Sujet : La Route

http://img.over-blog.com/462x680/2/80/44/63/SEPTEMBRE---2009/The-Road---Affiche-Cin-ma-01.jpg

Dans un monde dévasté par un cataclysme dont on ne connait pas l'origine et où l'homme est devenu un loup pour l'homme, un père et son fils parcourent les routes en quête d'un climat meilleur.

Un road movie de bonne facture, on nous épargne les niaiseries habituelles. Je ne me suis pas ennuyé malgré les quelques longueurs et le rythme relativement lent du film.

Alors qu'ils ont presque atteint leur objectif, Viggo Mortensen meurt comme un connard d'une pneumonie aggravée par une infection à la jambe mais qu'importe, il aura su transmettre à son fils les valeurs qui font d'un homme un homme bon et juste. Ce dernier se fait recueillir dans la foulée par une famille de survivants et la vie continue.

"Today a young man on acid realized that all matter is merely energy condensed to a slow vibration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream, and we are the imagination of ourselves. Heres Tom with the Weather."

Re : La Route

Ces gens là s'habillent à La Redoute.

No pussy blues.

Re : La Route

Vu hier soir. J'ai trouvé l'image "magnifique".
Tellement dommage que le film soit pas partis plutôt du coté des gens enfermés dans les caves pour servir de garde manger, des bandes mad max style. L'univers s'y prêtait tellement.

Cela dit je ne me suis pas du tout ennuyé, ce film est juste beau. et glauque aussi.

Mention à la scène ou il referme sa plaie à la jambe a coups d'agrafeuse, toute la salle s'est mise à rire nerveusement.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : La Route

Très bonne adaptation du bouquin. Mortensen est excellent, le gamin un peu moins. Et Robert Duvall est méconnaissable dans le rôle du vieux.
C'est très fidèle, la narration conserve son côté dépouillé mais c'est quand même pas aussi émouvant que le livre. Comme quoi, on a beau retranscrire au mieux à l'image le contenu d'un ouvrage, il y'a toujours quelque chose qui se perd au passage.

Je suis juste un peu déçu par la bande originale de Nick Cave et Waren Ellis, après leur boulot sur Jesse James je m'attendais à mieux.

Laugh along with the common people.

Re : La Route

Le livre est vachement plus mieux quand même.
Pourtant c'est vrai que c'est fidele mais j'ai trouvé ça super cucul dans l'ensemble "this is my popa gnagnagna"
De toute façon, en général, j'aime pas les enfants dans les films, la plupart du temps, ils jouent super mal et m'énervent profondément.
En plus bon, ils ont pas pu s'empecher d'en prendre un mignon limite joufflu alors qu'il est censé crever la dalle.
Alors c'est vrai que c'est joli, que certaines scènes sont prenantes mais le bouquin est quand même d'un autre niveau.
Et c'est marrant, je me suis insurgé tout seul contre le happy-end merdique de ces bouchers de magnats d'Hollywood sans scrupules, mais en fait c'est la même fin que dans le bouquin, j'avais zappé...

Recherche signature désespérément.

Re : La Route

Bewaltz a écrit:

Nick Cave et Waren Ellis, après leur boulot sur Jesse James

Best OST evar.

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Re : La Route

Ca donne envie. Mortensen ftw!

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

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Re : La Route

Armestat a écrit:
Bewaltz a écrit:

Nick Cave et Waren Ellis, après leur boulot sur Jesse James

Best OST evar.

ouai pas loin . bon kif.

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

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Re : La Route

Mais pourquoi y'a des bruits de tuyauterie quand ils marchent dans une plaine déserte ?

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Re : La Route

Ahah, ou des bruits de vieille maison qui craque, je me suis posé la même question.

"Today a young man on acid realized that all matter is merely energy condensed to a slow vibration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream, and we are the imagination of ourselves. Heres Tom with the Weather."

Re : La Route

Helen Faradji a écrit:

La route qu’il ne fallait pas prendre
Critique du film The Road

John Hillcoat s'enlise sur les sentiers boueux de «The Road» en dépeçant l'oeuvre de Cormac McCarthy de toute sa substantifique moelle.


