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(6 738 réponses, dans La déconne)

Je lis l'asile trois fois par jour en prévention et même les post de reblochon, on sait jamais.

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(6 738 réponses, dans La déconne)

Pour l'instant t'es qu'au stade de l'examen, attends d'avoir des résultats avant de faire des plans sur la comète.

J'ai IRM cérébral dans 2 mois, suite à des migraines, ma meuf me traite déjà comme si j'avais un cancer du cerveau.
Alors que c'est mon cerveau le cancer depuis le début.

Persos je suis allé courir juste après mon booster, je ne suis pas encore mort.

On peut donc généraliser à la population.

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

Alors que quelqu'un de pervers lui aurait pas dit qu'il y avait une piscine et l'aurait obligé à se baigner nue !

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(1 514 réponses, dans Le coin du spoiler)

Elle est blonde dans la BD, dans la série y'a pas de blonde.

Alors qu'il suffisait qu'ils grimpent chacun sur une pale en avançant à la même vitesse, pour attendre les secours loin des flammes. Bon après il fallait deux hélicos de secours.

https://www.youtube.com/watch?v=nemy4TD4I3A

La meilleur source d'énergie ça reste les muscles.

Le soleil envoi plein d'énergie, mais il suffit de la capter en dehors de l'atmosphère pour pas avoir de soucis de météo. Et oui, il suffisait d'y penser.

Et sinon tous les réacteurs nucléaires français ont maintenant un générateur diésel d'ultime secours avec une réserve de fioul dans le cas où s'est la merde, pour avoir de l'électricité pour refroidir les centrales.

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(17 012 réponses, dans Culture & médias)

https://i.imgur.com/cQO9PYX.mp4

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(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

Je suis OK pour donner le pays basque au espinguoins et même se débarasser de toutes les petites montagnes du sud tant qu'a faire.

Mais apparemment j'ai une queue de cheval, allez comprendre.

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(7 061 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Niark est main stream now
https://www.lemonde.fr/campus/article/2 … 01467.html

Vivons heureux, vivons cachés : chez les jeunes entrepreneurs, l’appel de la cabane

En pleine croissance, le secteur de l’hébergement insolite au milieu de la nature attire particulièrement des jeunes diplômés qui souhaitent mêler entrepreneuriat et écologie, avec un certain sens du marketing. Il reste néanmoins risqué.

Par Jessica Gourdon
Publié aujourd’hui à 01h03, mis à jour à 10h36

Temps de Lecture 8 min.

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Une « tiny house » de Parenthèse, à Chambon-la-Forêt (Loiret), le 27 janvier 2022.
Une « tiny house » de Parenthèse, à Chambon-la-Forêt (Loiret), le 27 janvier 2022. VASSILI FEODOROFF POUR « LE MONDE »

Les pieds dans la boue, on arrache Antoine Fesson, emmitouflé dans sa doudoune, à son chantier du jour. En ce matin humide et glacial, sous les chênes dénudés de la forêt d’Orléans, le jeune homme supervise la construction d’une « tiny house » – une maisonnette de style cabane – en pin.

Sacré changement de vie. Il y a quelques mois encore, Antoine Fesson vivait à Asnières, en région parisienne. Il avait jusque-là suivi le sentier des bons élèves : classe préparatoire, école de commerce à Rouen, puis une carrière ascendante chez PwC, l’un des Big Four du monde de l’audit. Et puis, comme tant d’autres jeunes diplômés de sa génération, ce passionné de trail et de photo a été rattrapé, à 30 ans, par une « crise de sens ».

Après un voyage sabbatique de trois mois avec sa compagne Samantha Bailly, autrice de romans et scénariste de jeux vidéo, le jeune couple décide, en pleine pandémie, de se lancer dans un projet risqué : construire et louer des cabanes dans les bois. Enfin, plus exactement, des « tiny houses design » avec des baies vitrées ouvertes sur la forêt, des savons écolo, des fauteuils Adirondack sur la terrasse et des paniers petit déjeuner qui sont déposés le matin devant la porte.
Cinq hectares dans la forêt

Tout est allé très vite. Armé d’un business plan, Antoine Fesson contacte, fin 2020, une quinzaine de collectivités et d’offices de tourisme à « moins de deux heures de Paris », en quête d’un terrain forestier à acheter ou à louer. Rien ne se passe…

