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Péripatéticienne visuellement déficiente, je rage.

Bon, je tâcherais d'organiser une vraie asilecon fin mars pour compenser. Je ne vais pas regretter mon absence à un vague apéro.

Aeneman et Thermostat ne pèsent rien.

Argh, je pars le matin même en mission secrète. Je serais avec vous en pensée.

J'ai terminé the witcher il y a un peu plus d'un mois et je n'ai pas encore trouvé de jeu qui soit de taille à le remplacer. Histoire extrêmement bien écrite, personnages et monde adultes, intrigue politique et magique sur laquelle tu as une influence, choix moraux qui colorent bien la trame... Cinématiques magnifiques, et même la fin était bien. Si vous aimez les Action/RPG, je recommande.

Oui, c'est pour ça qu'il demande une deuxième cigarette, au deuxième visionnage, c'est évident.

Donc en fait, si le québec n'est pas indépendant, c'est la faute aux immigrés?

Et, même question, c'est quoi le "vote ethnique"?

Edith: tain, sans le savoir, on dirait que le sujet est d'actualité

Le peuple réclame une bannière comportant des photos de fleurs, de légumes potagers et à l'extrême gauche un anus bien ouvert.

Cette bannière porterait la devise "L'asile, un site de jardinage"

Fixed

La grève comme "prise d'otage", c'est un des plus beaux exemples de sémantique politique de ces trente dernières années. J'aime beaucoup l'idée que faire quelques kilomètres à pied, devoir faire garder son enfant quelques jours au plus, ne pas pouvoir assister à un spectacle, c'est du même ordre que de voir sa vie menacée par des individus violents affirmant qu'ils te tueront si les choses ne se passent pas comme ils le désirent.

La grève est un droit collectif: celui de cesser le travail pour exiger la satisfaction d'une revendication sans pouvoir être sanctionné. Dire que le but d'une grêve est de "gêner", c'est ne la voir que du point de vue de l'usager, du consommateur. C'est donc en avoir une vision parcellaire et réductrice.

Sinon un exemple de grève dont tous ceux qui fréquentent musées et biblio se sont aperçus: la grève dans les musées nationaux d'il y a quelques semaines (cf. le thread sur seskemachine).

Le discours anti-syndical n'est pas sans aucun fondement, mais le tenir sans recul, c'est croire que chacun, tout seul, peut faire valoir utilement ses droits face à son employeur et qu'au besoin une solidarité spontanée s'établira autour d'un salarié que la direction veut emmerder. C'est peut-être le cas pour certains salariés à haute valeur ajoutée, mais pour la masse de gens qui fournissent un travail "standard" que de nombreux autres pourraient accomplir, le syndicat c'est utile, et des syndicats forts, c'est un plus. Ceux qui pensent l'inverse peuvent toujours demander à ne plus bénéficier de la convention collective et chercher à négocier mano à mano avec leur patron un meilleur accord. Bon courage.

Je n'en sais rien, je n'ai pas vu l'émission, ni lu la presse de ce matin. Je pose juste la question.

Ce sujet me fait demander dans combien de temps pourra-t-on de nouveau ignorer certains membres, afin d'économiser le temps passé à lire leurs posts d'une totale vacuité?

Je vois bien Sarko répéter des mantras.