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Tendres bisous.
Oublie pas de jouer en hard.

En fait.

Et si elle kiffent ? Je voudrais pas dire mais un essaim de guêpes fan de zemmour c'est très dangereux.

Emballé dans quatre sacs poubelle et au four.

Alien Isolation, donc. (Pas de spoiler à proprement parler).

Par où commencer ? Déjà que certains grands reporters ont de la merde dans les yeux. On a entendu notamment IA pourrie, système de craft intéressant, QTE caca (parce qu'il faut chier dessus forcement).

L'IA est excellente, du moins celle de l'alien, les humains sont crédibles dans la norme des jeux de planque, et les android sont débiles par définition.

Le craft est nul, on passe juste son temps à ramasser des bout de trucs puis à cliquer sur des carrés pour faire des chocapics.
D'ailleurs la plupart des objets sont nul aussi. Même en hard on en a les poches remplies. Et si l'utilisation épisodique d'une grenade sonore ou deux pour attirer l'alien sur un groupe d'humains est une expérience satisfaisante, je crois pas avoir lancé une seule explosive ou incendiaire autrement que pour-voir-ce-que-ça-fait. On trouve des plans au fil du jeu pour les upgrader, sans voir aucune différence.

Les QTE: pas du tout invasifs, ils participent à l'immersion en demandant des gestes doigtaux similaires à ceux accomplis par miss Ripley.
En détournant, le temps de lancer une machine, la caméra de là ou on voudrait regarder (le coin sombre d'où on sait que va venir l'alien), ils provoquent stress maitrisé, crises de diarrhées, et malaise délicieux.
Les mini jeux de hacks sont assez variés et bien foutus.

Ça s'est fait.
Que penser du reste ?

L'ARTISTISME

Absolument incroyable. Le seul jeu que j'ai vu avoir un tel niveau de finition, c'est Metro. Je vais pas faire une liste de détails, c'est simplement une reproduction hallucinante de l'univers d'alien. Même la "surcouche" graphique (distorsions, reflets, aberrations chromatiques) est brillante de justesse.
Lors de certaines phases typiquement alienesque, tandis que les alarmes résonnent, que la speakerine de la station débite des trucs de type "self destruction activated", et que les gyro clignotent; voir la silhouette de l'alien se détacher dans les rideaux de fumée gerbés par les murs m'a littéralement fait jouir de contentement.

Le seul point noir à mon sens c'est la faible définition des textures. Merde, avec des textures bien fat', on aurait touché à ce photo réalisme multimédia cd rom dont ils parlaient dans les revues informatiques des années 90.
Pour les esthètes, un très léger coup de sharp avec sweetfx est préconisé.

Le son est également une tuerie gigantesque. Que ce soit les musiques d'ambiances pour certaines tirées du film, ou les bruitages, part entière du gameplay dans les parties de cache cache, c'est juste glorieux.

L'histoire: bon là, plouf plouf. Rien de mauvais, mais comme dans les films on est pas là pour voir des performances d'acteurs et des rôles dramatiques. Ripley fait si, Ripley active moi ça; le tout avec un lip syncing calamiteux.

LE GAMEPLEY

De manière générale excellent, voir pour certaines parties une réelle "expérience" et une redéfinition du genre, mais globalement en dents de scie.

Après le prologue pacifique de rigueur, on rencontre dans l'ordre, les trois ennemis du jeu: humains, androids, et alien.
- Les humains sont moyennement mobiles, et te défoncent presto de loin à coup de gun -> gameplay à base de headshot et guerilla flashbang.
- Les android sont lents, non armés, mais très balaises -> parties de salom épileptique en espérant pas se faire violer dans un cul de sac.
- L'alien est invincible, extrêmement rapide, relativement imprévisible, et te repère au son bien plus qu'à la vue -> les premières fois qu'on le croise sont de grands moments de j'y vais j'y vais pas, de slip souillé, de est-ce qu'il passe à droite ou à gauche ce con ? et de merde merde merde naaaan l'enculé. Brillant.

On a également droit à un passage de "gameplay cinématique" (genre callof quoi), tout à fait bluffant. En bon fan du film j'ai pleuré ma race de bonheur.

