5 726

(3 416 réponses, dans La déconne)

Partout. Même chez ta mère.

5 727

(2 810 réponses, dans Ask Hohun !)

Conrad a écrit:

Écoutes tu viens sur ce thread connu pour être un lieu de Zemmouriens donc tes posts sont de la provocation et tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.

Je dirais même qu'il est responsable et l'a fait expres

5 728

(3 416 réponses, dans La déconne)

Pour répondre à ta question, je n'ai pas peur, je vais partout à tout heure du jour et de la nuit, et pourtant je me suis jamais fait agressé. Je suis donc une anomalie statistique, ou alors mes pieds font fuir les malotrus.

En tout cas j'ai hâte de connaitre les actions politiques selon reblochon en duplex depuis le quebec, pour traiter les faits divers systémiques de rixes en sortie de restaurant.

5 729

(3 416 réponses, dans La déconne)

Sans doute les gitans végans bien connus de tous.

5 730

(3 416 réponses, dans La déconne)

Le traditionnel c'est celui qui dit que est de reblochon.

Refaisons donc ensemble le match :
- quelqu'un post l'histoire d'une rixe où un ancien militaire perd la vie. Nous n'avons aucune information sur ceux qui lui ont fait perdre la vie, ni sur les circonstances de la rixe, son déclenchement, rien. Nous ne pouvons donc que chacun supposer selon nos biais respectifs.
- Je dis "la france à peur" en référence à un commentaire journalistique connu qui fait appel à l'imaginaire de chacun sur pourquoi avoir peur, principalement pour moquer le fait que c'est la un fort dramatique fait divers, et donc pas vraiment une nouvelle d'ordre national
- Reblochon me dit qu'à la place du militaire, face à des "jeunes" j'aurais pris tarif
- Une discussion sans intérêt sur des hypothèses sans intérêts
- et maintenant je suis pire qu'un antivax.

OKER

5 731

(3 416 réponses, dans La déconne)

Le scorbut c'est une carence en vitamine C qu'on trouve dans les fruits...

5 732

(3 416 réponses, dans La déconne)

Les restos végan n'ont pas de parking enfin, on y va en vélo ou par des modes doux.

Le quebec a peur on dirait.

5 733

(3 416 réponses, dans La déconne)

Si c'était avec ma femme, le restaurant aurait été végan, et donc je pense que je pouvais me fritter facile avec les allumette en jean trop court et bonnet roulé qu'on y rencontre.

5 734

(3 416 réponses, dans La déconne)

Persos je me serais évidemment barré en courant, enfin surtout je me serais pas pris la tête avec 6-7 mecs.

Ca m'étonnerai que quelqu'un achète cette merde pour l'occuper.

Mon boeuf m'en parlait ce week end, autour d'un verre de bourgogne. En gros tu as des mecs qui proposent ce genre de bien en investissement, de 60 à 120k loués entre 600 et 800 euros par mois, où ils arrivent à faire 9m² pour que ça paraisse légal. Je lui ai répondu qu'il fallait être un bel enculé pour vouloir louer un truc de moins de 19m², et que même avec des rendements de marchand de sommeil l'investissement m'intéressait pas.

Plutôt qu'encadrer le prix des locs, il faudrait que les mairies ait un service qui passe inspecter les logements à chaque bail signé et mette des amendes et récupèrent le loyer à la place des proprios pour obliger à faire des travaux, et à ne plus louer ce genre de merde.

5 737

(3 416 réponses, dans La déconne)

La france a peur quand même

5 738

(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

Et oui car si on a pas de nourriture, au bout de quelques jours on a plus besoin de PQ;

5 739

(2 295 réponses, dans Culture & médias)

Les ségrégationnistes avaient plein de truc pour donner le degré de négritude, ils devraient regarder de ce côté là.

sinon il se vide complètement

Les diététiciens le détestent, découvrez le secret de ce maigrelet...

Soit 5 fois par jour, si j'en crois mes fiches.

5 743

(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

J'ai commandé 1M d'unité.

5 744

(2 810 réponses, dans Ask Hohun !)

Ca doit être démontrable via les demandes de dérogation à la carte scolaire, mais effectivement j'ai pas la source.

5 745

(2 810 réponses, dans Ask Hohun !)

« Le quartier a été communautarisé » : à la Mosson, à Montpellier, la frustration des habitants face au manque de diversité

Comme dans les autres quartiers populaires de France, les habitants de la Mosson regrettent un manque de diversité sociale et ethnique. Une équation sur laquelle buttent les politiques, malgré les lois et les opérations de rénovation urbaine.

