Sans blague Sherlock?
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Sans blague Sherlock?
Le code noir voté par la CFDT d'après un spécialiste, et dont Porcin pourrait s'inspirer pour trouver une sanction alternative au sac en toile de jute :
Colbert et le «Code noir»: la vérité historique
TRIBUNE - La volonté d’effacer la figure de Colbert le confirme: juger le passé à l’aune de la morale d’aujourd’hui, c’est s’interdire de le comprendre et se donner bonne conscience à peu de frais, explique l’historien et écrivain Jean-Christian Petitfils*.
Par Jean-Christian Petitfils
Publié le 29 juin 2020 à 20:35, mis à jour le 29 juin 2020 à 20:35
Jean-Christian Petitfils.
Jean-Christian Petitfils. Clairefond
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Dans le vandalisme frénétique qui a saisi la France depuis la mort de George Floyd, des associations antiracistes et des groupuscules mènent une campagne passionnelle et outrancière destinée à abattre les statues, à débaptiser lycées, places et rues portant le nom de grands hommes de notre histoire, soupçonnés d’esclavagisme ou de colonialisme. Est visé en particulier le ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, pour avoir été l’auteur du Code noir.
À lire aussi : Vandalisme sur la statue de Colbert: «La logique de la table rase est à l’œuvre»
Dans ce délire idéologique qui sature l’espace public, où le souci de la vérité historique ne pèse pour rien, on ne sait trop ceux qui sont le plus à blâmer, les «indigénistes», qui ne rêvent que de déconstruire l’histoire de notre pays, ou les hommes politiques - dont hélas un ancien premier ministre - et les édiles tétanisés qui mettent genou à terre et se prêtent complaisamment aux injonctions terroristes des discours anti-Blancs.
Bourreau de travail, brutal, hautain, froid («Le Nord», comme le surnommait Mme de Sévigné), Colbert fut un des géants du Grand Siècle. Derrière son abord rebutant se cachaient une belle intelligence, une ardeur, une ambition peu commune, doublée d’une passion extrême d’agir et de servir. Il cumula des fonctions qui correspondraient aujourd’hui à celles de ministre de l’Intérieur, de l’Économie, des Finances, de la Marine, de la Justice, du Commerce, de la Construction et de la Culture. Son œuvre au service du roi et de la centralisation de l’État est immense, même si des ombres ont entaché son action.
Colbert lança sur place des consultations préalables, car la pratique de l’esclavage était interdite en France métropolitaine et n’existait pas dans d’autres colonies comme le Canada
L’élaboration de l’édit royal de mars 1685 «touchant la police des îles de l’Amérique française», appelé ultérieurement Code noir, prend place dans sa politique d’unification du droit et de codification législative: ordonnances sur la procédure civile (1667), les eaux et forêts (1669), la procédure criminelle (1670), le commerce (1673) et la marine (1681). Il s’agissait en l’occurrence de clarifier le statut civil et pénal des esclaves d’outre-mer «tant pour la punition de leurs crimes que pour tout ce qui concerne la justice qui doit leur être rendue».
À l’image des autres entreprises, Colbert lança sur place des consultations préalables, car la pratique de l’esclavage était interdite en France métropolitaine et n’existait pas dans d’autres colonies comme le Canada. C’est ainsi qu’en avril 1681, il demanda à Charles de Courbon, gouverneur général des îles d’Amérique, et à l’intendant Jean-Baptiste Patoulet, de collationner la jurisprudence locale et de recueillir les avis des membres des Conseils souverains - petits parlements locaux - de la Martinique, de la Guadeloupe et de Saint-Christophe. Ce travail prit du temps, car il s’agissait de rationaliser des pratiques et usages répandus depuis plusieurs décennies.
Suivirent un premier rapport en mai 1682, puis un avant-projet d’ordonnance en février 1683, qui arriva sur le bureau du ministre trois mois plus tard. On ignore la part que ce dernier prit dans la rédaction du texte final qui comporte 60 articles. Malade, il mourut le 6 septembre 1683. Laissée en souffrance, l’ordonnance royale, qui reprenait 90 % de l’avant-projet, ne fut donc promulguée qu’en 1685, sous la signature de Louis XIV et le contreseing du fils du ministre, Jean-Baptiste Colbert de Seignelay, secrétaire d’État à la Marine.
