Au Café de Paris, nous fîmes une halte et fîmes des allers-retours entre l'entrée pour les fumeurs et l'arrière-salle où une représentante de la maréchaussée de nos frontières fit un léger black-out.
Dans l'excitation générale d'un viol collectif sur cette représentante de l'autorité, je fis perdre à Stupid son ENORME bout de shit à 60€. Nous ne le trouvâmes jamais, à l'instar du raccourci de David Vincent. Et ce, malgré l'équipement présent dans mon inventaire, à savoir une lampe torche mag-lite, petite, fine et rarement utilisée CMB.
Le Café de Paris étant un endroit trop éclairé et trop orienté mainstream musicalement, nous décidons de trainer nos guêtres sur la voie de fer désaffectée de la petite couronne.
L'entrée connue par Aliocha a promis son lot de dangerosité. Une escalade de grille niveau 2, pas forcément difficile, mais les pointes acérées lancèrent une hypothèse de fin prématurée de la soirée dans un établissement hospitalier. Il y fut même question de Romy Schneider, l'asilecon premier sur la culture faits-divers des people.
Ce fut un moment magique. Des écrans de portable allumés, la régularité de nos pas sur le mâchefer et surtout le son 1x1W de l'i-phone de notre représentante douanière contribuèrent à l'euphorie générale. A moins que ce ne fut notre alcoolémie déjà avancée...
Nous nous posâmes pour violer l'intégrité svt, non pas de Sama, mais bien du fût de bière de Leo. Notre ami devait d'ailleurs se féliciter d'accomplir cette ouverture, il a du se taper cette bombonne depuis son domicile jusqu'à ce tunnel inconnu de la petite ceinture. Cependant, pour ma part, le breuvage ne tint pas ses promesses gustatives, il eut pourtant le mérite incontesté d'être frais. Accompagnés de cigarettes artisanales de Binouze et Nassos (Nassos sans JulienGW1, incroyable) nous restâmes sur place un moment.
Je n'ose narrer le triolet masculin de nos amis Armestat, Stupid et Aenema, qui profitèrent de l'obscurité pour se livrer à des frottis-frottas sur à peu près tout le monde.
Seconde Scission, Madame Aliocha décida de rentrer. Armée de son courage, elle pria son preux chevalier de la raccompagner jusqu'à la civilisation. Armestat et moi-même firent nos white knights, et firent le chemin adverse pour escorter notre déserteuse :
"Non, tu vois, les racailles, les mecs de la rue, les mecs bourrés, je gère. Mais les tunnels obscurs, avec les bruits, les trucs, ouais j'kiffe pas"
Pendant ce temps, le reste de la fine équipe suivit la voie de fer dans l'autre sens. Nous les rejoignîmes après une longue marche sur cette voie ferrée. Mon excitation du à l'endroit qui me rappelait mes descentes dans les catacombes descendit vite à cause de l'effort svt à accomplir.
Arrivés à l'air libre, nous décidâmes de sortir de la petite ceinture. Après une énorme chute de notre amie douanière alcoolisée, ce fut le moment de la seconde cascade à la française. Un mur de deux mètres avec une mini pente au béton sur la fin et un savant poteau d'un mètre juste à coté.
Nous y arrivâmes tous avec plus ou moins de style, Je crois me souvenir d'un Nassos agile digne d'un pro du PARKOUR et d'un Kek blasé de la descente. ceci dit, c'est normal, Kek mesurant deux mètres, il a juste descendu en suspension, les pieds touchant terre. Inutile de préciser que notre policière niçoise chut de nouveau.
Nous restêmes en errance un moment dans les rues, quand le bruit d'une ligne de basse attira notre attention. Hé ! Un bar ouvert ! De la bière fraîche !
Je suis rentré accompagné d'un membre qui cachait son genre. Et quelle ne fut pas notre surprise en découvrant un bar reggae/dancehall avec une clientèle à faire frémir d'effroi notre Stany. Pas grave, ils servent encore. Nous fumes peu à rentrer, le reste de l'équipe squattant devant l'édifice, et un autre membre prit un taxi pour rejoindre son avion au départ à 7h00.
J'assista à l'une des plus belles scènes de la soirée, une parade nuptiale entre nos deux membres féminins, d'abord sur la piste de danse, puis juste devant moi. Hélas, mon "Yeah" lubrique au moment du baiser mouillé apeura nos deux poules faisanes, qui se dirigèrent vers un coin plus sombre.
Ce fut l'heure de battre le rappel, il était 6 heures du matin. Nous splittames devant une bouche de métro, nous nous promîmes de nous retrouver de nouveau. Je repartis accompagné d'Aliocha et de Leo vers Menilmontant. Je repris ma caisse devant l'église, concentré, pour repartir vers ma banlieue lointaine, sympa certes, mais lointaine, priant le Dieu des alcooliques toxicos de m'épargner un contrôle de la maréchaussée.
Un café chaud, une douche, une branlette et un SMS à ma compagne pour la rassurer (pas forcément dans le même ordre), je m'endormis dans un sommeil profond.
Décu d'ailleurs, malgré mes appels répétés du pied (Hé ! Je suis célibataire ce soir, freedom free-lance, il y a personne chez moi) de rentrer seul mais avec de bons souvenirs.
Je passe sous silence bien évidemment certains discours ou certains evenements qui ne nuiraient qu'à leurs auteurs. Ce qui se passe en Asilecon reste en Asilecon.
Vivement la prochaine.