Par Louise Couvelaire
Publié aujourd’hui à 09h30, mis à jour à 10h05

Temps de Lecture 12 min.

    Sélections

Partage

Article réservé aux abonnés
Le quartier de la Mosson à Montpellier, en décembre 2016.
Le quartier de la Mosson à Montpellier, en décembre 2016. GUILLAUME BONNEFONT / IP3 PRESS / MAXPPP

Souvenez-vous. C’était le 19 avril 2021, lors d’un déplacement du président de la République dans le quartier de la Mosson, à Montpellier. Ce jour-là, Emmanuel Macron visite un point de deal démantelé lorsqu’une mère de famille, Naïma Amadou, l’interpelle : « Mon fils de 8 ans m’a demandé si le prénom Pierre existait vraiment ou si ce n’est que dans les livres, tellement il y a un manque de mixité. » Le chef de l’Etat venait faire le service après-vente de sa politique sécuritaire et prendre son premier bain de foule depuis le début de la pandémie, le voilà pris à partie – et par surprise – sur un sujet qu’il n’avait pas prévu d’aborder. Il hausse les sourcils, et botte en touche.

La question est une équation sur laquelle les politiques butent. Les lois, les quotas, les opérations de rénovation urbaine, le bâton et la carotte, rien n’y fait : « On continue de loger les plus pauvres avec les plus pauvres, constate le géographe Grégoire Fauconnier, auteur de Loi SRU et mixité sociale. Le vivre-ensemble en échec ? (éditions Omniscience). Force est de constater que la politique de mixité est un échec. »

Contrairement à certaines idées reçues, les habitants des quartiers populaires subissent ce manque de diversité et le déplorent. Une étude réalisée par Harris Interactive pour l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), et publiée en juin, révèle que 70 % d’entre eux jugent prioritaire de « regrouper des habitants aux situations sociales plus différentes qu’aujourd’hui » dans leur quartier, contre 43 % dans la population générale. « Ce sont les catégories bourgeoises qui sont à l’origine de cette ségrégation, les populations modestes accusées de communautarisme sont celles qui réclament de la mixité », précise M. Fauconnier.
« C’est le bled, ici ! »

Partout en France, au fil des rencontres, ces populations modestes racontent leur frustration, leur désarroi, leur colère aussi. A Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, dans le quartier de la Noé, un médiateur interroge : « Où sont les Blancs ? On n’a jamais voulu qu’ils partent, on veut qu’ils reviennent ! » A Roubaix, dans le Nord, dans le quartier de l’Epeule, un fils de harki fulmine : « Vous croyez que c’est ce qu’on veut ? Des kebabs partout ? Vous croyez qu’on est contents ? » A Colombes, dans les Hauts-de-Seine, dans le quartier du Petit-Colombes, un coiffeur explose : « C’est le bled, ici ! Je suis désespéré, pourquoi les autorités font ça, pourquoi elles continuent de nous parquer ensemble, pauvres et immigrés ?! »

Enfant, Khaled Baki allait à l’école avec des Valérie et des Didier. Des Pierre, il en connaissait des tas. Et puis, « tout ça a été gâché », souffle le président du club Montpellier Basket Mosson, la quarantaine. « Le quartier a été communautarisé. Résultat : aujourd’hui, il est habité par 90 % de Maghrébins. Cette concentration a fait partir tous les autres. » La fille de 11 ans de Leila (le prénom a été changé) a été « choquée » en arrivant dans le quartier il y a peu : sa classe compte « seulement deux “Français français”, tous les autres sont d’origine maghrébine », se désole sa mère. « En arrivant, il peut être rassurant de se retrouver, de parler la même langue, certains ont aussi besoin de cette solidarité pour survivre, mais cela ne signifie pas qu’ils veulent rester qu’entre eux. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Comment la concentration géographique des immigrés affecte leur intégration

Christiane Cros, 78 ans, directrice d’école primaire à la retraite et fondatrice de l’association Tin Hinan, qui s’occupe d’alphabétisation ou d’accès aux droits, se souvient du temps où elle comptait vingt-cinq nationalités parmi ses élèves ; elle se souvient de la tour d’Assas, haute de 76 mètres, vouée à la démolition, qui abritait jusqu’au milieu des années 1970 des étudiants et des salariés d’IBM ; elle se souvient aussi de cette rentrée, dans les années 1980, où elle a accueilli d’un coup cinquante enfants issus de la région de Ouarzazate, principalement du village de Tinghir, au Maroc. Le début de la ségrégation. « A force de les regrouper aux mêmes endroits, les familles se débrouillent entre elles, les femmes ne parlent qu’entre elles et n’apprennent pas le français tandis que les maris travaillent dans le bâtiment pour d’autres Maghrébins, regrette-t-elle. Leurs enfants quittent le quartier dès qu’ils le peuvent, ils ne veulent pas que leurs propres enfants grandissent dans des ghettos, ils sont alors remplacés par de nouveaux arrivants, encore plus pauvres. Et le cercle n’en finit jamais. »
Un manque de vision