«All the Pretty Horses», par Billy Bob Thornton en 2000, «No Country for Old Men» par les frères Coen en 2007 : la liste des adaptations de romans du formidable auteur américain Cormac McCarthy s'annonçait sous les meilleurs auspices. Malheureusement, «The Road» vient gâcher l'ensemble.

10 ans. 10 ans que le monde tel que nous le connaissons n'existe plus. Ravagé, détruit, dévasté, recouvert de cendres noires, il ne reste plus rien que du brouillard épais, une humidité poisseuse, un froid glacial, une puanteur envahissante. 10 ans que sur les routes, quelques survivants errent à la recherche d'un peu de chaleur, de nourriture, d'espoir. 10 ans aussi que certains sont retournés à l'état sauvage, barbares se nourrissant de chair humaine. Sur une route les menant vers l'océan, là où peut-être l'air sera plus respirable, un père et son fils essaient de renouer avec leur humanité perdue.

Avec ses mots crus, précis, cinglants, ses phrases écrites presque sans ponctuation comme on crache un récit à bout de souffle, son rythme nerveux et sec, Cormac McCarthy avait fait de «The Road» un des romans les plus puissants de ces dernières années. Récompensé par un Pullitzer en 2007, il y déployait un style bouleversant pour mieux se questionner en filigrane sur la nature humaine dans un monde privé de temps, privé de Dieu, privé de certitude. Le choc était brutal. La réflexion sur le mystère du sens de la vie aussi palpitante que sidérante.

L'idée de voir ces mots et cet univers post-apocalyptique prendre vie à l'écran était déjà en soi effrayante. Mais après tout, Nick Cave à la musique, Viggo Mortensen au jeu et une sélection en compétition au festival de Venise avaient de quoi rassurer. Du moins, c'est ce qu'on se disait avant de voir ce désastre, cette lecture disneyenne et spectaculaire d'un ouvrage si finement charpenté.

La faute en grande partie au réalisateur John Hillcoat («The Proposition», «Ghosts...of the Civil Dead», «To Have and to Hold») qui ne semble en avoir retenu que les dimensions les plus sensationnalistes. Mettant en scène la violence comme dans une série B cheap de seconde zone, à grands renforts d'effets de manche et autres débauches stylistiques gratuites, émaillant le récit de flash-backs dégoulinants et mièvres, il laisse son film mis en lumière dans des tons grisâtres et artificiels s'enfoncer sans imagination sur ses sentiers boueux. Pire encore, il se complait dans l'observation misérabiliste et racoleuse d'une caricature d'enfant-acteur (Kodi Smit-McPhee), geignard et mielleux, qu'honnêtement, on aurait planté là sans regarder en arrière. Seul rescapé du naufrage, Viggo Mortensen qui, comme d'habitude, se donne à son rôle avec une intensité, une authenticité et une humilité profondément touchantes. Seulement, même en lui tenant la main, cette route-là reste impraticable.

Marc Cassivi a écrit:

Ce foutu film

The Road : fallait-il faire ce film?

Après avoir lu la chronique de mon collègue Patrick Lagacé («Ce foutu livre»), samedi, j'ai failli lui écrire: «Si tu ne peux pas finir le livre, attends le film. Il sort la semaine prochaine.» C'eût été un mauvais conseil.

Certains romans, à l'évidence, ne devraient pas être adaptés au cinéma. The Road, long métrage attendu de John Hillcoat, tiré du livre de Cormac McCarthy, n'est pas un mauvais film. Ce n'est pas non plus un très bon film. OEuvre moyenne se fondant dans un magma d'oeuvres moyennes. Une de plus, une de moins.

Le film, à l'affiche vendredi, semble d'autant plus mineur que le livre qui l'a inspiré est transcendant. The Road est l'un des grands romans américains de la décennie. Un livre dur, sombre, magistral, sur l'Homme (et son fils) dans ses derniers retranchements. L'homme est un loup pour l'homme...

J'ai vu The Road hier. Film foutu d'avance. La comparaison, comme la déception, étaient inévitables. D'un côté, un chef-d'oeuvre littéraire; de l'autre, un film de tâcheron mettant en vedette Viggo Mortensen (juste, comme toujours) et Charlize Theron, dans un rôle de mère pratiquement absent du roman.

On peut dire de certains livres qu'ils sont «cinématographiques». The Road, roman d'épure, linéaire, volontairement répétitif, n'est pas de ceux-là. Un père et son fils se battent pour leur survie dans un monde post-apocalyptique. Début et fin du synopsis.

