2 851 Dernière modification par CandyPute (02-07-2015 15:48:40)

Re : [lecture] now reading

Aenema a encore parié? T'a des ronds toi dis moi ça t'interesse lesputes de luxe?
Et sinon c'est "now reading"  ou already read? Faut lire ce qui est ecrit, sinon on comprend pas la consigne les enfants. Je pars du principe que personne ne lira un bouquin spoilé et donc que les resumés existants sont largement suffisants.

La contre attaque est à la riposte ce que la persuasion est à la conviction. Bande de putes malhonnêtes
Je veux être enterrée à 60M sous terre avec une peau de bête. je refuse que les générations futures croient que je trainais avec vous.

2 852

Re : [lecture] now reading

En lisant le site, tu découvriras à un moment que les titres des threads n'ont pas vraiment de rapport avec leur contenu, et que si tu n'aimes pas les spoilers, tu vas avoir quelques problèmes.

2 853 Dernière modification par CandyPute (02-07-2015 16:17:11)

Re : [lecture] now reading

Je lis le site depuis presque deux ans. Les threads sont detournés, certes, mais moi je suis pas les autres. Je voue un culte à l'intelligence, la culture et tous les arts, la réflexion et la curiosité, la transmission et l'existance. Je suis une humaine.
Good afternoon sheeps!

La contre attaque est à la riposte ce que la persuasion est à la conviction. Bande de putes malhonnêtes
Je veux être enterrée à 60M sous terre avec une peau de bête. je refuse que les générations futures croient que je trainais avec vous.

2 854

Re : [lecture] now reading

pd

Trop bizarre pour vivre, trop rare pour mourir.

2 855 Dernière modification par CandyPute (02-07-2015 18:08:45)

Re : [lecture] now reading

CandyPute a écrit:

Je lis le site depuis presque deux ans. Les threads sont detournés, certes, mais moi je suis pas les autres. Je voue un culte à l'intelligence, la culture et tous les arts, la réflexion et la curiosité, la transmission et l'existance. Je suis une humaine.
Good afternoon sheeps!


Edit puisque tu insistes je vais te donner mon ressenti à propos de l’œuvre qui m'a frappée. c'est un peu la rhétorique de la matrice, avec un détour sur les guerres irl et une réflexion sur la limite à la cruauté.
Les trois personnages sont très différents afin que les puceaux s'y identifient, mais néanmoins potes. On a donc un fils de pied noir néo nazi mal camouflé, un mec timide dont le frere est en perm et amoureux d'une deportée qu'on croit pancake au debut mais qui en fait pas du tout, et un mec normal dont les passe-temps tournent uniquement en informatique. Ils récupèrent le jeu chelou qui tient sur une disquette mais dont les graphismes sont beaucoup trop next gen pour 1996  et se rendent compte que le jeu n'existe pas (1 ficher, 0 octets), mais tourne nickel. De plus, il connecte les joueurs entre eux sans connection. On rejouera les grandes batailles notamment guernica, et le principe est que l'on peut prendre le contrôle de n'importe quel personnage, et se dépêcher de switch de perso avant de mourir. Quant on creve on peut plus relancer de partie mais le jeu les avale... leur enveloppe corporelle est encore sur notre matrice, cependant leur corps subit interieurement les sequelles du perso emprunté.

Les 2 puceaux commencent à flipper mais le maichant y prend goût, jusqu'à la fin on comprend pas ce que voulait le vieux... voilà plutot mignon et à faire lire à vos ados.

La contre attaque est à la riposte ce que la persuasion est à la conviction. Bande de putes malhonnêtes
Je veux être enterrée à 60M sous terre avec une peau de bête. je refuse que les générations futures croient que je trainais avec vous.

Re : [lecture] now reading

Ouais ben soit c'est nul à chier, soit tu racontes très mal.



Je ne suis pas Niark²

2 857

Re : [lecture] now reading

CandyPute a écrit:

Je voue un culte à l'intelligence, la culture et tous les arts, la réflexion et la curiosité, la transmission et l'existance.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

2 858

Re : [lecture] now reading

Ta mère en Atemi.

Trop bizarre pour vivre, trop rare pour mourir.

