Ukraine parce que c’est notre intérêt dans un monde qui a changé de règle du jeu »
TribunePascal Ausseur
Amiral (2S)
Alors que les députés se prononcent ce jour sur la stratégie d’aide à l’Ukraine, l’amiral (2S) Pascal Ausseur prévient, dans une tribune au « Monde », que l’issue de cette guerre déterminera la capacité des Européens à rester maîtres de leur destin. Il plaide pour un soutien opérationnel et en matière de renseignement, ainsi que pour une augmentation du budget de la défense.
Publié aujourd’hui à 18h00, modifié à 18h00 Temps de Lecture 4 min.
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Pourquoi combattre pour l’Ukraine ? Est-ce pour soutenir la démocratie ? Est-ce par solidarité avec un pays qui se revendique européen ? Est-ce pour marquer notre opposition à la loi du plus fort ? Si tel était le cas, comment expliquer notre indifférence aux sorts des Arméniens du Haut-Karabakh, des populations noires au Darfour ou des Rohingya en Birmanie ? Faut-il par ailleurs se préparer à des échanges nucléaires pour punir l’agresseur ? La guerre pour des principes est séduisante, mais elle porte en germe le « deux poids, deux mesures » et la montée aux extrêmes.
La réalité est moins enviable : il faut aider l’Ukraine parce que c’est notre intérêt dans un monde qui a changé de règle du jeu. Et la question qui se pose est : quelle est la meilleure manière de défendre cet intérêt stratégique ?
Cette guerre n’est pas un choix mais la marque de la période qui s’ouvre, celle des prédateurs. Elle matérialise un monde en rupture dans lequel de nombreux Etats considèrent que l’heure est venue d’asseoir une position plus avantageuse, y compris par la confrontation et la force. Il est derrière nous le temps où les Européens pouvaient espérer façonner leur environnement stratégique et choisir leurs ennemis.
Lire aussi | Débat sur l’Ukraine au Parlement : LFI annonce voter contre la stratégie française d’aide à Kiev, le RN s’abstiendraDésormais, les termes qui caractérisent notre époque sont « fracturation », « désoccidentalisation », « antagonisme des puissances émergentes » et « ressentiment des populations du Sud ». Le monde est devenu un champ de bataille géopolitique et économique où chacun tente de récupérer les zones d’influence et les parts de marché qu’offre la nouvelle organisation mondiale.
Repue, oisive, donneuse de leçonsLa Chine est en première ligne, ainsi que la Russie, l’Inde et de nombreuses puissances moyennes qui ont le sentiment qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvre pour elles : Turquie, Iran, monarchies du Golfe, Afrique du Sud, chacune avec ses atouts et ses faiblesses. Les Etats-Unis ont bien compris le risque et se démènent pour préserver leur prédominance, la Chine en ligne de mire.
Seule l’Europe reste pour l’instant hors du jeu. Elle oscille entre déni et conservatisme, tant elle semble convaincue que ces changements ne peuvent se faire qu’à son détriment et parce que cette logique est aux antipodes de la philosophie pacifiste qu’elle a développée depuis trois générations. Elle semble ne pas comprendre, ou ne pas vouloir comprendre, que le monde se réorganise sans elle et surtout contre elle.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Dans le cadre du soutien militaire à l’Ukraine, le rapprochement avec les pays d’Europe centrale et orientale est primordial »Elle est en effet perçue comme repue, oisive, donneuse de leçons et faible. Sa richesse et son poids dans les organisations multilatérales sont considérés comme les héritages injustifiés d’une époque révolue. L’Europe devient ainsi aux yeux de ses rivaux une proie tentante dont le déclin semble inéluctable et qu’il est légitime de rabattre.
La Russie de Poutine a compris cette nouvelle donne et utilise ces nouveaux champs de forces pour retrouver sa position de grande puissance, qui passe par la reprise de l’ascendant sur une partie du continent européen. Elle attaque à l’ouest pour élargir sa zone d’influence, anticipant le désarroi des Européens face à la violence. Elle attaque au sud, front indirect qui permet d’exploiter le ressentiment venant d’Afrique et du Moyen-Orient, et de faire diversion.
Une proie tentanteElle attaque enfin au sein de nos sociétés, utilisant un savoir-faire reconnu en matière de manipulation de l’information et de compromission, hérité de l’URSS. Ces stratégies d’influence, au départ orientées vers les extrêmes gauches marxistes, sont aujourd’hui opportunément élargies aux mouvements populistes de droite qui prolifèrent en Europe devant les échecs de la mondialisation libérale. L’Allemagne est une cible particulière grâce aux infiltrations datant de la RDA, amplifiées par la dépendance gazière à la Russie.
Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : « Il nous faut augmenter considérablement la production et la livraison d’armes françaises »Le Kremlin a donc désigné l’Europe comme son ennemi, et la guerre en Ukraine est devenue son champ de bataille principal : si elle gagne, l’Europe aura perdu et tout devient possible, notamment la reprise progressive d’une certaine forme de tutelle ou à tout le moins d’influence sur une partie de l’Europe centrale et orientale. Dans le reste du monde, une défaite de l’Ukraine serait perçue par tous comme une défaite européenne. Elle confirmerait la faiblesse de ce continent définitivement sorti du jeu et devenant ainsi proie tentante pour tous les prédateurs potentiels de l’Est et du Sud.
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S’inscrireUne telle défaite, que les atermoiements des Etats-Unis rendent envisageable, serait une très mauvaise nouvelle pour les Européens : au-delà de l’ascendant stratégique majeur que reprendrait la Russie sur le continent et de la perte corollaire de poids et d’autonomie des pays européens, c’est l’image de faiblesse et de lâcheté qui serait renvoyée à nos voisins et pourrait donner le signal de la curée. L’Europe pourrait disparaître de la scène stratégique mondiale.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : une discrète présence militaire alliéeCette réalité nous oblige à poser les termes de notre soutien à l’Ukraine, non pas dans le domaine de l’affichage politique, ni dans une logique de compétition entre Européens, mais en gardant à l’esprit l’objectif ultime : conserver la maîtrise de notre continent, vis-à-vis de son compétiteur à l’est mais également vis-à-vis de ceux qui attendent leur heure au sud. L’Ukraine est en guerre et cette guerre, que nous le voulions ou non, nous concerne, car elle déterminera la place des pays européens dans les affaires du monde mais également la capacité qu’ils auront à rester maîtres de leur destin.
Le spectre de l’escalade nucléaireSe pose alors la question de la nature du soutien à apporter à l’Ukraine, en particulier en cas de retrait américain. Sur le terrain, cette guerre prend la forme d’un combat territorial acharné qui impose de la technologie, de la masse, des effectifs et du courage. La question n’est donc pas d’afficher un soutien politique en évoquant le déploiement en Ukraine de contingents militaires symboliques, mais de répondre à l’appel à l’aide des soldats ukrainiens qui se battent pour préserver notre indépendance collective.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Affirmer que la dissuasion nucléaire a préservé la paix ne repose sur aucun fondement scientifique »Beaucoup de munitions, des équipements, du soutien opérationnel, du renseignement… voilà l’aide que nous devons apporter. La question du déploiement de combattants pourrait se poser, mais ne peut pas être traitée à la légère, car elle enclencherait un changement de nature de notre soutien. De la même façon, le spectre de l’escalade nucléaire existe et imposera une réflexion sur les limites d’une défaite russe – on en est encore loin.
La guerre en Ukraine est d’une importance exceptionnelle pour la France comme pour les autres pays européens, très au-delà des engagements qui ont été les nôtres lors des dernières décennies. Elle nous impose de tirer les leçons de la dureté de notre monde et de passer d’une société post-historique vouée aux loisirs et au bien-être à une société qui accepte de se battre pour survivre de manière indépendante et préserver ainsi son mode de vie, ses valeurs et ses intérêts dans un monde âpre qui ne nous est plus bienveillant.
Cette transformation copernicienne ne pourra pas se réaliser sans un réarmement massif et rapide de la France et de l’Europe : la cible de 3 % du produit intérieur brut (PIB) au profit du budget de la défense doit redevenir notre objectif.
Pascal Ausseur est amiral (2S). Il a assumé des responsabilités opérationnelles et dans le domaine politico-militaire, notamment au sein du cabinet militaire d’Hervé Morin et comme chef du cabinet militaire de Jean-Yves Le Drian. Il est directeur général de la Fondation Méditerranéenne d’études stratégiques (FMES).
Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés Envoi de militaires en Ukraine : « Plutôt que de s’indigner des propos du président français, il importe d’envisager le pire »Pascal Ausseur(Amiral (2S))
Que pense reblo de ce va-t-en guerre ?
C'est pas cuit vapeur puis frit ?
Ptain tu me tentes, mais dans tous les cas vous jouez à des heures où je suis soit en train de faire semblant de travailler, soit de courir.
Tdd vient pour le premier diner ?
Les pauvres font du pauvring, que voulez vous. Surtout que c'est juste derrière le vrai marché des états unis, qui est déjà une cour des miracles en lui même.
Ben oui, la russie menace. Tout les présentateurs des télés officielles russes parlent de qui ils vont envahir ou nuker. C'est comme si pujadas (enfin le présentateur de FR2) au JT le soir "voilà les plans possibles pour envahir moscou".
Les belliqueux ici c'est les russes.
Tu remontes dans mon estime.
Poutine est fou => non mais il n'a pas de parole, on ne peut donc pas négocier avec lui. Je rappelle que Macron l'appelle 3 j avant l'invasion et il lui dit "nan c'est juste des manœuvres, tkt bébé" s'il y avait eu une paix possible et des négociations possibles, pourquoi ne l'a-t-il pas autorisé à ce moment ?
