126 Dernière modification par NiarkNiark (23-05-2014 15:58:39)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Effectivement : il est d'ailleurs libre de répondre aussi.
Il me semblait seulement que tu étais calé en chimie : mais c'était peut-être juste des discussions autour des drogues.

Sinon, difficile de résister à partager ce passage :

le vocabulaire change plus que les propositions. Changent aussi les moyens d’expression, qui font appel aux techniques du temps les plus propices à la propagande. Enfin, on ne connaît l’Histoire que lorsqu’elle est achevée, écrite par les vainqueurs. Mais quand au juste est-elle finie ? En 1848, il eût été impossible de deviner l’importance du Manifeste du parti communiste publié cette année-là ; en 1917, il eût été impossible de prévoir la création d’un empire bolchevique, et tout autant d’anticiper son effondrement en 1990. Pareillement, dira-t- on quelque jour qu’une émeute à Seattle, en novembre 1999, fut le point de départ d’un front du refus qui mit un terme à la mondialisation aux couleurs du libéralisme qui, jusque-là, suivait un cours tranquille ? On ne le sait. Mais cette émeute fut assez inédite et dérangeante pour qu’on l’examine sinon comme une préfiguration des temps futurs, du moins comme un symptôme du temps présent.

Comme les autres auteurs que j'étudie, Sorman vit dans un monde un peu différent du notre : un monde ou les écologistes forment la pensée dominante, ou José Bové est le nouvel Hannibal et ou la contestation alter-mondialiste des années 2000 met en péril le néo-libéralisme.

Faut-il être ignorant du marxisme, de la révolution russe de 1917 pour penser que Seattle en est un quelconque prolongement.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

127

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Tiens Niark, un obscur blog qui nous dit que l'interdiction du DDT = génocide : http://plutgen.wordpress.com/2007/09/21 … de-le-ddt/

I think I'm dumb
BENOIT HAMON 2017 !

128

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Le truc de "a faible dose", c'est tout le délire du "la dose fait le poison" (principe de paracelse si je me plante pas).
Y a un trés bon docu sur ce sujet:

https://www.youtube.com/watch?v=Lu3BDLjRd7o

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

mais c'était peut-être juste des discussions autour des drogues.

Oui, voilà, par contre je ne capte rien aux putain de tomates antimoustiques. Ça s'utilise encore le DDT ? Wikipédia dit que non.

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

En attendant que MAMOUTH passe par là, petit interlude de la pensée libérale quotidienne : http://www.lemonde.fr/idees/article/201 … _3232.html

Comme banquier, comme citoyen et parent, je pense que la France n'a pas d'autre choix que d'agir maintenant pour améliorer sa compétitivité et ne pas continuer à creuser nos déficits qui sont une épée de Damoclès sur les forces vives de l'économie, entreprises et ménages, et sur les générations futures. A l'heure des élections européennes, veillons à donner du sens aux efforts demandés, à nous replacer dans une perspective européenne partagée, à construire ensemble un horizon commun de stabilité, de paix et de développement soutenable à long terme.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

131

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Et qu'est ce qui te choque la dedans?

http://www.bettercallsaul.com/

N'imprimer ce message que si nécessaire, pensez à l'environnement

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

À part que ça ne veuille rien dire ?

133

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

Sinon, difficile de résister à partager ce passage :

le vocabulaire change plus que les propositions. Changent aussi les moyens d’expression, qui font appel aux techniques du temps les plus propices à la propagande. Enfin, on ne connaît l’Histoire que lorsqu’elle est achevée, écrite par les vainqueurs. Mais quand au juste est-elle finie ? En 1848, il eût été impossible de deviner l’importance du Manifeste du parti communiste publié cette année-là ; en 1917, il eût été impossible de prévoir la création d’un empire bolchevique, et tout autant d’anticiper son effondrement en 1990. Pareillement, dira-t- on quelque jour qu’une émeute à Seattle, en novembre 1999, fut le point de départ d’un front du refus qui mit un terme à la mondialisation aux couleurs du libéralisme qui, jusque-là, suivait un cours tranquille ? On ne le sait. Mais cette émeute fut assez inédite et dérangeante pour qu’on l’examine sinon comme une préfiguration des temps futurs, du moins comme un symptôme du temps présent.

Comme les autres auteurs que j'étudie, Sorman vit dans un monde un peu différent du notre : un monde ou les écologistes forment la pensée dominante, ou José Bové est le nouvel Hannibal et ou la contestation alter-mondialiste des années 2000 met en péril le néo-libéralisme.

Faut-il être ignorant du marxisme, de la révolution russe de 1917 pour penser que Seattle en est un quelconque prolongement.