2 859

Re : [lecture] now reading

j'ai lu le dernier Vargas.
C'est sympa, à condition de se faire au côté "bédé" de son histoire, de ses persos. Par là j'entends que le réalisme n'est pas la plus grande de ses préoccupations. Les persos sont fantasques, au point où on a du mal à croire à son commissariat (par exemple on jamais vu une telle concentration de flics cultivés).

http://p5.storage.canalblog.com/50/87/849913/102605824_o.jpg

Aussi, comme un gros nerd poilu j'ai lu le premier bouquin The Witcher. Se lit bien, un petit humour noir que j'imagine typiquement polonais qui passe comme papa dans maman. Rien d'extraordinaire cela dit.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/14/Andrzej_Sapkowski_-_The_Last_Wish.jpg

2 860

Re : [lecture] now reading

Aenema qui lit ce thread :

http://i.imgur.com/HzY8Jf1.gif

2 861

Re : [lecture] now reading

Putain, ça doit envoyer les jeux d'horreur à l'Enculus.

2 862

Re : [lecture] now reading

http://i.imgur.com/JdZExSf.jpg

Envoyé depuis mon IPhone.

2 863

Re : [lecture] now reading

Si vous vous faites agresser par un hipster, tapez le dans sa barbe, c'est là où réside toute sa force.

2 864

Re : [lecture] now reading

Sans quatrième de couverture, difficile de se faire un avis !!

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

2 865 Dernière modification par mr_zlu (05-07-2015 18:19:21)

Re : [lecture] now reading

C'est recommandé par des gens un peu balaise apparemment
http://i.imgur.com/2hhGpzQ.jpg
http://i.imgur.com/SDRt7OB.jpg

Envoyé depuis mon IPhone.

2 866

Re : [lecture] now reading

Haha

Avec Roland Barthes et Duras derrière c'est complètement fruité.

2 867

Re : [lecture] now reading

http://static01.nyt.com/images/2011/08/25/business/ADCO/ADCO-articleLarge.jpg

2 868 Dernière modification par Chavez (15-07-2015 19:39:51)

Re : [lecture] now reading

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41bZJX9rEoL._SY344_BO1,204,203,200_.jpg

Je sais plus qui avait recommandé ce bouquin.

Les +:
Du viol mental. C'est pas tous les jours qu'on lit des histoires avec des vrai viols télépathiques. Bravo.
De la violence.
Une dose raisonnable de glauque.
Quelques surprises

Les -:
Assez hollywoodien dans la résolution, dans la morale.
Un peu trop long pour ce que c'est.

3 bites sur 5.

2 869 Dernière modification par Jakovazor (25-07-2015 16:28:07)

Re : [lecture] now reading

http://www.fayard.fr/sites/default/files/styles/large/public/images/livres/9782213686561-X_0.jpg?itok=ou6o7xG5

Un bouquin sur la situation en Syrie/Irak depuis 10 ans. Le mec a été otages et a passé 12 ans sur place. C'est un bon résumé pour mieux capter ce qu'il se passe la bas, par contre l'auteur fait un peu trop sa journalope des fois.

TL/DR : L'état islamique et Assad jouent ensemble, il faut tuer le second pour supprimer le premier.

3 bites a burqa sur 5

Nicolas Hénin
Jihad Academy

À force de répéter que le pire est toujours certain, il finit par se réaliser. La menace terroriste nous a rattrapés. Que ce soit par l’invasion de l’Irak en 2003 ou la non-intervention en Syrie depuis 2011, nous avons alimenté la radicalisation. Et nous continuons de la nourrir, par nos compromissions diplomatiques avec des dictateurs, par notre refus d’entendre la souffrance des peuples, par notre incapacité à produire un contre-discours. Quelle est la responsabilité de nos sociétés dans la fabrique de ces nouveaux djihadistes ? Comment se forment-ils ? Comment avons-nous fait le jeu de l’État islamique et relayé sa propagande pour lui permettre de recruter au sein de nos quartiers toujours plus de candidats prêts à se battre au nom d’un islam fantasmé ?  Nicolas Hénin livre ici un plaidoyer à charge contre l’Occident qui a, par ses erreurs ou son inaction, contribué au fiasco. Avec des pistes, aussi, pour tenter de réparer ce qui est encore possible.

