reblochon a écrit:L'histoire. Et ça on le sait qu'après naturellement.
Ouais.
L'histoire ne permet pas de juger de quoique ce soit, si tu veux mon avis. De comprendre à la rigueur, et encore on manque de tellement de paramètres.. Prend l'Allemagne dans la période d'avant guerre. Si je suis ton raisonnement, impossible de ne pas condamner ce peuple pour la suite des évènement. Pourtant, en étudiant l'histoire, tu te rends compte qu'il existe tout un faisceau de faits, de raisons, de décisions (où de non décision) qui ne relèvent parfois même pas du peuple concerné et qui permettent de comprendre comment les choses ont pu évoluer ainsi.
reblochon a écrit: Si tu estimes que le peuple fait fausse route et qu'il nuit à la communauté de part son ignorance
Je comprend pas cette phrase. Le peuple c'est pas la communauté ? Quand il prend une décision, qui es-tu pour lui dire "qu'il fait fausse route" où qu'il est ignorant ?
Un peuple informé, éduqué, prend généralement de meilleurs décisions. Je comprends que ce n'est pas dans l'intérêt de la plupart des partis politiques. Si les gens savaient... ça serait plus dur de vendre leur soupe.
Dans ce cas qu'es-ce que tu fais du non de 2005 ? Le peuple éduqué a pris une décision souveraine, certain de ne pas vouloir la soupe. Et il l'a eu quand même.
La populace inculte n'a pas eu toutes ces données, se nourrit au clip de 30sec des infos, et des amalgames et généralisations moisis entendus dans différents médias, au repas de famille et dans les bistrots.
Le discours des gouvernants en 2005 était exactement le même que celui que tu sers ici mais pour aller dans l'exact contraire idéologique : un peuple trop bête pour réfléchir par lui-même et a qui il faut donner les outils (les experts !) pour bien comprendre qu'il fallait voter oui. Je ne pense pas que ce soit la supposée intelligence où bêtise du peuple le problème (comment quantifier un truc pareil ?!) dans nos système représentatif actuels.
Sinon je suis toutafé d'accord sur l'inaction des grands partis concernant le verrou FN. Tant que l'épouvantail est là, le système tiens : "Moi où le fascisme". On l'a vu en 2002 et depuis on nous le ressert dès que le peuple risque de ne pas voter correctement.