On ne pourra accuser John Hillcoat d'avoir trahi à l'écran le climat hostile, noir de cendres, décrit par Cormac McCarthy. Son film est parfaitement fidèle à l'univers glauque et sans espoir du roman. Le traitement du réalisateur australien est sobre, sans affect, mais aussi banal et sans originalité. Ceux qui ont lu le roman auront l'impression d'un résumé en images de près de deux heures. Les autres risquent de s'ennuyer ferme.

Il ne suffit pas d'être fidèle à un univers littéraire pour être fidèle à une oeuvre littéraire. The Road, de par son essence même, est un roman difficile à adapter au cinéma. Je m'y connais peu en littérature, mais il m'apparaît évident que l'écriture dépouillée, saccadée, minimaliste de The Road, au service d'un arc dramatique sans grands rebondissements, se traduit mal au grand écran.

Le roman, par son souffle, son style, son rythme, a sa propre musicalité. Le film, par sa réalisation, son montage, le choix de ses plans, a aussi la sienne. Ce sont deux musiques distinctes, qui doivent être jugées chacune pour ce qu'elles sont. Mais au final, pour que le mariage entre littérature et cinéma soit heureux, il faut que ces musiques s'accordent minimalement.

Où le film de John Hillcoat rend justement le moins justice au roman de Cormac McCarthy, c'est dans sa musique. Pas dans celle, métaphorique, de sa réalisation, mais dans les notes noires, bien concrètes, de sa bande sonore. Le travail d'esthète du romancier commandait à mon sens une musique sourde, inquiète, aérienne. Celle composée par Nick Cave et son collaborateur des Bad Seeds, Warren Ellis, en constante rupture de ton avec le récit, tend trop souvent vers le sentimentalisme. On me dira que c'est un détail. Je répondrai qu'au cinéma, il n'y a pas de détails sans importance.

Existe-t-il des romans inadaptables au cinéma? Peut-on excuser à un film mineur de s'inspirer d'une oeuvre majeure? John Hillcoat, qui n'a rien d'un Gus Van Sant, risque de l'apprendre à ses dépens.

Questions existentielles

L'actualité artistique des derniers jours m'a inspiré quelques questions existentielles auxquelles j'espère trouver des réponses: Adam Lambert est-il le jeune frère de Pierre Lambert? Annie Villeneuve se plaira-t-elle au Minnesota? Où puis-je me procurer l'album de Susan Boyle? Pourquoi ce sont toujours les gars les plus torves qui gagnent à Occupation double? Qui voudra désormais être traité par le médecin de Michael Jackson, de retour au travail? Pourquoi y a-t-il autant d'humoristes à Tout le monde en parle? Est-ce que U2 a piqué à Mario Dumont son «360» pour sa nouvelle tournée? J'attends vos suggestions.

J'en ai 15 du meme style, il est vraiment bien ce film ?

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

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Re : La Route

Si tu peux attendre la semaine prochaine, tu auras la critique du Masque et la Plume ©

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Re : La Route

C'est pas un grand film non, t'en sors pas retourné ou hilare ou quoi que ce soit d'autre, ça n'en reste pas moins très sympa à regarder.

"Today a young man on acid realized that all matter is merely energy condensed to a slow vibration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream, and we are the imagination of ourselves. Heres Tom with the Weather."

Re : La Route

reblochon a écrit:

J'en ai 15 du meme style, il est vraiment bien ce film ?

Non bien sur, fie toi aux critiques et ne bouge surtout pas ton gros cul de nord américain mais pas trop presque indépendant.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

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Re : La Route

Le point commun de toutes vos critiques ça reste que viggo mortensen est très bon, non ? Il mériterait bien une récompense quand même, après tous ses films.

Re : La Route

Là c'est vraiment la SF crade, tout est gris,pas de héros, pas d'espoir, mais genre pas du tout.

Contrairement à ce que j'en ai lu, c'est un film assez boulversant, à condition de ne pas s'arreter aux images et d'essayer de capter sentiments, psychologie et mode de vie. Et c'est là ou la réalisation pèche, là ou la lenteur aurait pu permettre de de rentrer dans le jeu du film sorti de l'image, le film ramène à l'image par 3 phrase suivies de 40 secondes de blanc, ou par un retour à l'action plutôt mal venu.