Reporter indépendant (Le Point, Arte…), Nicolas Hénin a passé la plus grande partie de sa carrière entre l’Irak et la Syrie. De la chute de Bagdad à la prise de Raqqa, il a été témoin des événements qui ont conduit à l’émergence de l’État islamique et a fréquenté au plus près les djihadistes

I think I'm dumb
BENOIT HAMON 2017 !

Re : [lecture] now reading

https://twitter.com/Cabinet_Noir/status … 80/photo/1

No pussy blues.

Re : [lecture] now reading

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTZ8VFAxX4VUZDq2Lu1BUi14B23Bmu6iYPXUOCdcS1l4c7l7nLQctA0r9YT2g

Même si je peux plus saquer les polars depuis longtemps, il m'en retombe un entre les mains de temps à autre. Icelui narre le roadtrip de 2 braves petits gars à travers les States après avoir égorgés une famille de bouseux du Kansas qui se termine par une joyeuse death sentence et une dépression carabinée de Truman Condom.

No pussy blues.

2 872

Re : [lecture] now reading

Ouaip très bon "De sang froid"

Sinon 2 bouquins sur 2 guerres bien différentes:
Putain de mort de Michael Herr
http://www.upix.fr/i/2015/08/06/jq28wtKR.jpg

Un bon bouquin qui a servit de canevas pour les principaux films du Vietnam (Herr a participé à Apocalypse Now et Full Metal Jacket).
Les hélicos fonçant en crachant la mort, la folie que tu emportes chez toi, les casques ornés de BORN TO KILL.
Toutes ces choses qu'on n'a pas vécu mais qui sont passées dans l'imaginaire collectif, tout ça se retrouve dans ce livre.

Un petit passage:

Un jour, il est arrivé une lettre d’un éditeur anglais qui lui demandait d’écrire un livre avec pour titre provisoire Fini la Guerre et pour but d’ôter une fois pour toutes « tout prestige à la guerre ». Page n’en revenait pas.
« “Ôter tout prestige à la guerre !” Je veux dire, comment bordel ! est-ce qu’on peut faire ça ? Allez donc faire disparaître l’attrait d’un Huey, le prestige d’un Sheridan… Tu peux, toi, effacer le charme d’un Cobra ou d’une défonce sur China Beach ? C’est comme de prendre son prestige à une M-79, d’enlever son charme à Flynn. » Il a montré du doigt une photo qu’il avait prise, Flynn en train de rire comme un fou (« On gagne », disait-il) avec un air de triomphe. « Il n’y a rien de mal à ça, mon gars, n’est-ce pas ? Vous laisseriez votre fille épouser ce garçon ? Ohhhh, la guerre vous fait du bien, on ne peut pas enlever tout attrait à ça. C’est comme de vouloir enlever son attrait au sexe, ou aux Rolling Stones. » Il en restait sans voix, et agitait les mains dans tous les sens pour souligner la pure démence de ce qu’on lui demandait.
« Je veux dire, tu le sais bien, on ne peut pas faire ça ! » Nous avons tous les deux haussé les épaules en riant, et Page est resté un instant pensif. « Quelle idée ! a-t-il dit. Ohhh, que c’est drôle ! Enlever son foutu charme à une foutue guerre ! »

Et La Peur de Gabriel Chevallier
http://www.upix.fr/i/2015/08/06/XzTUf.jpg
Il y a été et il raconte ce qu'il a vu et vécu. C'est cynique et désabusé au possible. Vraiment très bon. Ca m'a surtout donné envie de lire d'autres bouquins de Chevallier.
Ah et le titre n'est pas usurpé, il décrit super bien comment un poilu de l'époque pouvait mariner dans sa peur.
Là pour le coup c'est un long extrait (Chemin des dames, une attaque parmi d'autres):

Les artilleries tonnent, écrasent, éventrent, terrifient. Tout rugit, jaillit et tangue. L’azur a disparu. Nous sommes au centre d’un remous monstrueux, des pans de ciel s’abattent et nous recouvrent de gravats, des comètes s’entrechoquent et s’émiettent avec des lueurs de court-circuit. Nous sommes pris dans une fin du monde. La terre est un immeuble en flamme dont on a muré les issues. Nous allons rôtir dans cet incendie…
Le corps geint, bave et se souille de honte. La pensée s’humilie, implore les puissances cruelles, les forces démoniaques. Le cerveau hagard tinte faiblement. Nous sommes des vers qui se tordent pour échapper à la bêche.
Toutes les déchéances sont consommées, acceptées. Être homme est le comble de l’horreur. Qu’on me laisse fuir, déshonoré, vil, mais fuir, fuir… Suis-je encore moi ? Est-ce moi cette gélatine, cette flaque humaine ? Est-ce que je vis ?