Pourquoi je détaille tout ça ? Parce que la deuxième partie du jeu, plus axée action nous ressort tout ça en moins bien.
- Les humains ont des shotguns qui font bizarrement bien moins mal que les péons équipés de flingues au début. Puis on était en slip la première fois (les joies du coup de marteau furtif), là on a un arsenal et on les défonce sans arrière pensées..
- Là où on rencontrait les android dans des couloirs étriqués, on peut maintenant les esquiver à loisir, les rendant du fait de leur connerie innée (ils avancent en marchant en ligne droite vers toi) tout à fait inintéressants.
- Là où on rencontrait l'alien dans des espaces ouverts, provoquant des parties d'esquives épiques, on le croise maintenant surtout dans des couloirs linéaires. On est baisé alors ? Non, le jeu décide de faire sa plus grosse erreur en nous filant un lance flamme qui le fait fuir, et beaucoup de munitions. Erk. Si à certaines occasions c'est très bon, rappelant la Ripley survivor de la fin d'Alien 2, ça aurait du être juste un pick up occasionnel, pas une putain de carte sortez de prison permanente.

Tout est plus facile, tout est plus bourrin, et de ces faits ajoutés à l’expérience qu'on a acquise du jeu, les ficelles de l'ia apparaissent plus salement. L'alien qui était littéralement flippant est à présent un toast mobile que l'on choisi d'esquiver par pure nostalgie du début du jeu.

Un passage de "gameplay cinématique" fait son retour, mais est cette fois prodigieusement lourd et chiant.
Le gameplay en général d'ailleurs, se mute en une succession de couloirs dirigistes et de retours dans les précédents niveaux.

Est-ce que c'est mauvais ? Non, l'ambiance de folie (vraiment) continue de porter le tout de façon magnifique, mais sur des bases plus médiocres et communes à ce type de jeu. Fait ci fait ça, han, jump scare.

CONCLUSIONNE

Pour moi c'est le jeu d'une équipe ultra talentueuse mais "débutante" (premier fps de Creative Assembly), qui a voulue révolutionner le genre avec des idées excellentes et un engagement total, mais se sont laissé emportés en cours de route devant l'ampleur de la tache.
C'est assez rare dans les reviews de JV de voir autant de critiques et une finalité positive, je veux donc insister lourdement là dessus: ce jeu est malgré ses défauts une énorme baffe, qui dans sa partie infiltration redéfinit le survival.
Est-ce que ça va te plaire ? Je dirais que ça ne tiens qu'à un truc: aimes tu les monstres ? L'univers d'Alien ? La DA au taquet ? En un mot l'ambiance et l'immersion de qualité pondues par de vrais artistes qui fument et qui boivent du café. Truc rare dans le jeux vidéo.

Mais par quel truchement fallacieux de la raison cet homme arrive à faire ce qu'il fait ?

Dans l'univers connu les gens font des études, subissent des rigueurs injustes, se font recaler sans pitié sur un pet de travers, et lui, il décroche son téléphone et fait des merdes géantes gonflables. Comment ? Comment ?

Ah le gros sale, il va nous le créer pour de bon notre foyer d'ebola en Europe.

Tu crack premiere et tu apprends à t'en servir.
Il est très bien fait, la relative complexité du début est juste la rançon de la puissance du bordel. Et comme la terre entière est dessus tu pourras taper les recherches google les plus alambiquées et trouver des réponses quand même.

Mais si tu as juste besoin de faire un diaporama des photos de ton chien, windows movie maker est très efficace pour ça, aussi simple que limité.

Donc choisi ton camp, mais dans tout les cas tu trouvera jamais un truc puissant et simple.

(my two cents)

Faudrait juste désactiver nos missiles nucléaires 5 ans.

Ah putain, Lunar Aurora.

[video]http://vimeo.com/72546336[/video]

Je suis une quiche en black, mais c'est mon groupe favori de black de la terre entière.

Y joue le chrono, donc la glisse sans plus.
Pareil, je connais mais j'ai jamais eu les couilles de dépasser le stade de la virgule. Bon avec une 1000 de 230 kgs ça incite peu faut dire.