bidou a écrit:Il me semble que la question n'est pas de savoir si c'est chiant et sale de maintenir en vie Vincent Lambert ; la question est de savoir à quel titre un médecin peut se permettre de mettre fin à l'existence d'une personne handicapée (qui n'est pas en fin de vie).
En état végétatif chronique irréversible, c'est le handicap poussé à sa limite extrême. Ce qui le distingue de la mort cérébrale c'est le fonctionnement du tronc cérébral, autrement dit le système nerveux autonome. Au dessus c'est zéro. Qu'est ce qui faisait encore l'humanité de VL ?
Pas d'interaction, pas de pensée donc plus de mémoire, plus d'orientation, plus d'émotion, plus de comportement spontané, sans espoir d'amélioration. Son cortex cérébral s'atrophiait.
Il ne restait plus que les liens qu'ont ses proches avec lui, ce qu'ils projetaient sur lui, en particulier ses parents.
Quand la volonté de maintenir à tout prix cette situation est claire (directives du patient et famille ok) les patients peuvent aller dans des maisons d’accueil spécialisées (MAS), en attendant d'être en fin de vie biologique, ou de mourir d'une infection quelconque (et c'est vraiment sale je t'assure).
Sinon c'est une décision collégiale et la famille donne son accord pour arrêter les soins.
Ici les parents ne l'étaient pas, le reste oui. La femme refusait la MAS (en son bon droit) et souhaitait l'arrêt des soins. La situation était dans l'impasse.
En prenant en compte la collectivité et les moyens qu'il faut déployer pour poursuivre sans espoir d'amélioration, on arrête ÉCOUTE CA COUTE CHER PUTAIN.
Et puis c'est un infirmier psy quoi, c'est quand même ceux qui méritent le moins de vivre il faut le rappeler.
Et personne pour aller gueuler sur la situation des ouïgours en Chine dont on met fin à l'existence et qui ne sont pas vraiment en fin de vie ? Sale connard de catho extrémiste bidou je te vois je te débranche.