— Attention, on va sortir !
Les hommes blêmes, privés de raison, se redressent un peu, ajustent leur baïonnette au fusil. Les sous-officiers s’arrachent des recommandations de la gorge, comme des sanglots.
— Frondet !
Mon camarade claque des dents, ignoble : ma propre image ! Le lieutenant Larcher est au milieu de nous, crispé, cramponné à son grade, à son amour-propre. Il grimpe sur la banquette de tir, montre en mains, se tourne :
— Attention, les gars, on y va…
Les secondes suprêmes, avant le saut dans le vide, avant le bûcher.
— En avant !
La ligne ondule, les hommes se hissent. Nous répétons le cri : « En avant ! » de toutes nos forces, comme un appel au secours. Nous nous jetons derrière notre cri, dans le sauve-qui-peut de l’attaque…

Debout sur la plaine.

L’impression d’être soudain nu, l’impression qu’il n’y a plus de protection. Une immensité grondante, un océan sombre aux vagues de terre et de feu, des nuées chimiques qui suffoquent. Au travers, des objets usuels, familiers, un fusil, une gamelle, des cartouchières, un piquet, d’une présence inexplicable dans cette zone irréelle.
Notre vie à pile ou face ! Une sorte d’inconscience. La pensée cesse de fonctionner, de comprendre. L’âme se sépare du corps, l’accompagne comme un ange gardien impuissant, qui pleure. Le corps paraît suspendu par une ficelle, comme un pantin. Rétracté, il se hâte et trébuche sur ses petites jambes molles. Les yeux ne distinguent que les détails immédiats du terrain et l’action de courir absorbe les facultés.
Des hommes tombent, s’ouvrent, se divisent, s’éparpillent en morceaux. Des éclats nous manquent, des souffles tièdes nous dominent. On entend les chocs des coups sur les autres, leurs cris étranglés. Chacun pour soi. Nous courons, cernés. La peur agit maintenant comme un ressort, décuple les moyens de la bête, la rend insensible.

Une mitrailleuse fait son bruit exaspérant sur la gauche. Où aller ?
En avant ! Là est le salut. Nous attaquons pour conquérir un abri. La machine humaine est déclenchée, elle ne s’arrêtera que broyée.

2 873

Re : [lecture] now reading

Le deuxième ne me fait rien du tout, je préfère Céline.

Si tu aimes les récits de guerre, il y a Malaparte, qui a justement beaucoup en commun avec Céline, les chevaux du lac Lagoda c'était lui : http://www.liberation.fr/monde/2011/03/ … rte_718827

2 874

Re : [lecture] now reading

Mes lectures se font plus au random complet. Je mate ce qu'il y'a de dispo sur la liseuse et je lance. Là ouais c'était deux récits de guerre. Après je note ton Malaparte.
Sinon en ce moment c'est Effondrement de Jared Diamond
http://www.upix.fr/i/2015/08/06/BdEMqYxn.jpg

Une étude sur différentes civilisations qui ont disparu en prenant en compte l'impact de l'écosystème. Forcément l'image des statues de l'île de Pâques est parlante mais il ne parle pas que de cela.
Et c'est marrant car il démarre en disant que mettre en opposition les civilisations "primitives" et "modernes" c'est une grosse connerie. Les indiens d’Amérique ont été partisans de la déforestation et les primo-arborigènes d’Australie ont sans doute tués les grands marsupiaux jusqu'au dernier.
600 pages, ça démarre sur le Montana d'aujourd'hui. J'espère que ça restera intéressant sur la longueur.

2 875

Re : [lecture] now reading

Guns, Germs, and Steel de Diamond est très sympa à lire (même si certaines de ses conclusions mériteraient moultes nuances et précisions).

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"