Jusqu’à ce message de l’office de tourisme du Grand Pithiverais, dans le Loiret. A côté de Chambon-la-Forêt, un village connu des lecteurs d’étiquettes pour être l’une des sources de la marque Cristalline, il y a bien ce camping en pleine forêt, abandonné depuis trois ans. Malfamé, l’endroit est devenu le théâtre de feux sauvages, il y règne parfois une agitation interlope. Le projet tombe à pic pour le propriétaire, qui, en février 2021, cède aux Parisiens le terrain de cinq hectares. « On a eu notre prêt facilement, se souvient Samantha Bailly. Le banquier nous a dit que notre dossier lui avait plu : le fait qu’Antoine ait travaillé chez Price, que j’écrive des romans, ça faisait une bonne histoire. »

En quelques semaines, le jeune couple replante des arbres, évacue 33 tonnes de déchets, mène une campagne de levée de fonds participative en ligne (44 000 euros récoltés), et fait construire huit pimpantes cabanes. Terminé le camping de la Rive du Bois, bienvenue chez Parenthèse. En juillet 2021, les premiers clients sont arrivés… Deux semaines plus tard, tous les week-ends de l’été affichaient complet.

Il faut dire que le couple travaille son storytelling : Samantha Bailly a convoqué son réseau littéraire pour faire décorer chaque cabane par un artiste ou un écrivain. Les tiny houses portent des noms d’étoiles, des « retraites créatives » sont organisées. Une hutte, près du lac, a été convertie en installation artistique : chaque visiteur est invité à retranscrire le plus beau souvenir de sa vie sur un parchemin miniature. « On est sept salariés au total, et on est déjà rentables. Mais on a besoin de s’agrandir pour se consolider à moyen terme », explique Antoine Fesson, qui compte construire une dizaine de cabanes supplémentaires – certaines seront autonomes, avec toilettes sèches et panneaux solaires. D’autres mairies les ont déjà contactés pour dupliquer leur projet.

    Parmi les porteurs de nouveaux projets, on trouve nombre de jeunes, bien souvent diplômés d’une école de commerce

Tipi, bulles, cabanes dans les arbres, cabanes sur pilotis ou flottantes, maisons de hobbit, yourtes, roulottes… Depuis dix ans, le secteur de l’hôtellerie insolite en pleine nature est en croissance en France. Son chiffre d’affaires est estimé à 300 millions d’euros, d’après une étude de marché menée par AbracadaRoom avec le cabinet Alliances (la dernière édition date de 2019). Environ 1 000 sites proposeraient des hébergements de ce type en France, avec un nombre de modules en hausse de 20 % par an.

Chez Nid perché, une entreprise de menuiserie d’une cinquantaine de salariés, spécialisée dans la construction de cabanes, le carnet de commandes est plein. « Là, on entame 2023 », commente Marine Fort, chargée de communication pour cette PME basée en quelque part dont on ne peut pas parler sauf en ninja, qui gère aussi quelques cabanes de luxe installées dans des arbres. Certaines sont complètes jusqu’en septembre.
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« Le tourisme de masse est en crise : les formes de voyage se renouvellent, avec une volonté de retour à la nature, de ralentir, de retrouver des choses simples. Et c’est particulièrement vrai depuis le Covid-19. Les cabanes, point d’observation, refuge ou cache au trésor, incarnent cette rhétorique du retour aux sources, à la terre mère », analyse Olivier Sirost, enseignant-chercheur à l’université de Rouen, spécialiste du tourisme. La cabane serait ainsi « l’archétype même du monde de l’enfance, et imbibe les mémoires d’adultes : en faisant un court-circuit avec le quotidien, elle permet de reprendre pied dans notre existence ».
Sportif et écolo

Parmi les porteurs de nouveaux projets, on trouve nombre de jeunes, bien souvent diplômés d’écoles de commerce, comme le Breton Charles Le Baud, passé par l’Essec. Avec son copain de Carnac (Morbihan) Damien Guillemoto, ils ciblaient les terrains en bord de mer « proche des sentiers de randonnée et des écoles de surf ». Les deux trentenaires ont réussi à racheter en 2018 à Audierne (Finistère) un camping en déclin, afin d’y construire des cabanes design et des tentes haut de gamme, sous le nom de Naeco.