Les russes sont justes des impérialistes sauvages => les raisons qu'ils invoquent comme légitimes sont soit des fabrications de leur part, soit des justifications à postériori. Je veux bien qu'ils aient des raisons profondes, mais pourquoi ils ne les formulent pas clairement et tentent de les négocier ?
Ben tu retiens que le côté pro russes comme les putinophiles de twitter abreuvés à RT et autres, j'ai donc fait une association un peu rapide sans doute.
Les pays baltes font partie de l'europe que je sache. Donc oui
Amnesty International se plante, ok, ça n'en fait pas plus une source pro-russe. Je n'écoute pas les sources pro-russes, donc je ne vois pas comment je pourrais volontairement reprendre leurs discours.
Ce rapport à été monté en épingle par les pro russes et poussé dans tous leurs canaux de propagande. Je suis allé un peu vite en disant que le rapport a été retiré : ils maintiennent la fond en ajoutant deux tonnes de nuance pour dire que c'était pas systématique, ni intentionnel mais contraint par l'évolution du front et les difficultés d'évacuation. Bon j'ai pas tout lu, c'est des rapports écrit par des manges merde d'avocat donc ça prend 5 pages pour rien dire.
Tu peux lire ce rapport ci : https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnest … kraine.pdf
Ca te donnera une meilleur idée du conflit à Marioupol et de si tu peux mettre en parallèle les quelques tabassages et victimes des milices nationnalistes en 2014-2015 avant les actions de l'armée russes qui cible volontairement les civils pour pousser les militaires à se rendre. (oui je sais les alliés ont fait pareil en allemagne en 44 gnagnagnagnanga ta gueule en fait)
Ayé j'ai retrouvé, c'est un rapport d’Amnesty International ( https://www.ouest-france.fr/monde/guerr … 0decb64a7c ) qui a été retiré, car biaisé de sources russes, ils ont même pondu un rapport de 35 pages pour dire pourquoi ils avaient autant merdé en le publiant, et le rapport annuel ne fait aucune mention de ces actions ukrainiennes de mise en danger de sa population (page 482 : https://amnestyfr.cdn.prismic.io/amnest … 81%29.pdf)
Donc laisse un peu tomber tes sources pro russes et tiens toi à la page...
La peur de la peste brune venant de reblo l'identitaire, c'est quand même la meilleure. En 2015 le bataillons azov a tenté de prendre le parlement ukrainien parce qu'ils avaient peur que le gouvernement se rende aux russes, ils n'y sont pas arrivé. Pourquoi ils y arriveraient maintenant ? a moins que zelensky soit déjà un nazi ? Et puis tout nazi qu'ils sont, ils sont surtout nationalistes, et ne posent pas une menace pour l'europe, à la différence des russes.
Tu rêves complètement, ce que tu dis n'est pas relayé par des ONG mais uniquement par les russes. Va falloir donner des citations si tu veux qu'on continue de parler...
Dis les choses clairement bordel. Donc tu penses que les ukrainiens auraient du évacuer leur population ? Ou qu'ils auraient du se battre uniquement en dehors des villes ?
"L'occupation d'azov..."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_ … )#Victimes
Tu connais que dalle, tu compares au maximum une 20taines de civils tués en 2014, avec, selon les estimations les plus basse, 25 000 en 2022.
Certes il y a 10 ans je m'intéressait pas à ce conflit, mais c'est aussi parce qu'il était d'une ampleur sans aucune commune mesure avec ce qui se passe depuis l'invasion.
Edit : même sur la page wikipedia on a pas d'infos chiffrées tant c'est à la marge : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gi … #Exactions
Je dis pas que c'est des tendres, mais condamner l'ukraine toute entière pour ça...
La comparaison moisie pour ceux qui n'ont pas de réels arguments. Cécomlénazi. Mais par contre, pour faire copain copain avec de vrais néonazis parce qu'ils sont antirusses, là. Ça va. Et en plus, on va faire rentrer ces types dans l'UE et l'OTAN. Super ! Prochaine étape, être surpris et se battre pour dissoudre leurs mouvements politiques (ce n'est pas comme si les extrêmes-droites étaient entrain de renaître de partout en Europe).
Le peu de néo nazi qui n'étaient pas pro russes qui étaient en ukraine sont maintenant mort à la guerre, t'inquiète pas.
Genre un thinkterview de 4h50 je suis sur
Quelle vidéo ? Raconte ?
La paille, la poutre, renseigne toi.
Putain 1h15 enculé, tu veux ma mort.
Qui te dis que j'ai pas pris position sur les autres conflits ?
Je la regarderais ta vidéo, mais j'ai pas le temps pour ces conneries le matin au bureau...
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