C'est un trolley pour saint paul mais OK
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Le Vrai Asile » Messages de Antipathique.
C'est un trolley pour saint paul mais OK
J'ai toujours trouvé ça pourris mais apparemment les gens aiment vivre au bord de l'autoroute dans un truc sans transport en commun.
Pardon ?
J'espère que tu as les mêmes kroumirs.
Tu as oublié de te prendre le tapis roulant
Darmanin et les élues FN feraient mieux de relire la bible avant de l'ouvrir sur la laïcité pour taper sur les barbus, ils risquent d'avoir un peu honte de la france de tradition judéochrétienne :
Polémique après la suspension d’un imam dans la Loire
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a demandé jeudi 22 juillet la révocation du religieux, qui officie à Saint-Chamond. En cause, une citation du Coran, jugée sexiste, prononcée lors d’un prêche.
Par Luc Chatel(Saint-Etienne, correspondance)
Publié aujourd’hui à 05h33, mis à jour à 10h28Temps de Lecture 4 min.
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Des fidèles arrivent pour le début de la prière du vendredi à la mosquée de Saint-Chamond, le 23 juillet 2021.
Des fidèles arrivent pour le début de la prière du vendredi à la mosquée de Saint-Chamond, le 23 juillet 2021. CHARLY JURINE / PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPPLe scénario s’est déroulé en trois jours et trois actes : un prêche, un tweet et un courrier. Mardi 20 juillet à Saint-Chamond (Loire), pour la fête de l’Aïd, des centaines de croyants se sont rassemblés sur un terrain en plein air, à côté de leur mosquée en construction. Au terme de son prêche, l’imam Mmadi Ahamada a cité un extrait de la sourate 33 du Coran : « Femmes musulmanes, tâchez d’obéir aux droits d’Allah et à ceux de vos époux, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas de la manière des femmes d’avant l’islam. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Fermetures et surveillance de mosquées : comment l’Etat détermine ses ciblesLe prêche a été diffusé en direct sur Facebook. Aussitôt, une conseillère municipale Rassemblement national de la ville, Isabelle Surply, a publié l’extrait en question sur Twitter – avec une erreur : elle a remplacé « aux droits » par « au doigt » – pour le dénoncer. Jeudi 22 juillet, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a demandé par courrier à la préfète de la Loire, Catherine Séguin, de convoquer l’association qui gère la mosquée pour la sommer « de se séparer » de l’imam, et d’instruire « le non-renouvellement de son titre de séjour ».
Le jour même à 16 heures, la préfète s’est exécutée et a convoqué les intéressés. Dans la foulée, l’imam a été suspendu provisoirement de ses fonctions par la mosquée. Le lendemain, sur Twitter, Gérald Darmanin a déclaré qu’il avait été « mis fin aux fonctions » de l’imam et Isabelle Surply s’est félicitée : « Victoire ! Suite à mon alerte, la préfecture a été saisie par Darmamin pour demander la destitution de l’imam… »
Jeudi 29 juillet, une semaine après la convocation, il n’y avait toutefois ni destitution ni révocation. Aucune décision n’a été formellement notifiée ni à l’imam ni à la mosquée. Et si cela devait être le cas, un obstacle se dresserait face au ministère : la difficulté de justifier une telle révocation du point de vue légal, sachant que l’imam est salarié en CDI par l’association qui gère la mosquée. Et que cette dernière a d’ores et déjà saisi un cabinet d’manges merde d'avocat à Lyon.