« Notre ADN est sportif et écolo. Sur place, on fabrique notre miel, nos produits d’entretien, on vend des produits du coin, on accueille des retraites de yoga… Et Damien propose régulièrement à nos clients d’aller faire du surf avec lui en fin de journée », énumère Charles Le Baud. Depuis, ils ont racheté un autre site dans le Finistère, et sont en cours de négociation pour deux autres en Bretagne.

« Dans ces projets, le marketing est fondamental. Il faut créer des expériences, faire en sorte que le client ait des anecdotes à raconter », explique Aurélie Poirrier, 29 ans, jeune architecte. A Montreuil (Seine-Saint-Denis), elle a monté avec Julien Decaillon, 31 ans, diplômé d’école de commerce, une société, Capsulo, qui conseille des porteurs de projet dans ce domaine : « Ils sont de plus en plus nombreux », confirme-t-elle. Eux tentent aussi l’aventure, avec un concept de bulles panoramiques dans la nature. Leur première, en Normandie, connaît un taux d’occupation de 70 % ; d’autres vont ouvrir prochainement.

    Parfois le concept fait l’objet d’une vive opposition de la part de riverains, au nom de la préservation de la biodiversité et de la tranquillité des lieux

Mais si le secteur attire, il est aussi très risqué. Le nœud du problème : l’accès à un terrain naturel, avec les règles d’urbanisme adéquates permettant la construction de ces modules. Diverses solutions sont possibles : achat de terres, location, partenariat avec un agriculteur, avec une institution publique, reprises d’un camping… « Juridiquement, il faut être très solide pour se lancer dans ce type de projet », observe Olivier Sirost. « Les modifications de PLU sont très coûteuses, cela prend beaucoup de temps. Et il faut de multiples démarches pour s’assurer le soutien des acteurs et élus locaux. Tout cela laisse nombre de porteurs de projets démunis », concède Nicolas Sartorius, de la société AbracadaRoom.

Certains s’y sont cassé les dents, comme Emilie Hediard. Aidée par un incubateur de start-up, elle a monté pendant deux ans un projet d’installation d’une quinzaine de cabanes de luxe, les Treebu Ecolodges, à Maubec, dans le Luberon. Le maire lui proposait un site de deux hectares, dont le PLU devait être modifié. Mais face à la vive opposition des habitants, il a fait machine arrière. « Je me suis pris un mur, et il n’y avait rien à faire », dit cette entrepreneuse qui est repartie, après beaucoup de temps perdu, sur un autre projet à Fontaine-de-Vaucluse. Telle est la difficulté : ces projets, qui peuvent être perçus comme bizarroïdes, vecteurs d’un tourisme bobo, et qui s’insèrent dans des milieux naturels, ne sont pas toujours bien reçus.
Des projets risqués

Gaspard de Moustier, 36 ans, le fondateur de Coucoo Cabanes, en fait l’expérience en Ariège. Lui a lancé sa start-up en 2008 à sa sortie de Dauphine, en commençant par huit cabanes perchées dans les arbres, sur les terres familiales en Franche-Comté. Vif succès : il emploie désormais 90 personnes sur cinq sites en France, et a levé 3,5 millions d’euros fin 2019. Bref, tout se passait bien…

Jusqu’à cet appel d’offres qu’il a remporté pour installer des cabanes haut de gamme au bord d’un lac en Ariège, à Montbel. Il a obtenu les permis… mais le concept fait l’objet d’une vive opposition de la part de riverains, au nom de la préservation de la biodiversité et de la tranquillité des lieux : blog, manifestations, pétition… Un conflit qui illustre la fragilité de ces projets touristiques dans la nature.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Cabanes sur pilotis contre espèces protégées : un projet touristique divise en Ariège

Malgré tout, le secteur poursuit sa croissance, et contribue à dynamiser des territoires ruraux, à mesure que ces entreprises se développent. Même s’il n’est pas toujours facile pour elles de recruter des profils qualifiés dans des endroits reculés.

C’est clairement le point le plus douloureux pour Julie Bressot, 26 ans, diplômée en marketing de l’école de commerce Skema. Attirée par le marketing, elle a failli travailler chez Disneyland… avant de dire « oui » à Nutchel, une PME qui gère soixante cabanes dans deux domaines, en Alsace et en Belgique, début 2020. « J’étais la cinquième salariée ! » Elle a dû pour cela emménager à Bastogne, village de 6 000 habitants en pays wallon. Un style de vie monacal, bien loin de ses « copines de Paris ». « A Disney, j’aurais été une petite fourmi du service marketing. Là, je suis hyperpolyvalente, j’ai pris des responsabilités, désormais nous sommes vingt. Et c’est motivant de travailler dans une entreprise qui, pour moi, fait sens. »

Jessica Gourdon


Bon en fait rien à voir si ce n'est tiny house après avoir lu l'article, mais qui lis plus que le titre aujourd'hui.

reblochon a écrit:
Antipathique. a écrit:

En tant que fils d'électricien

Je ne savais pas que j'avais fait un gamin en France quand j'étais jeune. Salut fiston.