Implacables étaient les sanctions pénales : les coupables étaient marqués au fer rouge, mutilés aux oreilles ou aux jarrets et dans les cas les plus graves exécutés
Lourd de contradictions, le texte faisait la part belle aux planteurs, tout en introduisant un cadre légal. Si les esclaves étaient assimilés juridiquement à des biens meubles dans les transactions, ils étaient néanmoins considérés comme des êtres humains aux droits limités. Ils devaient être nourris convenablement, vêtus, baptisés, instruits dans la religion catholique, et bénéficier du repos du dimanche. Ils pouvaient se marier avec l’accord de leur maître, mais les enfants nés de ces unions devenaient esclaves à leur tour. Les sujets âgés ou malades devaient être pris en charge et les morts enterrés dans des cimetières catholiques. Les affranchissements, les mariages mixtes maître-esclave étaient possibles mais encadrés.
Le Code autorisait les maîtres à avoir recours au fouet, prohibant toutefois les «traitements barbares et inhumains». Aucune mutilation ou torture ne leur était permise. Celle-ci était réservée aux décisions de justice. Implacables alors étaient les sanctions pénales: les coupables étaient marqués au fer rouge, mutilés aux oreilles ou aux jarrets et dans les cas les plus graves exécutés. Tout maître ou contremaître qui tuait un esclave se rendait en revanche coupable d’un crime. Sous réserve de quelques variantes, ces dispositions furent étendues à Saint-Domingue, aux îles de France (Maurice) et de Bourbon (La Réunion), à la Guyane et à la Louisiane.
Si Colbert n’a pas contresigné le Code noir, on peut penser qu’il en aurait approuvé les termes. La vérité est qu’il fut seulement l’héritier de la politique coloniale de la monarchie absolue, commencée sous le ministériat du cardinal de Richelieu en 1626 avec la création de la Compagnie de Saint-Christophe.
Les monarques et chefs de nombreux royaumes africains vivaient de la traite des noirs (souvent occultée, leur complicité est « une donnée objective », souligne l’historien et anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye)
L’installation d’esclaves dans les Antilles commença en 1635 en dehors de tout statut juridique, principalement en vue de la culture de la canne à sucre. À l’époque, une bonne partie du monde acceptait sans état d’âme l’esclavage. Les monarques et chefs de nombreux royaumes africains vivaient de la traite des noirs (souvent occultée, leur complicité est «une donnée objective», souligne l’historien et anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye), et l’Europe rachetait les esclaves chrétiens aux Barbaresques d’Afrique du Nord, qui en faisaient un trafic lucratif.
Bien entendu, philosophiquement, le Code noir est injustifiable en ce qu’il légitimait et légalisait un système d’esclavage, enrobé de quelques principes d’humanité et de christianisme. Aucune définition, aucune justification n’étaient d’ailleurs données de cette institution barbare, qu’il faut replacer dans son contexte historique.
* Auteur d’une trentaine d’ouvrages, Jean-Christian Petitfils a notamment publié une biographie de Louis XIV (Perrin, coll. «Tempus», 2002), grand prix de la biographie de l’Académie française et Histoire de la France. Le vrai roman national (Fayard, coll. Pluriel, 2018).
Oui, mais tu auras noté sur ton lien que d'autres choix étaient proposés, et nul doute que Kefka saura suivre les judicieux conseils de Binouze.
De surcroît, ces modèles proposent de jolies couleurs flashy comme le suggérait Binouze dont l'expérience en termes de refroidissement n'est plus à démontrer.
C'était une reconstitution
Il est temps de réhabiliter Michel Leeb.
Et s'ils étaient plus contrôlés non par racisme, mais parce qu'ils appartiennent à une population plus criminogène?
Mais cueille et cuisine tes fleurs de courgettent enculé !
Moi j'aime bien la réplique de Kassovitz : j'ai demandé l'Afrique et vous me ramenez Montreuil.
Protip pour impressionner tes amis avec de la courgette :
1/émincer la courgette à la mandoline
2/ répartir gracieusement en rosace les lamelles de courgette sur une belle assiette
3/ faire une sauce avec du citron et de l'huile d'olive, la répartir sur les assiettes
4/ émietter une boule de mozzarella sur les assiettes
5/ Saler et poivrer.
Et bon appétit bien sûr.
Il va te falloir recontacter l'ex que tu as si douloureusement lourdé pour pouvoir pénétrer ces sympathiques établissements.
Tu peux aussi te faire une asilecon tout seul, comme cela ta misanthropie sera à l'apogée de sa courbe de satisfaction.
Messiah sur netflix?
Je suis triste, je ne serai présent à aucune de ces dates, mais j'espère qu'un specimen de macroniste ultra-libéral pourra monter sur cette arche.
Sinon, j'ai peur pour le monde d'après.
Veux tu éditer et mettre une image prise un autre jour, dans un autre endroit, pour illustrer ton propos?
