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Oui enfin il est très très laid quand même.

C'est vraiment pour te faire plaisir Zlu..

Ouais enfin, la pauvreté évangélique est volontaire et n'a pas grand chose à voir avec ton salaire.

Presque terminé.
De Favier, j'avais lu son "Philippe le Bel" qui était très bien et "Les grandes découvertes" que je n'ai même pas réussi à commencer (l'introduction, je l'ai trouvé mauvaise). Ici, aucune critique à faire. A la fin du bouquin, on a une idée très précise du conflit qui oppose les deux royaumes, l'imbrication des causes féodales de cette guerre et une vision sérieuse et sourcée de ce que pouvait être le système vassalique (ou le roi d'Angleterre devait un hommage au roi de France pour les terres sur le continent). On comprend pourquoi on dit souvent que c'est à cause de cette "guerre" qu'un véritable sentiment national commence à émerger chez nous, même si l'affirmation est abusive (par contre, on peut tout à fait dire que c'est LE point de départ de cette saine haine des anglais que nous avons). On apprend divers trucs sur l'art, la vie sociale, les mœurs et évidemment sur la pratique de la guerre féodale.

Bref, le bouquin est une magnifique porte d'entrée vers cette période assez mal-connue. Un seul défaut, la multiplication des liens familiaux propres à la féodalité rend parfois la lecture un peu indigeste.
Je recommande chaudement : 8,5 bites/10.

Rodo en figure christique, je sais pas trop quand même.

J'ai déjà fait ici la revue de son autre (excellente) bio sur Talleyrand. Waresquiel, je connais pas vraiment ses autres travaux mais il a vraiment une plume sympa et un vrai sens dramatique quand il s'agit de retracer la vie de certains personnage hors du commun.

Bon, je dois l'avouer, c'est un peu moins bon que la précédente. Mais le type a une excuse : comment on travaille sur la bio d'un type qui a passé sa vie à brouillé les cartes, détruire ses propres archives et imbriquer les mensonges dans d'autres mensonges encore plus grand ?

Malgré ça, ça se lit comme un roman (à part le passage un peu aride entre 1792 et le Consulat) et, à la fin, on a presque de la peine pour cette sale petite fouine de Fouché.

4 bites sur 5.

J'aimerai pas être toi d'ici 10/15 ans.

C'est symbolique

Le Brandebourg est un bon choix : des idées nationales qui tapent, la possibilité de former la Prusse et/ou l'Allemagne, situation géographique qui te permet de t'étendre sur le Danemark/Suède en début de partie.

Bon, quelques réflexions autour de cette partie avec le Pape :

- Pas facile jusqu'en 1500. On commence avec peu de territoires, les provinces d'Italie du nord sont dans l'Empire (et l'Autriche fait peur) et Naples reste protégé par l'Aragon/Castille. Bref, il faut savoir louvoyer pour ne pas finir dans les oubliettes de l'histoire. Pour cela, je conseille un truc : l'alliance avec l'Empereur autrichien et l'attaque instantanée de VENISE. On prendra bien garde à NE PAS DONNER de territoires à l'Autriche en fin de guerre parce que ce sont des terres nécessaires pour débloquer le Royaume de Dieu sur terre.
- Une fois le noeud commercial de Venise acquis, il faut soit attendrela sortie de l'Italie du Nord de l'Empire (autour de 1500), soit trouver une bonne alliance (France/Castille par exemple). Dans tous les cas, le second objectif est de récupérer le noeud génois.
- Entre 1500 et 1650, grosse période d'expansion sur toute l'Italie. Il vaut mieux faire de la diplo-annexion (feed d'un vassal pour ensuite l'intégrer) parce que les provinces italiennes, très riches, coûtent un bras à corer.
- Les mécanismes liés à la Papauté sont un peu cheatés : j'ai du passer toute ma partie avec un prestige autour des 80-100. Très pratique.
- Ensuite, je me suis embourbé dans des guerres idiotes à cause d'un manque d'attention sur les alliés des alliés. J'ai du m'épuiser deux fois à réduire la France dans des conflits mineurs en Europe alors que nous sommes alliés par ailleurs. Mais je sauve la situation en Orient en battant les Ottomans tous les 20 ans graçe à la flotte papale. La prise de Byzance m'assure des revenus confortables.
- Arrivé en 1750, je décide de m'étendre dans les restes de l'Empire : Hesse, Bavière, Lorraine, Francfort, rien ne résiste à mes armées. Normal, j'ai une trad militaire à 100 et des généraux à faire pâlir Napoléon.
- 1800, je comprend que je n'arriverais pas jusqu'à la mer Baltique. Je lève le pied et me retourne vers la Pologne, faible et sans alliés.

Bonne partie, un début pas facile mais ensuite c'est la fête aux points de monarques et aux ducats.

En français c'est la République des Deux nations. Mais si elle a une UP sur l'Espagne, c'est assez flippant. Heureusement que l'IA gère assez mal le nouveau système de fort.