La Mosson est le deuxième plus grand quartier prioritaire de la région Occitanie : il compte 60 % de logements sociaux et plus de 20 000 habitants, dont 58,5 % en dessous du seuil de pauvreté. « 45 % des jeunes du quartier de la Mosson sont sans emploi », indique le maire socialiste Michaël Delafosse, élu en 2020. Et d’ajouter : « Ils veulent partir du quartier tandis que, de l’autre côté, personne ne veut y aller. La situation est bloquée. » A Montpellier, qui enregistre l’un des plus forts taux de croissance démographique de l’Hexagone (plus de 4 000 nouveaux habitants chaque année), le marché est si tendu que le bailleur ACM Habitat, qui gère 21 000 logements sur la Métropole - dont 3 615 dans le quartier de La Mosson -, totalise 26 000 demandes par an pour seulement 1 500 attributions.

Ici, le taux de rotation est très faible. « Le problème est qu’il y a vraiment très peu d’offres, très peu de constructions », raconte Nicolas Rocuet, directeur de la mission ANRU chez ACM Habitat. « Il n’y a pas de friche industrielle, il n’y a pas d’espaces où construire », poursuit M. Delafosse. La rareté des logements sociaux est génératrice de non-mixité. Dans les faits, les réservataires (Etat, Action logement, bailleurs, collectivités) qui répondent aux demandes des plus fragiles sollicitent systématiquement les mêmes acteurs, aux mêmes endroits, là où les logements sont le moins cher, là où les plus précaires sont les seuls à accepter d’habiter. Les logiques de ségrégation sociale se mettent parfois en place sans intention, elles sont dictées par l’urgence, la pénurie et le pragmatisme.

C’est ce que dénonce Manuella Delbecq : le manque d’ambition politique, de vision, de volonté. Cela fait six ans que cette commerciale ferroviaire de 40 ans habite avec ses cinq enfants les Hauts-de-Massane, à la Mosson, que les Montpelliérains continuent d’appeler « la Paillade ». Dans l’école primaire de sa benjamine, « il y a 95 % de Marocains, certains se sont étonnés de voir que mes enfants mangeaient du porc », raconte-t-elle. « Mais qui nous a mis dans cette situation ?, lance-t-elle. Personne ne veut parler de mixité ethnique mais c’est pourtant aussi de ça qu’il s’agit ! » La mère de famille, qui a créé en juin 2019 une association de parents d’élèves avec Naïma Amadou, dénonce l’hypocrisie d’un système qui montre trop souvent du doigt les habitants des quartiers, faisant mine d’ignorer que ces derniers ne sont pas responsables de cette « ghettoïsation ». « Nous avons nous-mêmes construit notre propre séparatisme, celui de nos quartiers », avait admis le président de la République, lors de son discours des Mureaux sur le « séparatisme islamiste », le 2 octobre 2020, dénonçant « une concentration de la misère et des difficultés ». « Mixité sociale et mixité ethnique, les deux sujets sont proches, ils ne se superposent pas, ils se complètent », selon Grégoire Fauconnier.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Emmanuel Macron présente son plan contre « le séparatisme islamiste »

Pour le géographe, les deux ne peuvent se faire sans une recomposition du parc social. C’est là que le bât blesse. Toutes les communes ne jouent pas le jeu malgré les sanctions financières imposées par la loi Solidarité et renouvellement urbain (loi SRU, votée en 2000) qui oblige les villes à se doter de 20 % de logements sociaux, puis de 25 % pour 60 % d’entre elles. Aujourd’hui, plus de 1 000 communes sont déficitaires tandis que de nombreuses autres se contentent de « respecter la lettre de la loi SRU, mais pas l’esprit », alerte M. Fauconnier. Elles contournent, en effet, ces obligations en ne créant que du social haut de gamme, dit PLS, en multipliant les logements étudiants ou les places en Ehpad, qui sont comptabilisés dans les 20 %. Résultat, elles se conforment à la loi sans accueillir un seul pauvre. « Et lorsqu’elles se décident à construire pour les plus précaires, elles ne font que des petites surfaces pour éviter d’avoir des familles nombreuses », poursuit le géographe.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Loi SRU : vingt ans de volontarisme au nom de la mixité sociale
« Egoïsme territorial »