C'eut été drôle mais mon daron c'est plus un patriarche chef d'entreprise CSP++ qu'un bricolo cuck entretenu par sa femme.

PAs merci à hohun de RT laroutourourourourou qui me permet découvrir cet érudit :

https://twitter.com/aekn1980/status/1480899976599568391

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J'ai eu la même réaction, puis le soufflet est retombé comme on dit.

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(7 061 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

C'est en italie en fait.

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(7 061 réponses, dans Ma vie de Cancrelat)

Enfin une bonne nouvelle.

Pour le nucléaire, j'adore ce débat parce que tout le monde oublie que les autres générateurs à énergie fossile génèrent un gaz polluant dans l'atmosphère appelé C02 par tonne, et que ce gaz polluant est en train de rendre notre planète invivable. Alors que même en sommant tous les déchets nucléaires du monde, on arrive pas à rendre la planète invivable. Alors tu me diras "oui mais on produit pas 100% de notre énergie en nucléraire et gnagnagna, et si on developpe y'aura encore plus de déchet" et bah on les fout dans le désert ou en chine, rien à battre, au moins c'est localisé. Si tu mets ça dans un coin où il pleut pas, tu limites carrément le soucis. Alors que le C02, il va de partout dans l'atmosphère. Quand je roule à 200 ici en france, je fais chier non seulement les gens à 130 sur la voie de gauche, mais aussi les gens de l'autre côté de la terre qui voient l'eau monter.

En tant que fils d'électricien, j'ai eu des flucomptactes avant que ce soit cool. J'en ai toujours une ou deux chez moi d'ailleurs.

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Aenema a écrit:

De toutes façons Antiphatique, pourquoi se faire chier à calculer son bilan carbone sachant qu'il est précisé dans l'Apocalypse que nous aurons de nouveaux cieux et une nouvelle terre.

Ma meuf n'est pas croyante. Et même, je trouve que les justifications biblique du réchauffement climatique sont tout à fait bancale. Effectivement, dans la génêse, tu lis :

Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.

Mais j'y lis plus qu'il faut être végan que cramer la planète. Et même après l'arbre de connaissance, la bible t'incite plus à une gestion en bon père de famille, cramer la planète ne semble pas être un chemin vers une nouvelle terre et un nouveau ciel;

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(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

On achète que du local, hors mon nutella. Le plus gros problème du bilan carbone de ma meuf, c'est moi.

C'est une naine ?


Pardon une personne de taille mignonne

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(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

reblochon a écrit:
Antipathique. a écrit:

Elle est à 3.2t/an

Je ne sais pas comment on calcule cela. Mais toujours à pied ou en vélo, électricité produite avec l'hydro (donc tout ce qui fonctionne dans la maison dont le chauffage), recyclage à donf de tout ce qui est possible, fringues usagers (sauf les culottes et chaussettes évidemment, je préfère préciser, on est quand même sur l'Asile), utilisation jusqu'à la toute fin de vie des appareils, souvent préférant les réparations quand c'est possible. Tout comme un paquet d'autres affaires (toujours mon sac-à-dos de 1993 sur l'dos ! Milletpour la vie). Tri sélectif, compost dans le jardin, réutilisation des épluchures de légumes pour faire des bouillons de légume, des restes de fruits pour des compotes, etc.

Mais tu manges de la viande.

CHECK MATE CARNISTE DE MARDE

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(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

Ta collection de livre finira brulée, c'est pas du stockage.

Elle est à 3.2t/an dont 1t fournie directement par le fonctionnement de l'état français.

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(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

Et pourtant, même avec ce soyabella chinois venu en porte conteneur, je suis sur que ma meuf à un bilan carbone 4 ou 5 fois inférieur au votre.

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(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

On faisait comme ça avant, mais ça ne fonctionne pas pour le lait de soja, où il faut le faire à une température bien précise, et la filtration était bien moins efficace, donc plus de perte.