J'en ai aucune idée mais ça me fait penser à une bonne émission de 'la bas si j'y suis' à propos d'une révolte ouvrière le 1er mai 1886 à Chicago qui a fini en massacre.
Quand on parle de libéralisme, on a souvent pointé les USA pour montrer que là bas ça fonctionne (ou fonctionnait), c'est mon impression en tout cas. Et on entend beaucoup moins parler de ce genre d’évènement ou de l'importance de leurs syndicats.

Le pitch:
"Le 4 mai exactement sur Haymarket Square, lors d’une manif dans la longue lutte pour la journée de huit heures, une bombe explose, des policiers sont tués, huit hommes sont arrêtés et accusés de meurtre. Le procureur Julius Grinnel est très clair : "Ces hommes sont choisis parce qu’ils sont des meneurs. Ils ne sont pas plus coupables que les milliers de personnes qui les suivaient... Messieurs du jury, condamnez ces hommes, faites d’eux un exemple, faites les pendre et vous sauverez nos institutions et notre société". C’est donc avant tout le procès du mouvement ouvrier. Tous sont condamnés, quatre sont pendus en public, un autre se suicide en prison à la dynamite. L’évènement aura un grand retentissement à travers le monde. Après des décennies de révoltes ouvrières la journée de travail de huit heures en France sera votée en avril 1919, sans diminution de salaire... "

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2991

134 Dernière modification par NiarkNiark (26-05-2014 16:27:29)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

En attendant que Old retrouve ses couilles pour venir défendre cette saleté d'Oudéa (où plutôt l'espèce de gloubiboulga qui lui sert d'argumentaire et dont l'article du Monde se fait le relais complaisant), je termine la lecture de l'oeuvre de ce bon Sorman content et épuisé.

Dans l'épilogue, notre auteur fait le tour des popotes politiques pour expliquer pourquoi, selon lui, le "Bleu" est le meilleur (Le "Blanc" étant le libéralisme classique et le "Vert" l'écologisme potentiellement totalitaire) choix possibles.
Au milieu de l'explication du "Vert", il a ces mots :

L’autre postulat du Vert, qui n’est pas démontré parce qu’il est faux, suppose la rareté des ressources naturelles. Il est faux de prétendre que les modes de production capitalistes épuisent les ressources naturelles. Celles-ci sont infinies, à la mesure des besoins de l’humanité, fut-elle deux fois plus nombreuse ; c’est par exemple le cas de l’uranium, ou des terres arables, ou de l’eau si on leur applique les principes du marché qui permettent une gestion de ces ressources par le mécanisme des prix. L’épuisement, là où il se manifeste, est la conséquence du refus du prix, du renoncement au progrès technique et du rejet des mécanismes libéraux.

Ce retournement complet de la pensée qui ferait de la rareté d'une ressource la conséquence du «rejet des mécanismes libéraux» me laisse pantois.
On aura compris que le "Bleu" est en fait le libéralisme le plus classique

Le Blanc, le libéralisme classique, a la vertu d’être simple, expérimental et efficace. Il repose sur des constats : l’efficacité du marché, la diffusion spontanée des richesses, la vocation des individus, dans toutes les civilisations, à devenir libres et entreprenants.

mais matiné d'une dose de développement durable :

Le Bleu prend en considération les limites internes au libéralisme et les critiques du Vert quand elles sont fondées.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

135

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Haha putain les ressources naturelles sont infinies... C'est un pote à Sarah Palin en fait?
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect … /index.php
http://future.arte.tv/fr/les-terres-rares