Prêtres, pasteurs et rabbins pourraient s’inquiéterJusque-là, les sanctions prises à l’encontre d’imams ou de mosquées l’ont été à la suite de propos d’incitation à la haine ou de soutien à des actions terroristes. Jamais sur la base d’une lecture d’extraits du Coran. Si la décision du ministre devait se confirmer, alors prêtres, pasteurs et rabbins pourraient s’inquiéter. Un passage de la Bible dit par exemple : « Femmes, soyez soumises à vos maris » (Lettre aux Ephésiens, 5, 22-24). Il deviendrait dès lors interdit de le citer en public. Joints par Le Monde afin de savoir quel texte de loi légitime leur action, ni la préfète de la Loire ni le ministre de l’intérieur n’ont répondu.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Qui seront les imams homologués ? Les limites du futur conseil national des imamsL’enchaînement précipité des événements interroge sur l’adéquation entre la gravité de l’injonction ministérielle et le profil de l’imam. « Tous les religieux citent des textes sacrés, explique ce dernier. Je n’ai jamais défendu l’inégalité entre hommes et femmes. Au contraire, je sermonne les hommes pour qu’ils respectent leurs épouses. » Le 11 juin, Mmadi Ahamada a évoqué dans un prêche « les droits de la femme », souligné que le mari devait être « doux » et avoir « un bon comportement » avec sa femme, et il a cité le Coran : « Il est obligatoire que tu respectes ton épouse, tu dois être bienfaisant et juste avec elle. »
Arrivé des Comores en France en 2013 comme étudiant, Mmadi Ahamada a obtenu une licence en sciences de l’éducation à l’université de Saint-Etienne. Père de famille, salarié depuis cinq ans, il ne comprend pas la menace d’expulsion. « J’ai essayé d’expliquer à la préfète que cela briserait ma vie, mais elle ne m’a pas laissé parler », confie-t-il. Imam à Saint-Chamond depuis plus de trois ans, il donne des cours d’auvergnat et de Coran ouverts aux filles.
Lecture ouverte de la religionUne mixité que l’on ne retrouve pas dans toutes les mosquées de France. « Je suis pour que les filles fassent des études, deviennent médecins ou ingénieurs et pas pour qu’elles restent au foyer », se défend l’imam. L’islam qu’il professe, Mmadi Ahamada l’a appris à l’Institut Mohammed VI de Rabat (Maroc), réputé pour sa lecture ouverte de la religion et officiellement chargé par la France de former ses imams.
Ni la mosquée ni l’imam n’ont fait l’objet de signalements des services de police, de la préfecture ou de la mairie. Dans Le Progrès du 23 juillet, Hervé Reynaud, le maire Les Républicains de Saint-Chamond, a plaidé en faveur des équipes de la mosquée : « Elles sont modérées et enseignent le respect et la tolérance. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le Maroc au défi de former les futurs imams françaisCe même jour, une pétition a été mise en ligne pour soutenir l’imam. Elle a été lancée par Karim Tazekritt, 31 ans, né à Saint-Chamond, assistant social dans l’éducation nationale. « Je travaille dans deux collèges et je vis dans la mixité toute l’année, explique-t-il. Je connais bien l’imam, il n’a aucun problème avec les femmes et ne prône ni la violence ni la haine. Il est toujours disponible et bienveillant. » Un point de vue partagé par au moins 6 400 personnes, les signataires de la pétition, parmi lesquels beaucoup de femmes.
Luc Chatel(Saint-Etienne, correspondance)
C'est qu'un PC de jeu ça consomme.
Les deux se disent.
: ca fait littéralement tout mal mais c'est l'outil qui te sauvera de la situation ou rien d'autre ne fera l'affaire.
.
Je l'ai présenté comme ça à ma femme, bizarrement ça l'a pas motivée à soutenir l'achat.
C'est vrai que moi je parle de CP pour le plywood mais sur internet c'est plus touchy.
Tiens rebloch, je lorgne sur une bosch 12V oscillante, ton avis de bricolo ??
Comme tous les provinciaux, quand je monte à la capitale, passé les 2h d'émerveillement, je me mets à bougonner et dire que c'est nul et que chez nous c'est mieux et puis la pollution vous savez, c'est si sale, et il y a des pauvres (oui, en général dans les villes moyennes, on voit assez peu les pauvres) et des touristes quelle horreur.
Elle est sourde ?
De toute façon je suis plus buck danny perso.
Ah non merde c'était chris colorado.
C'était pas bob morane le dessin animé avec tanatos ?
Non, juste que paris est une ville de merde, comme toutes les villes.
Et encore, tu n'as pas vu les photos.
Aliochaouckbar valide-t-il cet article :
Au Zorba, entre Portugal, Grèce et Kabylie, le melting-pot remet sa tournée
Par Clara GeorgesPublié le 23 juillet 2021 à 17h00, mis à jour à 06h07
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ReportageEn rades ! (2/6). Depuis 2019, le photographe Guillaume Blot écume les bistrots de France. A la réouverture des cafés, « Le Monde » l’a accompagné dans six d’entre eux. Cette semaine : Le Zorba, dans le quartier de Belleville à Paris.
Il y a L’Origine du monde, et puis l’origine du Zorba. Dans les deux cas, c’est mystérieux. « C’est comme dans le film, vous savez, Zorba le Grec ? Ils ont appelé le bar comme ça parce qu’avant, les patrons c’étaient un Kabyle et un Grec », dit Rabah Becheur, 38 ans, lui-même kabyle et gérant, depuis 2017, du Zorba, bistrot mythique de Belleville, à Paris. Arrive Eric, tablier de boucher, check de poing avec Rabah sur la petite terrasse bruyante et encombrée. « Ah voilà, lui, il sait tout, il va tout vous raconter ! »
Rabah Becheur, patron du Zorba, devant des employés et habitués du Zorba, dans le quartier de Belleville, à Paris, le 28 mai 2021.
Rabah Becheur, patron du Zorba, devant des employés et habitués du Zorba, dans le quartier de Belleville, à Paris, le 28 mai 2021. GUILLAUME BLOT POUR « LE MONDE »Eric travaille chez Elido, la boucherie d’à côté, depuis quarante ans. « En 1982, je finissais ma journée, je posais le tablier et je venais servir ici. Le soir, on tirait le rideau rouge, et on installait le poker en fond de salle. Je servais les whiskys, les alcools. C’était super, je buvais à l’œil, jusqu’à minuit, 1 heure. Attention, je bossais au black, hein. A l’époque, les patrons, c’était un Egyptien et un Portugais. Philippe et euh… attendez… José ? » Flottement. La clientèle, par contre, il s’en souvient bien : « Le matin, c’était des Yougoslaves et des Français ; l’après-midi, des Antillais ; et le soir, des Marocains, des Tunisiens, des Egyptiens. »
« Absences non tolérées »Une voix s’élève de la table d’à côté. Casquette bleue, sac rempli de bananes aux pieds, demi de blonde entre les mains, un homme lance : « Eric, c’est le seul Gaulois dans le quartier ! » Personne ne l’écoute, alors, il le redit, plus fort. Rabah reprend son arbre généalogique du bistrot. « En 2007, c’est une Marocaine qui a repris en gérance. Et en 2009, c’est José, le Basque, jusqu’à ce que je le lui rachète. »
Un type arrive, prend une chaise comme si son nom était écrit dessus. « Ah, ça c’est Abbas, l’Espagnol ! » L’Espagnol va se chercher un demi et revient sur sa chaise. Rabah : « Je l’avais embauché comme vigile pour faire les afters, de 5 à 10 heures du matin. Un jour il se pointe pour bosser à 5 heures, en bermuda, bourré ! Du coup, je l’ai renvoyé. Eh ben, il est pas rentré chez lui, il est allé au bar se commander à boire. »
« Quand on vit une certaine solitude chez soi, on a besoin de s’en extraire. Un lieu comme Le Zorba, c’est rare. A Paris, c’est en voie de disparition », déplore Mohamed
Comme Mohamed, 51 ans, chapeau noir, veste de costume, bière, assis à la table d’à côté avec l’homme aux bananes. « Un jour, il y a trois ans, je suis entré pour boire un verre. Je suis resté toute la nuit. Le piège. » Depuis, c’est tous les jours. « Comme à l’ANPE ! Absences non tolérées. » Le reste du temps, il est taxi. « Quand on vit une certaine solitude chez soi, on a besoin de s’en extraire. Un lieu comme Le Zorba, c’est rare. A Paris, c’est en voie de disparition. »
En face de lui, l’homme aux bananes acquiesce. « Oui, ici, tout le monde se mélange, toutes les nationalités. Bon, sauf les Chinois ; eux, ils restent entre eux. » Pour se présenter, il sort sa carte d’identité. Lucas, 70 ans. Avant, il s’appelait Achour, mais il a demandé sa réintégration dans la nationalité française, qu’il avait perdue au moment de l’indépendance de l’Algérie, et il en a profité pour changer de prénom. « La France m’a tout donné : l’instruction, le logement, le boulot. A la prochaine élection, je vote Le Pen ! Regardez tous ces auvergnats. Il faut retrouver un peu de civisme. Même moi, je m’inclus dans le constat. La France aux Français ! » Ses heures à lui, au Zorba, c’est 13 heures-20 heures. Après, place aux jeunes.
