thedarkdreamer a écrit:Personnellement, quand on me parle de mes racines, je réponds "Quelles racines?"
J'ai des pieds, mais pas des racines, je ne suis pas un arbre.
Mouaif, d'un post à l'autre tu pousse fort le concept Charles Ingalls TDD, mets un générique dans ta signature :-)
Michel"Squo"Field a écrit:Pour ma part, c'est quand des Brice Hortefeux-like indignes d'effleurer mon existence me demandent :
- "Alors tu viens d'où ?"
- "Ben de Belfort"
- "Non non, je veux dire, de quel pays ?"
Pauvre merde.
La même ! Mais estime toi heureux t'as une histoire de merde (outre mer) à raconter a tes Brices (moi c'est plus des fag gauchos avides de multi-culturalisme qui me la font, question de relations je suppose).
Donc on me prends pour un immigré mais papa et maman sont blancs comme des linges catholiques. Genre français de père en fils (depuis plus de chent chinquante ans). C'est donc parfois étrange, on en vient aux racines, de ne rentrer dans aucune catégorie et d'être en perpétuel décalage.
Bien sur en écoutant des TDD and co je pourrait être un gentleman qui surfe à la croisé des chemins entre mon identité et celle qu'on m'attribue, je m'efforce de l'être, mais ça se complexifie parfois un peu:
- quand on découvre des racistes dans sa famille proche (même sang je précise).
- quand on doit gérer du racisme à son égard de la part d'un teubé qui est issu de la même culture (au sens profond) que vous. On a l'impression que l'animal est en face de quelqu'un d'autre; ce qui est d'ailleurs le cas vu que 90% des racistes sont des lowlifes assez malheureux qui fantasment H24 dans leurs tête une idée de "l'ennemi". Bref il faut trouver la force de répondre avec brutalité (quidam lambda) ou intelligence (relation professionnelles) à une atteinte grave qui résulte d'une semi-méprise. Le racisme vu de l'intérieur est un déni de sa personne qui touche au coeur, à son identité, qui est elle même intimement lié à ses racines. Qu'est-ce que mes racines blanches comme du blanco répondent au racisme ? Elle savent pas trop elle l'ont jamais vu. Du coup je dois en quelque sorte me ré-inventer une spontanéité, comme si il fallait taper avec conviction sur un gars qui a insulté un mec inconnu dans la rue, juste derrière votre épaule.
- quand on doit donner son sucre à un abruti précité, qui vous demande avec appétit de décliner vos origines pour faire l'éloge de la tolérance façon star academy (on a l'impression que ces connards vous font l'aumône).
Juste pour compliquer je suis un fils de bourge qui a rien foutu et qui vire prolétaire (quelle joie de se faire traiter en petit personnel par ses égaux).
Bref tout ça pour dire que ouais putain les racines c'est fucking important, que c'est ta vie, que t'a plutôt intérêt à les worshipper. Même avis que reblochon.
Sérieux je pige pas ce trip malsain de rejeter tout ça, on dirait un traitement de choc post castratif pour nationaliste. On ne se fait pas tout seul, du coup ça sonne égocentrique façon je suis le freeman universel.