« L’égoïsme territorial est un véritable défi », lance le maire Michaël Delafosse, qui plaide pour un « changement d’échelle » et une gestion du parc social au niveau de la métropole (dont il est aussi le président), comme c’est le cas dans certaines intercommunalités. « On sort de l’échelle du quartier et on pense le logement social au niveau de l’agglomération, désormais, fait valoir Nicolas Grivel, directeur général de l’ANRU. On démolit des logements pour les plus pauvres dans un quartier, on remplace un certain nombre par des logements intermédiaires, et on reconstruit les autres ailleurs. On ne cesse de progresser, mais cela reste insuffisant. L’intercommunalité n’est pas officiellement investie d’une mission de lutte contre la ségrégation. » « Nous n’avons pas encore trouvé la martingale pour venir à bout des poches de grande pauvreté », convient-on dans l’entourage de la ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon, qui a annoncé, en mars 2021, la prolongation de la loi SRU, au-delà de 2025, dans le cadre de la loi « 3DS ».

Construction de pavillons en accession à la propriété, dédensification du territoire, implantation de nouvelles activités économiques, d’un incubateur, d’un commissariat de police flambant neuf, réhabilitation de la piscine municipale et de la médiathèque, destruction du stade (une décision qui a suscité une vive polémique)… Le budget du futur chantier de renouvellement urbain de la Mosson s’élève à 328 millions d’euros.

Le bailleur ne veut pas d’une « réhabilitation à moindre coût » et mise sur un « “effet waouh” architectural ». Il rêve de faire de la Paillade le « Brooklyn de Montpellier » et du lac des Garrigues « le Central Park de la ville ». Sans pour autant chasser toutes les populations les plus précaires. La Mosson voit grand. « La rénovation urbaine agit sur l’amélioration des conditions de vie des habitants, mais pas sur la mixité sociale, tempère-t-on dans l’entourage de la ministre Wargon. C’est un levier important mais insuffisant, il faut aussi penser habitat privé, transports, emploi, mixité scolaire, offre culturelle… »

Habib Dechraoui, 46 ans, directeur de l’association Uni’sons et fondateur du festival Arabesques, qui attire, chaque année, 20 000 spectateurs, œuvre au sein des Hauts-de-Massanne. Avec sa galerie d’exposition – « la première de l’histoire du quartier », se félicite-t-il –, sa programmation musicale, ses ateliers pour les jeunes et son studio d’enregistrement, il parvient à attirer des visiteurs venus de Lunel, Sète ou encore Béziers : « C’était notre défi, nous l’avons relevé. » Habib Dechraoui est un enfant de la Paillade. En décidant d’installer son association dans le quartier de sa jeunesse, il a fait « un choix politique », insiste-t-il. « Toutes nos actions sont pensées pour tous les publics, ajoute-t-il. Nous sommes dans l’excellence artistique. »
Echapper à l’« évitement scolaire »

« L’excellence », c’est aussi l’objectif du directeur du collège Simone-Veil, ex-Las Cazes, à 5 kilomètres de la Mosson. Situé dans une zone d’éducation prioritaire renforcée, il accueillait il y a six ans 160 élèves – pour 800 places – issus des quartiers populaires des Cévennes et du Petit-Bard. « Ils étaient quasiment tous d’origine marocaine », raconte le principal, Joël Planes. Les familles de classe moyenne des alentours fuyaient l’établissement. Au point que le département avait un temps songé à le fermer, alors qu’un groupe de mères manifestaient pour dénoncer un « apartheid social » et réclamer « l’égalité pour tous ». La solution adoptée par l’établissement ? Créer des pôles d’attractivité en ouvrant une section rugby, un atelier scientifique en partenariat avec l’université de Montpellier et SupAgro, et une section internationale anglo-américaine jumelée avec « le collège CSP ++ » Camille-Claudel.
Lire aussi Comme à chaque rentrée depuis 2015, le collège Simone-Veil de Montpellier manifeste pour plus de mixité

Cette section accueille 54 élèves (sur 120 candidats) répartis par tirage au sort dans les deux établissements. « A sa création, en 2016, il n’y avait aucun élève des quartiers, aujourd’hui, il y en a une poignée, se félicite le directeur du collège, qui accueille désormais 700 élèves. Par ailleurs, il y avait beaucoup de refus, au moins une quinzaine sur 27, lorsque les élèves étaient orientés vers Simone-Veil. Cette année, il n’y en a eu que quatre. Ça prend du temps, mais ça s’installe petit à petit. » « C’est la preuve qu’il est possible d’échapper aux stratégies d’évitement scolaire », se félicite M. Delafosse, qui continue d’enseigner l’histoire-géographie trois heures par semaine à des élèves de 4e dans un collège dans la cité Gély.
Lire l’entretien : Article réservé à nos abonnés « Il y a toujours une pénalité de l’immigration »

« Spectateurs venus d’ailleurs, collégiens venus d’autres quartiers… Ce sont de bons débuts, mais ils ne restent pas, cela reste insuffisant pour changer le visage du quartier », regrette Nicolas Rocuet, d’ACM Habitat. Au-delà de la rénovation urbaine, c’est tout le système des attributions de logements sociaux qui est à revoir. En commençant par le système d’enregistrement des demandes de logement qui recueille les requêtes sans prendre en compte les disponibilités ni proposer d’autre solution. Certains demandeurs tentés d’aller là où ils ont de la famille ou des amis n’ont ainsi aucun moyen de savoir qu’un logement mieux adapté et plus rapidement disponible serait accessible dans une commune voisine.

La loi Elan de 2018 (qui devait s’appliquer à partir du 23 novembre 2021 mais que la loi « 3DS » devrait reporter de deux ans) prévoit une gestion en flux, et non plus sur le stock, des logements qui se libèrent. Les réservataires disposent chacun d’un contingent de HLM et devaient jusque-là attendre que l’un d’eux soit disponible pour satisfaire une demande qui leur avait été adressée. Désormais, dès qu’un logement est vacant, il pourra être attribué, qu’importe le réservataire. Mais, selon les acteurs du logement social, injecter une dose de fluidité dans le parc social ne suffira pas. Il faut aller encore plus loin. « La politique d’attribution est devenue un empilement de dispositifs illisibles, dit-on dans l’entourage de la ministre en charge du logement. Une réforme d’ampleur serait souhaitable. » « On a l’impression que la mixité sociale en tant que politique publique perd du terrain, remarque Olivier Launay, directeur général de l’association Habitat et humanisme. Alors que nous, nous pensons que c’est un impératif de cohésion sociale. » L’extrême droite s’est emparée du sujet de la ghettoïsation ethnique, tandis que les partis traditionnels n’osent pas s’en saisir. « C’est là le défi, plaide Nicolas Grivel, de l’ANRU : faire de la lutte contre la ségrégation un véritable objet politique. »

Louise Couvelaire

https://www.lemonde.fr/societe/article/ … _3224.html

Article intéressant sur la création des ghettos urbains, et les solutions pour les déséparatiser.

Son rôle c'était sans doute de servir de caution scientifique, ils veulent rien d'autre de lui.

5 747

(8 654 réponses, dans LA FIN DU MONDE)

Le VIRUS MEURT A CAUSE DU VACCINS JE VOUS SIGNALE ALORS ON EN PARLE OU PAS ???

5 748

(2 810 réponses, dans Ask Hohun !)

Quand reblochon fait pipi dans l'océan, il remplace l'eau salée par son pipi.

5 749

(2 810 réponses, dans Ask Hohun !)

Tu pourras dire remplacement quand il y en aura plus de 50%, donc reste sur changement, je te prie, parce que tu n'as que démontré que le changement est bien réel mais loin d'être bouleversant, donc parler de remplacement est toujours aussi idiot.

5 750

(2 810 réponses, dans Ask Hohun !)

reblochon a écrit:

Mais bien content d'apprendre que personne ne remette alors en question l'idée qu'en France une population avec des phénotypes différents de la population d'origine est entrain de prendre le pas sur celle-ci. C'est juste cela que je défends depuis le début et que vous me tartinez des pages pour dire que je suis débile. Problème de communication ou dissonance cognitive de certains. Ça va bien aller, pas de panique.

En train de prendre le pas : je ne suis pas d'accord. C'est encore bien trop tot pour le dire, pour que ce soit vrai il faudrait que la natalité ne change pas pendant très longtemps et c'est loin d'être une assurance. Ta démonstration chiffrée est très incomplète et totalement lacunaire. Et il en découle tout ce qui est contestable dans ton discours. Aujourd'hui, tu as le droit de dire "j'ai peur que les noirs supplantes les blancs en france un jour" et ce sera toujours une croyance parce que tu n'as pas de de moyen d'affirmer que cela va se produire. Sort au moins une courbe ou une tendance, pas juste "ouin ouin, les de souches que je sais pas définir font que 1.8 enfant donc ils y a que les immigrés qui font monter la population et comme TOUS les immigrés sont noirs et ben et ben et vben on va tous être noir ouin ouin".

Je t'ai donné les chiffres de l'immigration, les chiffres de la démographie, les chiffres des origines, à toi maintenant de démontrer ta crainte.