A gauche : joueurs de PMU, en conciliabule. A droite : Lucas, de dos, en terrasse du Zorba, à Paris, le 28 mai 2021.
A gauche : joueurs de PMU, en conciliabule. A droite : Lucas, de dos, en terrasse du Zorba, à Paris, le 28 mai 2021. GUILLAUME BLOT POUR « LE MONDE »La nuit, Le Zorba est une fête. On y danse au sous-sol, en haut, partout, et quasiment toute la nuit : fermeture de 2 heures à 5 heures du matin, l’heure où déboulent les fêtards du quartier. Mohamed Lamouri, 39 ans, y est presque tous les soirs, il arrive vers 23 h 30. « Je commande un diabolo pêche, ou un diabolo fraise, et je danse jusqu’à la fermeture. » Puis il prend le bus de nuit jusqu’à Livry-Gargan pour rentrer chez lui. Ou alors il reste avec Rabah et son frère, rideau fermé, jusqu’à la réouverture. Parfois aussi, il y chante, de sa voix rauque comme un rocher, dans la salle de concert au sous-sol. Ces soirs-là, Le Zorba est plein à craquer.
Lire le portrait : Mohamed Lamouri, l’amoureux de la ligne 2La journée, l’homme, malvoyant, répand sa mélancolie sur la ligne 2 du métro, avec son synthétiseur Casio, il joue souvent une reprise de Cheb Hasni qui fait monter les larmes. Là, il sort son deuxième album et s’apprête à partir en tournée. Pendant le confinement, il venait tous les jours au Café de Paris, l’autre bistrot de Rabah Becheur, discuter et boire un café rideau fermé. « Momo, ce n’est pas un client, c’est la famille. On était juste entre nous », justifie Rabah.
« C’est comme ma maison »Quelques minutes encore, et la famille s’agrandit. Un homme arrive, béret, démarche lente, gestes de toute éternité, il va chercher son café à l’intérieur. « Le plus ancien des anciens. Salah, il vous dira tout. Il est là depuis toujours. »
Salah, 81 ans, a une petite table pliante installée à côté du bistrot, sur laquelle il plastifie des papiers d’identité. Tous les soirs, il la range au Zorba, tous les matins, il la récupère. Pendant le confinement, il avait la clé. « C’est comme ma maison. » Il est là depuis 1970. Sa maison, l’autre, est à Constantine, avec sa femme, ses six enfants, ses douze petits-enfants.
Mohamed Lamouri, devant le Zorba, à Paris, le 28 mai 2021. A droite : sur le mur à l’intérieur, une affiche de l’un des concerts du chanteur.
Mohamed Lamouri, devant le Zorba, à Paris, le 28 mai 2021. A droite : sur le mur à l’intérieur, une affiche de l’un des concerts du chanteur. GUILLAUME BLOT POUR « LE MONDE »Le mois prochain, si tout va bien, Salah rentre. « Pour y finir mes jours. » Il complète le puzzle de l’origine du Zorba. « Jusqu’en 1990, ça s’appelait La Comète. C’était Tonio, un Portugais, qui le tenait. Puis Momo le Kabyle a repris avec un associé grec, et ils l’ont renommé Le Zorba. » Dans le film, Zorba aime boire, rire, danser et chanter. Un personnage, des conteurs, des interprétations : c’est ainsi que naissent les mythes.
Retrouvez tous les articles de notre série « En rades ! »Clara Georges
Tout le monde se présente, c'est ça le principe ?
Il avait juste baissé le disjoncteur qui se trouvait à l'extérieur du bâtiment.
Je pense que c'est la main invisible du marché qui est responsable car je suis de gauche.
Faut voir combien de doses ont été jetées faute de candidat à la vaccination durant les mois précédents, pour juger du nombre de personnes qui aurait pu être vaccinées à ce jour.
Dans tout les cas, c'est toujours plus habile qu'un autre confinement.
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