A voir quand même ceci dit.

Re : La Route

NiarkNiark a écrit:
reblochon a écrit:

J'en ai 15 du meme style, il est vraiment bien ce film ?

Non bien sur, fie toi aux critiques et ne bouge surtout pas ton gros cul de nord américain mais pas trop presque indépendant.

Ah merde, je pensais que je vous demandais votre avis parce que je ne me fie justement pas aux critiques !

Et de toute facon, si je le vois, ca sera sans bouger mon cul connard ! Et pour l'independance bien essayé, mais meme independant je resterai un gros nord-americain. Tu sais, on ne va pas le detacher du continent notre pays !

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

18 Dernière modification par NiarkNiark (07-12-2009 16:26:44)

Re : La Route

Juste avant de poster tu as au moins trois avis vraiment positif et un autre qui dit en substance " Le livre était mieux quand même " (pour combien de film faudra l'entendre ça encore hein ?).

Si ça te suffit pas effectivement tu devrai peut-être te fier aux critiques qui on le sait tous ne sont jamais à coté de la plaque.
Et si tu as la possibilité de le voir dans une bonne salle de ciné avec un écran de qualitay tu ne devrai pas t'en priver (quitte à ne pas acheter tout de suite un play3 de merde). Si même des étudiants sans sou peuvent se permettre un ciné par mois je suppose qu'un expert au foyer peut aussi non ?
C'est crade, c'est sans espoir, il y a des cannibales, des rednecks, le père claque à la fin.
Merde quoi.


pour l'indépendance mea culpa, mais faut ce qu'il faut pour assurer une réponse big_smile.

SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire  ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"

Re : La Route

Comme si quelqu'un avait besoin de quoi que ce soit pour que je reponde. Ha ha ha !

Bon le ciné je n'y vais pas à cause de la grippe porcine. Aucun rapport avec l'argent, j'en ai de l'argent de quoi me payer 500 consoles.

Si c'est juste un film glauque ca ne m'interesse pas. Je regarde des films pour m'evader, pas pour regarder la realité ... pour ca j'ai les infos.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

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Re : La Route

reblochon a écrit:

Comme si quelqu'un avait besoin de quoi que ce soit pour que je reponde. Ha ha ha !

Bon le ciné je n'y vais pas à cause de la grippe porcine. Aucun rapport avec l'argent, j'en ai de l'argent de quoi me payer 500 consoles.

Si c'est juste un film glauque ca ne m'interesse pas. Je regarde des films pour m'evader, pas pour regarder la realité ... pour ca j'ai les infos.

Bah c'est sûr un film post apo c'est trop comme ton quotidien.

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Re : La Route

Sinon j'ai pas vu le film mais j'ai envie de le voir, j'ai adoré le bouquin.

Re : La Route

Je ne parle pas de MON quotidien, mais de ce que je peux voir dans le monde. Tu sais, la vie ne tourne pas autour de ton nombril.

Et des mecs qui galerent presque aussi grave que ce que vous me dites et ce que j'ai pu lire de ce bouquin... dans certains coins du monde on y est presque ! Alors je prefere voir un truc completement different.

A la rigueur, colle des E.T. et ca passe mieux, comme dans district 9. Au moins ca m'a fait marrer un peu.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

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Re : La Route

Dans ce cas pourquoi t'irais pas spoiler le jt du jour sur un autre thread ?

ça  c'est balo

Re : La Route

NiarkNiark a écrit:

Juste avant de poster tu as au moins trois avis vraiment positif et un autre qui dit en substance " Le livre était mieux quand même " (pour combien de film faudra l'entendre ça encore hein ?).

90% des mecs qui sortent ca n'étaient pas au courant qu'un tel livre existait avant d'avoir vu le film.

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Re : La Route

Armestat a écrit:
NiarkNiark a écrit:

Juste avant de poster tu as au moins trois avis vraiment positif et un autre qui dit en substance " Le livre était mieux quand même " (pour combien de film faudra l'entendre ça encore hein ?).

90% des mecs qui sortent ca n'étaient pas au courant qu'un tel livre existait avant d'avoir vu le film.

95% des gens qui disent ce genre de truc viennent juste de l'inventer.

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor