Le thread du bordel en Ukraine (Page 115 sur 166)

Ben c'est le but, c'est une vidéo de propagande, alors que ça reste la Première Guerre mondiale le truc.

Depuis la chute de l’URSS, les États-Unis rêvent de coloniser la Russie qu’ils ont ramenée, grâce à la collaboration interne de Gorbatchev, quatre-vingt ans en arrière. Ainsi la démocratie libérale telle que voulait l’instaurer la bourgeoisie en 1917 y est revenue sous la direction de la Douma et des prédateurs que l’on a appelé pudiquement des oligarques pour les démarquer des bourgeois traditionnels dans nos pays. La  bourgeoisie occidentale, sous la direction des États-Unis, non contente de la restauration du capitalisme en URSS, s’est donnée comme mission de coloniser la Russie ramenée à un passé bourgeois qu’elle n’a jamais connu depuis la chute du tsar. À vrai dire depuis 1917, les pays impérialistes, à commencer par l'Allemagne nazie hitlérienne, qui voulait en découdre avec le judéo-bolchévisme au XXième siècle, puis les États-Unis après la Grande Guerre Patriotique, ont toujours voulu détruire le premier pays socialiste. Mais la défense socialiste du régime avait toujours éveillé la vigilance des peuples pour la défense de ce pays. Il a fallu la trahison d'un  Gorbatchev pour que le parti des oligarques baisse la garde, y restaure finalement le capitalisme et ramène l'appétit des puissance occidentales pour re-coloniser l'ex-URSS. 

L’opération diplomatique des États-Unis visant a amené la Russie sur la défensive n’a pas fonctionné. Poutine a redonné à la Russie ses lettres de noblesse et a restauré la fierté patriotique des Russes. Est-ce que c’est une tentative de faire de la Russie une puissance impérialiste comme nous les connaissons dans nos pays et dont plusieurs médias bourgeois nous entretiennent comme le soi-disant projet de Poutine ? Si cela était le cas, la volonté de NOS impérialistes y aurait pallié puisqu’on ne tolère, dans le camp impérialiste, aucun adversaire digne de ce nom, sans lui manifester une hostilité qui vise à endiguer l’influence d‘une quelconque puissance concurrente. Par les voies du droit international et de la diplomatie, la puissance à la source de l’effondrement du socialisme, les États-Unis d’Amérique, a tout fait pour encercler la Russie militairement et par des opérations de relations internationales bien planifiées. Oubliées les promesses de non expansion de l’OTAN après la dissolution du pacte de Varsovie. Sitôt le pacte mis à mal, les objectifs militaires se sont précisés et l’endiguement de la Russie comme puissance montante a commencé.

À partir de 2014, après le coup d'État de Maiden, orchestré par l’extrême droite ukrainienne et soutenue par les États-Unis, la guerre qui menaçait le Donbass, qui, lui, résistait tant bien que mal, n’a pas vu les revendications à l’indépendance des jeunes républiques reconnues par la communauté internationale rangée en partie derrière les États-Unis.

Les communistes russes, opposition réelle à Poutine, de laquelle on ne fait aucune mention dans les informations occidentales sinon pour parler d'une opposition libérale que Poutine abhorre, ont commencé à organiser la solidarité avec le Donbass. Ils ont aussi averti l’opinion russe et la Douma, parlement russe où ils sont présents, que l’agression de leurs frères russes en Ukraine avait été initiée par une requête des nazis infiltrés dans l’armée ukrainienne.

Ils ont créé un front uni avec Poutine pour que la Russie se solidarise en entier, par des traités d'amitié et de défense mutuelle, avec les jeunes républiques du Donbass. Dans leur volonté d’endiguer la montée de l’extrême droite en Ukraine et de limiter ses opérations politiques et répressives contre toutes les formes d’opposition au régime de Zélenski, à commencer par les communistes, ou aux nouvelles républiques indépendantes, les communistes ont réussi à convaincre la Douma et Poutine que la souveraineté de la nation russe était menacée par une Ukraine nazifiée qui manifestait de plus en plus d’agressivité envers les jeunes républiques dont la Russie avait décidé de soutenir les indépendances en solidarité avec des frères russophones.

Ainsi l’opération militaire russe, pour l’indépendance et la souveraineté de la Russie, a été expliquée par un objectif de dénazification et de démilitarisation de l’Ukraine, futur pilier de l'encerclement. Elle se déroule sous forme d’une opération militaire comme en a été une la Grande Guerre Patriotique après l’agression de l’URSS par l’Allemagne nazie. Elle n'est pas une atteinte à la paix, au contraire. Ce qui explique pourquoi les Russes, qui connaissent bien leur histoire pour l'avoir apprise sur les bancs d'école, la soutienne avec un objectif d’amener la paix dans la région. Il ne s’agit pas seulement de propagande russe, comme on l'entend dans les médias bourgeois, mais d’une opération que soutient la population à cause de l’appel à combattre un ennemi historique, le nazisme.   

Ainsi donc toute cette histoire a commencé en 2014, et bien avant si l'on tient compte de l'hostilité manifestée dès la Révolution de 1917, par un coup d’état soutenu par les Américains qui y voient une manœuvre de collaboration avec les nazis pour occidentaliser l’Ukraine et l’amener dans leur camp, celui de l’OTAN avec le but de maintenir l’étau sur la Russie qui veut, elle, briser l’encerclement par cette opération militaire qui n’est en aucune manière une dérogation à la paix mondiale, mais bien un facteur de celle-ci en endiguant l’agressivité et l’expansion vers l’Est de l’OTAN.   

On en vient ainsi à soutenir la Russie dans son opération de paix comme on a soutenu le Vietnam contre une volonté colonialiste et impérialiste de la puissance étasunienne.

Selon des déclarations répandues, une victoire de la Russie changerait la face du monde. Cela est vrai dans le sens qu’une défaite de l’OTAN et de l’Ukraine dans cette guerre, comme la défaite au Vietnam, serait une humiliation sans précédent des États-Unis et leur infligerait une perte de crédibilité énorme proportionnelle aux investissements dans le cours de cette guerre. Ils y penseraient désormais deux fois avant de manifester une quelconque hostilité que ce soit envers n'importe quel pays ou d’endiguer l’influence de la Chine, par exemple, par des moyens militaires. Ce qui  renforcerait un front uni mondial pour la paix à laquelle plusieurs pays aspirent pour se développer dans l’harmonie avec les autres contrées et peuples du monde. Cela n’exclurait pas d’autres guerres régionales, mais elles seraient sûrement moins périlleuses pour la paix mondiale puisqu'endiguées à la source. i.e. au devant de l'impérialisme le plus agressif et puissant avec ses 800 bases militaires dans le monde et son gigantesque arsenal nucléaire.

une industrie de produits manufacturés dont on peut se passer, certes non sans douleur, mais dans l'absolu.

sauf que dans le même temps la classe moyenne US se déclasse salement.

Jamais dans l'histoire récente la ligne entre le bien et le mal n'a été aussi claire. Un pays veut simplement survivre. L'autre veut tuer et détruire

une résolution qui souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies.

le texte réaffirme l'attachement à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, exige le retrait immédiat des forces russes et appelle à une cessation des hostilités.