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

p.15-16 :
« L’antiscience fonctionne sur un mode connu, la recette de cuisine de toute idéologie : choisissez des terrains sensibles, diffusez de fausses informations, prétendez qu’elles sont démontrées, fabriquez des explications simplistes, clé en main, qui tiennent lieu d’intelligence des faits, et séduisez ainsi les esprits craintifs, allergiques à tout changement. Qu’il s’agisse des OGM, du réchauffement possible du climat, des déchets nucléaires, du clonage et de la disparition de la forêt amazonienne, nos nouveaux millénaristes s’emploient à nous apeurer de manière à se poser en sauveurs de l’humanité ; ce qui leur importe, ce n’est évidemment pas la vérité, mais le pouvoir, qui leur échappe. Depuis que l’Histoire a bifurqué vers la liberté politique et économique, les déçus des lendemains qui ne chantent plus sur l’air qu’ils espéraient se sont recyclés dans une France passéiste et bougonne ; à les suivre, il faudrait que l’avenir soit primitif pour redevenir désirable !
Mais, pour ceux qui considèrent que nous n’avons pas vocation à devenir gardiens de musée, qui estiment que l’aventure scientifique reste possible et souhaitable, que demain peut-être plus intéressant qu’avant-hier, que rester français n’interdit pas de devenir citoyen du monde, pour tous ceux-là, il est temps de ne plus se laisser manipuler par les neurasthéniques, de ne pas céder aux modes vertes ni roses ! Contre le terrorisme intellectuel, cette maladie bien parisienne, contre la nouvelle Internationale des ennemis du progrès, nous sommes trop sages, trop bien élevés, trop doux ; il serait temps de manifester notre colère contre ceux qui nous tirent simultanément vers le bas et en arrière, ceux qui insultent à la fois l’avenir et l’intelligence.
Pasteur, réveille-toi ! Nous avons besoin de toi pour nous garder du conformisme et de la mise en sommeil de l’esprit critique ! Mais le livre qui suit n’est pas, dans notre esprit, un pamphlet, il n’est ni provocateur ni polémique quand bien même serait-il ressenti comme tel. Il n’est certainement pas partisan […] »

Le dernier passage laisse songeur.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

137

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Ces enculés qui sont contre la déforestation massive !

Donc la destruction de l'environnement = le progrès?
Ce type est juste un enculé de Wyrm pour ceux qui connaissent l'univers de Werewolf.

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

NiarkNiark a écrit:

p.15-16 :
« L’antiscience fonctionne sur un mode connu, la recette de cuisine de toute idéologie : choisissez des terrains sensibles, diffusez de fausses informations, prétendez qu’elles sont démontrées, fabriquez des explications simplistes, clé en main, qui tiennent lieu d’intelligence des faits, et séduisez ainsi les esprits craintifs, allergiques à tout changement. Qu’il s’agisse des OGM, du réchauffement possible du climat, des déchets nucléaires, du clonage et de la disparition de la forêt amazonienne, nos nouveaux millénaristes s’emploient à nous apeurer de manière à se poser en sauveurs de l’humanité ; ce qui leur importe, ce n’est évidemment pas la vérité, mais le pouvoir, qui leur échappe. Depuis que l’Histoire a bifurqué vers la liberté politique et économique, les déçus des lendemains qui ne chantent plus sur l’air qu’ils espéraient se sont recyclés dans une France passéiste et bougonne ; à les suivre, il faudrait que l’avenir soit primitif pour redevenir désirable !
Mais, pour ceux qui considèrent que nous n’avons pas vocation à devenir gardiens de musée, qui estiment que l’aventure scientifique reste possible et souhaitable, que demain peut-être plus intéressant qu’avant-hier, que rester français n’interdit pas de devenir citoyen du monde, pour tous ceux-là, il est temps de ne plus se laisser manipuler par les neurasthéniques, de ne pas céder aux modes vertes ni roses ! Contre le terrorisme intellectuel, cette maladie bien parisienne, contre la nouvelle Internationale des ennemis du progrès, nous sommes trop sages, trop bien élevés, trop doux ; il serait temps de manifester notre colère contre ceux qui nous tirent simultanément vers le bas et en arrière, ceux qui insultent à la fois l’avenir et l’intelligence.
Pasteur, réveille-toi ! Nous avons besoin de toi pour nous garder du conformisme et de la mise en sommeil de l’esprit critique ! Mais le livre qui suit n’est pas, dans notre esprit, un pamphlet, il n’est ni provocateur ni polémique quand bien même serait-il ressenti comme tel. Il n’est certainement pas partisan […] »

Le dernier passage laisse songeur.

Ça te fait quoi d'être parisien ?

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Enculé, va ! big_smile

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

140

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Saloperie de gardien de musée gauchiste.

SojaCouille a écrit:
Ha. Encore une généralité où je me plante.
Ca m'étonne

141 Dernière modification par NiarkNiark (02-06-2014 14:48:38)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Putain de bordel de merde, mais c'est bien sur ! On trouve aux pages 34-35 du bouquin de Sorman l'explication du risque qui menace l'Europe, en 2001.

C'est cadeau :

« En vérité, derrière le refus des OGM, nous assistons à un mouvement plus vaste : le progrès de l’antiscience, qui pourrait gagner l’Europe […] Maints Européens, surtout parmi les plus prospères, sont lassés du progrès qui menace de bousculer leurs acquis ; les élites satisfaites de leur sort présent ne voient dans le progrès aucun avantage certain, mais craignent ses retombées économiques et sociales.

L’écologie cristallise ces sentiments diffus […] À droite, on aime le confort ou l’on craint Dieu; à gauche, on cultive et engrange les acquis. […]. Contre les manipulations génétiques, un fond chrétien résiste, et, en face, on se révolte contre tout ce qui évoquerait l’eugénisme et « le meilleur des mondes » ; ceux qui n’ont jamais aimé le progrès se retrouvent dans le même camp que ceux qui, désormais, en doutent parce que l’Histoire n’a pas tenu les promesses qu’ils attendaient d’elle. »

Je sais même pas par ou commencer.
Je crois que ce qui me plait le plus la-dedans, c'est cette espèce de vue de l'esprit où les classes "les plus prospères" seraient celles touchées par cette montée supposée de l'anti-science.

C'est tellement con que j'ai du mal à ne pas tomber de ma chaise à chaque relecture.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Je viens de lire le wiki de ce gars, je pense que:
L’Économie ne ment pas, 2008
Doit valoir son pesant de citations merdiques également.

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Oui, malheureusement pour moi (???), les dates pour mon corpus sont 2000-2006 : en gros la période pré-subprime pour bien choper cette espèce d'euphorie intellectuelle qui prend les libéraux partout dans le monde.

Le mieux, ce serait aussi de travailler sur les ouvrages post-2007/8 de ces mecs, voir un peu si quelque chose change dans la propagande.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
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144

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Eh bien le marché s'est "auto régulé" et les vilains petits canards ont disparu (avec des milliards venant de l'argent public pour combler leurs conneries mais chut), donc pas de soucis.

En bonne pancake, sa fille nous sort:« L’identité nationale est une foutaise qui ne devrait fonder aucun droit », c'est marrant, déjà entendu chez Atali et sans doute validé par BHL.
http://www.liberation.fr/politiques/201 … ite_617225

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Petit retour sur Attali, me manque une petite centaine de pages à relever.
Dedans, cette petite perle :

p.271-272 :
« Plus l’homme sera seul, plus il consommera, plus il se surveillera et se distraira afin de meubler sa solitude. Une liberté individuelle sans cesse augmentée […] conduira […] chacun à se considérer comme responsable de sa seule sphère personnelle […] à n’obéir en apparence qu’à son propre caprice et en fait aux normes fixant les exigences de sa propre survie […]

le citoyen de l’hyperempire ne sera plus tenu par le moindre contrat social […] il ne verra l’autre que comme un outil de son propre bonheur […]. Nul ne songera plus à se soucier d’autrui […] Toute action collective semblera impensable, tout changement politique […] inconcevable […] Le monde ne sera alors qu’une juxtaposition de solitudes, et l’amour une juxtaposition de masturbations. »

La citation est pas mal hachée mais c'est surtout pour vous épargner l'écriture casse-couille de l'auteur. c'est dommage que les rares moments où les auteurs libéraux sont dans le juste, c'est quand ils décrivent le monde horrible qu'engendrerait le marché sans limites.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Les classes moyennes, en particulier, vivront par procuration la vie des hypernomades par la pratique de quatre sports principaux […] représentations idéalisées de la compétition dans l’hyperempire […] l’équitation, le golf, la voile et la danse […] Pour être bon cavalier, bon golfeur, bon marin ou bon danseur, il faudra faire montre des qualités du voyageur (habileté, intuition, tolérance, grâce, ténacité, courage, lucidité, prudence, sens du partage, équilibre)

Wat

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Et putain, je vous épargne l'obésité comme symptôme du refus des classes moyenne du nomadisme à venir.

Attali, c'est quand même largement le meilleur.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
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Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Oh putain, balance celle sur l'obésité sérieux !

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

Goute ça, plutôt :

p. 298:
Le nomadisme […] sera lui-même peu à peu bloqué par les limites techniques opposées aux voyages : les exigences écologiques conduiront à limiter les voyages en avion ; on colonisera vers 2030 la Lune ; on rendra commerciaux un peu plus tard des vols à l’intérieur du système solaire »

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

150 Dernière modification par NiarkNiark (03-06-2014 15:08:57)

Re : Le grand jeu de la citation libérale.

L’hypermonde de l’hyperempire ne pourra supporter de rester ainsi encagé à l’intérieur de frontières ; il ne pourra accepter que la Terre soit à la fois la prison et l’oasis de l’humanité. Il tentera alors - il tente déjà - ce dernier coup de force : sortir de lui-même. C’est là qu’il retrouvera son dialogue infiniment recommencé avec sa propre sexualité. Il essaiera de se produire comme un objet pour tenter d’aller vivre ailleurs qu’en lui-même.

Faut que je fasse une pause, je bite plus rien.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"