Encore un coup des tchétchènes, la preuve :
hohun a écrit:hohun a écrit:Placage abusé mais madame cherchait volontairement le conflit : tout l'monde est débile !
Et je me permets de rajouter : c'est malhonnête de poster juste une partie de l'histoire dans l'absolu.
tiens ducon une image d'un autre jour
Tiens, une image d'un autre jour et d'un autre endroit :
A l'exception de la petite pique condescendante de la dernière phrase, ca m'arrache de le dire, mais je suis d'accord avec notre expert marque repère.
Coucou le zile,
Un gros furoncle vient d’apparaître dans ma vie parfaitement calme et tranquille. Un voisin. Un vieux. Pas d'ici. Il a racheté la baraque à coté de chez nous et la retape pour venir y passer l'été. Jusqu'ici, je m'en fous. Une des facades de sa maison donne sur notre cour de 10m2. Aucun accès à la cour a part depuis chez nous, elle est entourée de murs sympa et d'un ancien rempart du 16ieme. Pas de fenêtre dans cette façade. Bref, ce mur, il n'y a que nous qui le voyons. Notre cour, elle est jolie : on a mis des pots et des plantes partout, on a un poirier, un kiwi, des fruits rouges, c'est le bonheur. On a même réussi à faire grimper sur cette façade vide du lierre, pour éviter qu'elle chauffe à mille degrés pendant l'été, une petite table, des chaises, un parasol pour boire un pastis en fin de journée, le BONHEUR JE TE DIS. Enfin, j'ai ma serre à semi dans cette cours.
Je voudrai souligner le fait que cette cour, on l'aime beaucoup. C'est notre endroit de paix et de félicité.
Et bien, dimanche dernier il vient sonner pour me demander quand es-ce qu'il pouvait venir repeindre le dit mur. incrédule, je le laisse entrer pour aller voir dans le cour (pourquoi ? POURQUOI ?). Il commence à me dire que oui bon faudra un peu tout déplacer, que ça prendra pas plus de 4 jours, qu'il peut faire ça pendant qu'on est pas là. Et il se répète, vingt fois, comme un bon vieux qu'il est.
Je réussi à le faire sortir de chez moi sans lui mettre un coup de pelle et je me borne à lui dire "non mais moi je suis locataire, ça me regarde pas, voyez ça avec mon proprio".
Il s'en va.Hier il est revenu. Mon proprio lui a dis de voir avec moi. Lui aussi il prendra un coup de pelle, je suppose.
Il est reparti brocouille, j'ai juste pris son numéro en lui disant qu'il me fallait prendre le temps d'y réfléchir mais que c'était peu probable qu'il se passe quoique ce soit surtout pendant la saison.Mais c'est tout réfléchi. Je ne veux pas de sa vieille gueule d'édenté chez moi. Rien que d'y penser, ça m'insupporte.
Le mur, il est sain. Il n'y a aucun risque d'effondrement. Le mec veut repeindre quelque chose qu'il ne verra jamais et me faire chier pendant le processus.De plus, ça m'obligerait à le faire passer à l'intérieur de chez moi et par mon espace de vente (avec la caisse, etc).
Je sais qu'il existe une jurisprudence dite du "tour d'échelle" (non mais sans déconner...) pour ce genre de cas mais :
- Je ne vois pas en quoi les travaux sont indispensables : la façade est saine et même pas moche.
- Le préjudice pour moi est grand : obligé d'être là pour surveiller pendant les travaux, perte de temps pour déplacer toute la cour, impossibilité de travailler pour moi pendant les jours bloqués.
- Je ne veux pas le voir chez moi.Asile, je t'es fais un dessin pour que ce soit très très clair :
Old, pour une fois dans ta vie tu va pouvoir servir le bien commun.
Les bisous
Désolé, ce genre de problème n'est pas du tout de mon ressort. Sans désemparer en revanche, je pourrai t'aider que lorsque tu seras en garde à vue après avoir mis un coup de pelle au fdp susnommé.
BaKouneT a écrit:reblochon a écrit:Sans même comprendre que ce code donnait des droits aux esclaves et encadrait juridiquement une pratique déjà en cours, afin d'éviter des dérapages.
T'es à point pour cotiser à la CFDT toi.
Je n'ai jamais défendu ce code à la différence de la CFDT, ni donné mon avis sur celui-ci, je donne un fait historique facilement vérifiable. Après si t'es pas capable de comprendre ce qu'est un code et son utilité ...
Désolé, audience tôt demain matin. Convoqué à 9h et comme d'habitude on passera à midi.
Bande de jaloux (sauf Niark qui est de droate) !
C'est là qu'on voit que la France a du retard sur le monde anglo-saxon.
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