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On dirait le multiplex pour le foot.

Le dire ne suffit pas, en fait. La comparaison historique, c'est toujours casse-gueule. Même quand c'est bien fait. Ici, tu va un peu vite. Si tu veux comparer, il faudrait le faire avec un autre exemple de pub qui est les mêmes attributs : le fait est que les publicité à Paris au 19ième n'étaient certainement pas posées là comme un mécénat et pour la réfection des bâtiments.

Par exemple à Venise ("oh mon dieu il cible coca, ANTIAMÉRICAIN !") :

Surtout, pour essayer d'appuyer le fait que "non nous n'allons pas vers une multiplication de ce genre de pub", tu prends l'exemple d'un temps bien précis ou pratiquement aucun frein n'étaient mis au libéralisme. Qu'es-ce qui peut bien faire d'ailleurs que nous serions "protégé" d'un retour à ce genre de pratique sous prétextes que "avant c'était pire" ? Es-ce de la magie ? Alors que cette période particulière devrait bien plutôt être l'exemple même (et ça va bien au-delà du seul problème de la publicité) de ce vers quoi nos sociétés tendent à mesure que les structures libérales s'émancipent des règles et des lois écrites pour les contrôler à minima (tu sais bien, cette fameuse "révolution" qui fait dire n'importe quoi à Reblochon).

Outre ce détail (de l'histoire), ton argument sur un "anti-américanisme" français des produits venus de l'autre côté de l'atlantique me fait doucement rigoler : regarde les implantations de McDo, les chiffres de ventes d'Iphones, le nombre de canettes de coca qui s'écoulent chaque années en France et ose nous ressortir les violons. Ça n'a rien à voir avec la provenance géographique de la pub. Met un Galaxy à la place du Iphone et les critiques restent fondées.  Par contre, c'est vrai qu'instruire un procès en sorcellerie antiaméricanisme, cela permet de renvoyer l'autre au rang de débile primaire, de hippie ou de militant de l'extrême gauche gnia gnia gnia.

ON EST D'ACCORD

Vite, une publicité sur le museau à Jako pour payer la réfection de son cerveau !
Fils de pub, va.

"Marquis" a l'air diablement bon.

LES RÉPUBLICAINS

C'est de la merde.
J'ai joué une soirée et terminé le prologue pour m'en apercevoir.

Comment l'esclave du marché arrive à justifier ses propres errements moraux en rejetant la faute sur l'autre.

Et nos deux Femens au rabais de s'exciter sur Antimouche, victime collatérale d'avoir émis l'idée qu'il faut être un gros dégueulasse (croyons le sur parole, il date une souillon) pour en faire une activité lucrative.

Parce qu'on ne discute pas de la liberté de faire de l'argent !

Tu y va fort !
Je n'irais pas jusque là (c'est pas l'historien avec la plus belle des plumes, je suis d'accord là-dessus. Le-Goff ou Braudel sont plus agréable à lire) pour ma part. Par contre, tu as tout à fait raison pour la passion imprimée dans ces pages.
Si tu as lu d'autres exercices dans ce style, j'aimerai ton avis dessus.

Bon, ça fait des plombes que j'ai la flemme de poster mes lectures mais là je viens de reprendre, après une longue pause post-écoeurement, un peu de biographie historique :

C'est (vraiment) excellent.
Le style est très clair même pour le non-spécialiste (ce que je suis presque, je connais peu la période), la synthèse s'appuie sur un large éventail de sources sans que cela soit aride à la lecture. Surtout, il ne s'arrête pas au roi et décrit avec beaucoup de précision la société tout entière de cette époque.

Bon, elle est un peu vieillote maintenant et souffre de quelques défauts minimes (sur les Templiers notamment).
Mais ça se lit plus ou moins comme un roman.

Comme d'hab, tu devrais rester sur tes fondamentaux : c'est sur ces thèmes que tu brilles le plus. Parce que te voir écrire des conneries avec assurance (chose que les spécialistes de la région et de l'époque eux non pas) sur la couleur de peau d'Egyptiens morts il y a plus de 3000 ans...

Pour rester dans le thème ce fort beau sujet, éclaire nous sur cet automne son et lumière : faut-il dès à présent stocker pâtes et biscottes ? De l'iode pour se satisfaire la thyroïde pendant les longues soirées d'hivers (nucléaire) ? Doit-on songer à un arpent de terres pour faire pousser patates et radis dans le fin fond des Cévennes ? Sans bien sur oublier la 22, au cas ou un parisien affamé passerait non loin...